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Litttrature commentte
pas ~tre la constquence directe de la stvtrit6 de l'atteinte htpatique prtalable. Deuxi~mement, il n'y a pas eu d'augmentation de la rtplication virale pour le virus de l'htpatite C au moment de la surinfection par le virus de l'htpatite A. En revanche, quatre de ces sept patients prtsentaient un phtnotype HLA-A1, B8, DR3 (aucun des dix patients infectts chroniques par le virus de l'htpatite C avec surinfection par le virus de l'htpatite A non compliqute, neuf des 191 patients du groupe ttmoin, deux des dix patients infectts par le virus de l'htpatite B avec surinfection par le virus de l'htpatite A). On pourrait donc imaginer, 1~ encore, que le virus de l'htpatite A puisse induire des phtnom~nes auto-immuns htpatiques chez des sujets gtnttiquement prtdisposts aboutissant h l'accentuation des 16sions histologiques et h la ntcrose htpatocytaire. Pour les trois autres patients, les auteurs sugg~rent la responsabilit6 d'une co-infection prtalable par le virus de l'htpatite G, mais les donntes sont trop partielles pour en tirer la moindre conclusion. Aux Etats-Unis, contrairement aux pays europtens, les sujets infectts chroniques par le virus de l'htpatite C sont considtrts comme des sujets risque pour le virus de l'hdpatite A et il est donc recommand6 de les vacciner contre le virus de l'htpatite A. Les donntes de cette derni~re 6tude sugg~rent que les patients atteints d'htpatite chronique C devraient ~tre vaccints contre le virus de l'htpatite A. Thierry Zenone
Quelle surveillance ophtalmologique pour les patients trait~s par hydroxychloroquine ? • JA Block
Hydroxychloroquine and retinal safety [Editorial] Lancet1998 ; 351:771 • C Blyth, C Lane
Hydroxychloroquine retinopathy: is screening necessary? [Editorial] Br Med J1998 ; 3 1 6 : 7 1 6 - 7
Les antimalariques de type 4-aminoquinolines (chloroquine et hydroxychloroquine) sont largement utilists en mtdecine interne, notamment dans le traitement du lupus 6rythtmateux disstmin6 et de la polyarthrite rhumato~de. La survenue de rttinopathies au cours de ces traitements est une complication bien connue. En fait,
aux doses recommandtes, cette toxicit6 est plus importante avec la chloroquine qu'avec l'hydroxychloroquine. Avec la chloroquine, la complication la plus redoutte (~ distinguer des dtptts corntens de sels de chloroquine parfaitement rtversibles) est la survenue d'une rttinopathie le plus souvent irrtversible sous forme d'une maculopathie avec scotome central ou paracentral. L'objectif de la surveillance ophtalmologique est la dttection prtcoce de ce scotome conduisant ~t l'interruption du traitement afin d'arrtter la progression de la rttinopathie ou d' obtenir la rtgression des 16sions au stade de prtmaculopathie (A Silman et al, BrJRheumato11997 ; 36 : 599-601 et M Easterbrook et al, J Rheumatol 1997 ; 24 : 1390-2). Pour l'hydroxychloroquine, il est habituel de considtrer qu'une surveillance ophtalmologique rtguli~re est 6galement indispensable (semestrielle, annuelle ?). La monographie du Vidal indique m~me <
li~res : sujet ~gt, insuffisance rtnale ou bien sur si le patient prtsente le moindre sympttme visuel : 6ducation du patient, autotvaluation par la grille d'Amsler). Thierry Zenone
Traitement des myosites r~fractaires : r~sultats d'une ~tude randomis~e en c r o s s o v e r utilisant des agents cytotoxique L Villalba, JE Hicks, EM Adams, JB Sherman, MS Gourley, RL Left et al
Treatment of refractory myositis : randomized cross over study of to cytotoxic regimens Arthritis Rheum 1 9 9 8 ; 4 1 : 3 9 2 - 9
Le traitement des myosites inflammatoires idiopathiques (polymyosite, dermatomyosite) fait appel, dans les formes stv~res, aux cortico'fdes, ~ l'azathioprine (Imuret®), au mtthotrexate ou aux immunoglobulines intraveineuses. Les 6tudes c o n t r t l t e s concernant l'utilisation de ces produits sont peu nombreuses et le traitement des myosites stv~res reste mal codifit, en particulier lorsque ces difftrents traitements ont 6chou~. Une ~quipe am~ricaine du National Institute of Health de Bethesda rapporte les rtsultats d'une &ude dont l'objectif &ait de tester, au cours de myosites inflammatoires corticortsistantes, l'efficacit6 de deux traitements utilisant dans un cas le mtthotrexate h la dose de 25 mg hebdomadaire per os associ6 ~t l'azathioprine it la dose de 150 mg/j, et dans l'autre cas une injection intraveineuse bimensuelle de 500 mg de mtthotrexate par m 2 de surface corporelle suivie 24 heures plus tard par la prise d'un antidote : l'acide folinique. Dans les deux cas, la durte du traitement 6tait de 6 mois. Les patients n'ayant pas rdpondu ~ l'un de ces deux protocoles recevaient alors l'autre traitement selon la technique du cross over. L'efficacit6 du traitement 6tait apprtcite par le testing musculaire grace it un score fonctionnel valid6 lors d ' t t u d e s anttrieures. En revanche, il n'a pas 6t6 tenu compte de l'tvolution du dosage des CPK qui, d'apr~s les auteurs, serait mal corrtl6 l'tvolution clinique. Trente malades ont 6t6 inclus (15 dans chaque groupe). Tous ces patients 6taient atteints d'une myosite inflammatoire stv~re 6voluant depuis plus de 3 ans et rtsistant ~tla corticothtrapie (la dose moyenne de prednisone ntcessaire pour contrtler la