Questions du numéro de la Revue des Maladies Respiratoires numéro 2-2010

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Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 188—190 AVEZ-VOUS BIEN LU CE NUMÉRO ? Questions du numéro de la Revue des Maladies Respiratoires numéro ...

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Revue des Maladies Respiratoires (2010) 27, 188—190

AVEZ-VOUS BIEN LU CE NUMÉRO ?

Questions du numéro de la Revue des Maladies Respiratoires numéro 2-2010

QUESTIONS 1. Épidémiologie descriptive de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) en France Fuhrman C, Delmas MC, pour le groupe épidémiologie et recherche clinique de la SPLF. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — Dans les pays industrialisés, la BPCO figurera au cinquième rang des causes de mortalité les plus fréquentes en 2030 — La prévalence de la bronchite chronique est évaluée à 4 % environ chez l’adulte — Les BPCO sévères, les asthmes graves et d’autres affections pulmonaires chroniques graves peuvent être reconnus en ALD — Entre 2000 et 2006, les taux de mortalité standardisés sur l’âge ont augmenté chez les femmes et sont restés stables chez les hommes — Dans l’étude franc ¸aise Scope effectuée en 2000, le nombre annuel moyen d’exacerbations par patient était de 2,7 2. Quelle est la prévalence de la BPCO ? 3. Quel est l’apport des explorations fonctionnelles respiratoires dans la détermination de la prévalence des BPCO ? 4. Quelle est la place de la France en Europe, concernant la prévalence des BPCO ? 5. Combien de personnes bénéficiaient d’un traitement par oxygénothérapie de longue durée en France en 2006 ?

6. Quelles ont été les variations régionales pour les années 2004 à 2006 ?

2. Études de longue durée évaluant les traitements pharmacologiques dans la BPCO. Enseignements et limites Marchand E. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — Le VEMS décline plus rapidement dans les stades initiaux de la maladie et quand l’index de masse corporelle est bas — Le retrait d’une étude a souvent lieu en début de période de traitement en double insu, moment où l’altération de la qualité de vie est la plus marquée — La perte d’effectif à l’entrée dans une étude concerne essentiellement les patients sevrés de bronchodilatateurs de longue durée d’action — Le salmétérol diminue significativement la mortalité, mais non la fluticasone — La plupart des études n’ont pas permis de mettre en évidence un effet des traitements pharmacologiques sur le déclin du VEMS — La dispersion des données autour de la moyenne du VEMS mesuré semble plus importante dans les formes débutantes de la maladie — Dans l’étude Torch, le déclin du VEMS était significativement inférieur dans les trois bras thérapeutiques (salmétérol, fluticasone, salmétérol + fluticasone) que dans le bras placebo

0761-8425/$ — see front matter © 2010 Publi´ e par Elsevier Masson SAS pour la SPLF. doi:10.1016/j.rmr.2010.01.001

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— Il existe un lien entre mauvaise qualité de vie et nombre élevé d’exacerbations — Le budésonide a des effets indésirables cutanés prédominant chez la femme âgée — Les corticoïdes inhalés n’ont pas altéré la fonction surrénalienne — Les corticoïdes inhalés ont une place centrale dans le traitement de la BPCO, suivis par les bronchodilatateurs à longue durée d’action À quoi peut-on attribuer les pertes d’effectif dans les études sur la BPCO ? Pourquoi le VEMS est-il un critère majeur d’évaluation des traitements ? Quels ont été les facteurs associés au déclin du VEMS dans les études Torch et Uplift ? Quel est le lien entre indice de masse corporelle et déclin du VEMS ? Comment est définie l’exacerbation ? Quel est l’effet des médicaments bronchiques sur les exacerbations ? Comment évaluer l’effet des médicaments sur la qualité de vie ? Quels sont les effets indésirables des corticoïdes inhalés ? Quels sont les effets indésirables des bronchodilatateurs atropiniques ?

