Ramadan et diabétique insulinonécessitant : Attention aux reins

Ramadan et diabétique insulinonécessitant : Attention aux reins

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 précoce de DT1 offre l’occasion de dépister les dysthyroïdies auto-immunes devant tout ...

249KB Sizes 0 Downloads 66 Views

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 précoce de DT1 offre l’occasion de dépister les dysthyroïdies auto-immunes devant tout diabète déclaré étant donné de leurs associations fréquentes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.609 P338

Consultation diabétologique du post-partum après diabète gestationnel : quels profils métaboliques ?

Dr M.T. Ach , Dr Y. Hasni ∗ , Dr H. Marzouk , Dr A. Abdelkerim , Pr M. Kacem , Pr M. Chadli , Pr M. Amel , Pr K. Ach Service d’endocrinologie-diabétologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Hasni) Introduction La consultation du post-partum a un double enjeu : dépister précocement l’apparition d’un diabète par l’appréciation d’une glycémie à jeûn, d’une HbA1c et/ou même une HGPO et sensibiliser les femmes sur la nécessité d’une hygiène de vie permettent de réduire le risque d’évolution vers le diabète de type 2. Ce travail a pour objectif d’étudier l’évolution du profil métabolique des patientes suivies pour diabète gestationnel en post-partum. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patientes suivies pour diabète gestationnel au service d’endocrinologie diabétologie de Sousse pendant la période allant de janvier 2015 à août 2016. Résultats Il s’agissait de 304 patientes d’âge moyen de 34,61 (extrêmes : 20–46 ans). Les antécédents familiaux étaient à type de diabète de type 2 (66,8 %), HTA (58,2 %), diabète gestationnel familial (6,9 %). Un antécédent de diabète gestationnel personnel antérieure était trouvé chez 16,8 % dont 17,9 % compliqués d’une macrosomie. Les patientes qui étaient obèses avant la grossesse étaient de 30,9 % En post-partum, après un recul moyen de 4,99 ± 1,97 mois, l’examen des patientes a retrouvé des glycémies normales dans 73,6 % des cas, un prédiabète dans 10,3 % des cas et un diabète dans 16,1 % des cas. Le traitement en post-partum était la mise sous règles hygiénodiététiques dans 82,8 % des cas, une insulinothérapie dans 11,7 % des cas et des antidiabétiques oraux dans 5,5 % des cas. Conclusion L’ensemble des partenaires de santé (endocrinologues, gynécologues et médecins traitants) doivent être davantage impliqués dans cette démarche de prévention, afin de limiter la pandémie de diabète dans une population de femmes jeunes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.610 P339

Ramadan et diabétique insulinonécessitant : Attention aux reins

Dr I. Sebai ∗ , Dr F. Mahjoub , A. Gammoudi , I. Lahmer , Dr R. Ben Othman , Dr O. Berriche , Pr H. Jamoussi Service A, Institut national de nutrition et technologies alimentaires, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Sebai) Introduction Le jeûne de Ramadan, 4e pilier de l’Islam, est un devoir pour les adultes musulmans en bonne santé. Le diabète représente l’une des pathologies qui exempte le musulman de jeûner. Cependant, certains diabétiques s’obstinent à jeûner. L’objectif de notre travail était d’évaluer l’impact du jeûne sur la fonction rénale du diabétique insulinonécessitant. Méthodes Étude prospective menée auprès de 30 diabétiques type 2 insulinonécessitants ayant décidé de jeûner Ramadan 2015 indépendamment des conseils de leurs médecins traitants et les risques encourus. Ces diabétiques ont bénéficié avant le mois sain d’une éducation thérapeutique et d’un ajustement des doses d’insuline. Les prélèvements de la créatinine sérique étaient réalisés avant Ramadan, après 15 jours de jeûne et un mois après Ramadan. La clairance de la créatinine était calculée par la méthode CKD-Epi.

405

Résultats Avant Ramadan, la clairance moyenne de la créatinine était de 94,6 mL/min avec des extrêmes allant de 53 à 121. Une diminution significative de la clairance de la créatinine était observée au cours de Ramadan (87,9 mL/min ±15,9, p > 0,0001) et après Ramadan (90,9 mL/min ± 16,4, p > 0,0001). Après 15 jours de jeûne, deux diabétiques avaient présenté une détérioration de la fonction rénale attestée par une élévation de la créatinine sérique ≥ 50 %. Cette augmentation de la créatinine était réversible un mois après Ramadan. Un 3e patient avait présenté une réduction progressive du débit de filtration glomérulaire (DFG) dépassant les 25 % après la fin de Ramadan. Conclusion Le jeûne de Ramadan pendant les mois d’été peut être associé à une aggravation de la fonction rénale du diabétique insulinonécessitant et accélérer le déclin du DFG. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.611 P340

Rôle du DN4 dans l’étude de la prévalence de la neuropathie diabétique douloureuse : expérience de l’Hôpital Militaire Avicenne Marrakech à propos de 300 cas

Dr L. Abainou ∗ , Dr S. Elhadri , Dr Z. Chahbi , Pr H. Baizri Hôpital Militaire Avicenne, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Abainou) Introduction La neuropathie diabétique représente la cause de neuropathie la plus fréquente et une complication invalidante du diabète et peut avoir des conséquences débilitantes avec un impact majeur sur la qualité de vie. Son diagnostic est clinique d’où l’intérêt de l’identifier par des questionnaires. Le DN4 apparaît particulièrement intéressant car rapide et facile à utiliser. Matériels et méthodes Nous rapportons les résultats d’une étude faite sur 300 sujets diabétiques et qui consistait à déterminer la prévalence de la neuropathie diabétique douloureuse au sein de cette cohorte. Résultats Notre cohorte a été relativement jeune avec une moyenne d’âge de 57,24 + 9,79 ans et une légère prédominance masculine. Le pourcentage des sujets qui étaient suivis avec une durée moyenne d’évolution du diabète de 10,63 ans était de 95,7 %. L’Hb1c moyenne était de 7,29 %. Un score DN4 > 4 était retrouvé chez 15,3 % des patients. Discussion La prévalence de la neuropathie augmente avec l’âge, la durée du diabète et le déséquilibre glycémique. D’autres facteurs sont impliqués : sexe masculin, taille, tabagisme, éthylisme, hypertension artérielle, obésité, faible niveau socio-économique, néphropathie, dyslipidémie. L’atteinte des petites fibres apparaît dès les stades précoces et peut se manifester par des douleurs avec un examen clinique et une exploration normale. Conclusion La neuropathie diabétique peut avoir des conséquences débilitantes avec un impact majeur sur la qualité de vie et le coût de la prise en charge ; l’amélioration du contrôle glycémique demeure à ce jour le moyen le plus efficace pour prévenir la neuropathie diabétique et en éviter l’aggravation. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.612 P341

Cétose diabétique inaugurale chez le sujet âgé : particularités cliniques et biologiques

Dr I. Sakka , Dr I. Oueslati ∗ , Dr A. Rached , Dr M. Yazidi , Dr O. Rejeb , Pr F. Chaker , Pr M. Chihaoui , Pr H. Slimane Service d’endocrinologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Oueslati) Objectif Préciser les particularités cliniques et biologiques de la cétose diabétique inaugurale (CDI) chez le sujet âgé.