3. L’asthme en France : synthèse des données épidémiologiques descriptives Delmas MC, Fuhrman C, pour le groupe épidémiologie et recherche clinique de la SPLF. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — L’enquête ISAAC-2 effectuée en 1999—2000 dans six centres en France chez des enfants de neuf à 11 ans montrait une prévalence cumulée de l’asthme de 5,8 % — Chez l’enfant, la prévalence cumulée de l’asthme varie de 10,3 à 11,4 % — L’âge médian des personnes décédées par asthme était de 78 ans entre 2000 et 2006 — Le taux annuel standardisé d’hospitalisation pour asthme augmente, du fait de la pollution atmosphérique 2. En France, quelles sont les enquêtes de santé dites généralistes effectuées à des intervalles réguliers ? 3. Pourquoi distingue-t-on deux périodes (1980—1999 et 2000—2006) dans la détermination de la mortalité de l’asthme ? 4. Quelle est l’influence du sexe sur les taux d’hospitalisation, pour les différentes tranches d’âge ? 5. Qu’est-ce que le réseau Oscour et quelles informations fournit-il ?

4. Les protocoles de dépistage du cancer bronchique : limites et conséquences Clément-Duchène C, Guillemin F, Paris C, Regent D, Martinet Y. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux

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— Le tabagisme actif est responsable de 90 % des cancers bronchiques chez les hommes et de 60 % chez les femmes — Le scanner initial permet une meilleure détection des nodules non calcifiés que la radiographie thoracique — La fibroscopie en autofluorescence n’a pas d’intérêt particulier — Les techniques actuelles de dépistage ne sont pas assez performantes, avec de trop nombreux fauxpositifs — Les risques liés au scanner thoracique sont négligeables — Les complications de la ponction sous scanner d’un nodule pulmonaire sont le pneumothorax, l’épanchement pleural et les saignements postponction — Le dépistage des cellules tumorales circulantes est une voie à explorer Quelles sont les méthodes de dépistage utilisées dans la plupart des études ? Quels sont les critères de l’OMS pour la mise en place du dépistage d’une pathologie ? Quelles sont les informations fournies par le dosage de l’ADN libre circulant ? Quelles sont les limites du dépistage ? Qu’est-ce que le length time biais ? Quelles sont les complications de la thoracoscopie ? Quel est l’impact du dépistage sur le tabagisme ?

5. Interprétation des valeurs du CO expiré en tabacologie Underner M, Peiffer G. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — La production endogène de CO provient du catabolisme de l’hémoglobine — Le CO inhalé est absorbé dans les alvéoles pulmonaires, mais non dans les voies aériennes supérieures — On conseille de diviser par six le taux de CO expiré (en ppm) pour obtenir une valeur approximative mais fiable du pourcentage d’HbCO sérique — La mesure du CO expiré doit se faire dans les 15 à 30 minutes suivant la consommation d’une cigarette — La concentration d’HbCO est moindre chez les sédentaires — La consommation d’alcool peut augmenter le taux de CO expiré — L’intolérance au lactose augmente la production de CO par augmentation du catabolisme pulmonaire — Dans l’asthme, l’inhalation de corticoïdes diminue la production de CO 2. Quelle est la relation entre CO et hémoglobine ? 3. Comment est éliminé le CO ? 4. Quels sont les facteurs pouvant modifier la mesure du CO expiré ? 5. Quelles sont les maladies pouvant modifier la production de CO ?

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Avez-vous bien lu ce numéro ?

6. Quelles sont les valeurs seuil du CO et comment sontelles déterminées ?

6. Pathologie non allergique et exposition aux moisissures domestiques Palot A, Charpin-Kadouch C, Dumon H, Charpin D. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — Le dosage des glucanes donne une information sur l’espèce de moisissure présente dans l’habitat — Les composés organiques volatils sont utilisés pour la détection d’une contamination fongique à partir de plaques de moisissures — L’exposition aux moisissures se manifeste par une rhinoconjonctivite, des épistaxis, une irritation de l’oropharynx et de l’arbre bronchique, une diarrhée et des démangeaisons — Les mycotoxines donnent aux contaminations fongiques l’odeur caractéristique de « moisi » — Les mycotoxines induisent l’apoptose des macrophages — Certaines mycotoxines induisent des brûlures buccales, des nausées, des vomissements et une diarrhée — La valeur limite d’endotoxines dans l’air ambiant se situerait entre 10,5 et 22,3 UE/m3 2. Dans la dernière enquête logement de l’Insee (2006), quel est le pourcentage de ménages déclarant avoir vu des moisissures dans leur logement au cours de la dernière année ? 3. Comment appelle-t-on les métabolites secondaires de certaines moisissures qui présentent expérimentalement chez l’animal des effets toxiques ? 4. Quelle est la pathologie pédiatrique, en liaison possible avec la présence de moisissures dans le logement, qui a bénéficié d’une couverture médiatique importante du fait qu’elle mettait en cause la mort subite de nourrissons ?

7. Moisissures et habitat : risques pour la santé et espèces impliquées Reboux G, Bellanger AP, Roussel S, Grenouillet F, Millon L. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — L’augmentation de la contamination des habitations par des moisissures est due à un confinement, une baisse de la température ambiante et une augmentation de la pollution atmosphérique — Le nombre d’espèces de moisissures varie de 60 000 à 100 000 — Il n’existe pas d’espèce spécifique à l’environnement intérieur — Les prélèvements de surface doivent être systématiques — Les décès liés à l’inhalation de mycotoxines sont nombreux et leur nombre va croissant — Les principaux critères de l’état sanitaire d’un immeuble défaillant sont : l’humidité excessive,

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l’insuffisance de chauffage, d’éclairement, les défauts de ventilation, le risque d’intoxication au monoxyde de carbone, la présence de toxiques et/ou de nuisibles, les défauts d’aménagements — La présence d’Aspergillus et de Stachybotrys chartarum sur les murs et de Penicillium dans l’air est très évocatrice d’un syndrome des bâtiments malsains Quels sont les différents seuils de contamination ? Comment s’effectuent les prélèvements ? En quoi consistent les autoquestionnaires ? Quels sont les apports de la PCR-RT en métrologie ? Quelle est la relation entre moisissures et cancers ? Pourquoi la notion d’« insalubrité » des habitations est-elle floue ? Qu’est-ce que le syndrome des bâtiments malsains ?

8. L’électrostimulation dans la réhabilitation des patients BPCO sévères : pertinence ou facétie ? Couillard A, Prefaut C. Questions.— 1. Répondre par vrai ou faux — Dans les BPCO stables, on note une diminution moyenne de 20 % de l’endurance du quadriceps — Sans réentraînement, il n’y aurait pas de réversibilité naturelle au déclin de la fonction musculaire observé pendant et après une exacerbation respiratoire — La présence d’une atrophie ou d’une faiblesse musculaire double le risque de mortalité — L’électrostimulation semble dépourvue d’effets secondaires — La stimulation segmentaire est moins efficace que les programmes conventionnels de réentraînement intégrant des activités globales de bicyclette ou de déambulation — Il existe une relation dose-réponse entre qualité, intensité et durée de la stimulation électrique et transformations musculaires — L’électrostimulation est peu utile en cas d’amyotrophie 2. Comment évoluent les altérations musculaires après une exacerbation de BPCO ? 3. Quel est l’intérêt d’un accompagnement musculaire rapide, dès la phase d’exacerbation ? 4. Quels sont les effets de l’électrostimulation sur la qualité de vie ? 5. Quels sont les critères d’évaluation de l’efficacité d’un programme de réentraînement ? 6. Quels sont les effets de l’électrostimulation à basse fréquence sur le phénotype des cellules musculaires ? 7. Comment l’électrostimulation diminue-t-elle la dyspnée ? 8. Comment s’effectue en pratique l’électrostimulation ? Disponible sur Internet le 11 f´ evrier 2010