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Recul des médicaments génériques en France
Actualités pharmaceutiques Ř n° 497 Ř Juin 2010
actualités
Marché
R&D
Recul des médicaments génériques en France an dernier, et pour la première fois depuis 2003, le taux de substitution des médicaments princeps a reculé en France, passant de 75 à 72 % selon le Gemme (Générique même médicament), le syndicat professionnel du secteur. Certains laboratoires ne joueraient pas le jeu, en rendant la substitution complexe. Par ailleurs, selon une étude BVA pour le Gemme, si 62 % des généralistes se disent favorables au développement des médicaments génériques, quatre praticiens sur cinq reconnaissent qu’il est plus facile de prescrire un nom de marque.
L’
Cependant, le marché des génériques a tout de même progressé de 12,5 % de janvier à novembre 2009. L’objectif de 80 % de taux de substitution fixé par l’Assurance maladie pour 2010 semble donc compromis. Les ventes des médicaments inscrits au répertoire officiel des médicaments génériques ont représenté 3,8 milliards d’euros en 2008, soit seulement 12 % en valeur du marché total des médicaments qui y sont inscrits. Noémie Legendre © www.emploisante.com
Source Gemme : http://www.medicamentsgeneriques.info /?page_id=6
Prévention
Les nouveautés du calendrier vaccinal
e Pr Didier Houssin, directeur général de la santé, revient, dans l’éditorial du nouveau calendrier vaccinal, paru, le 22 avril 2010, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, sur la pandémie à virus grippal H1N1, avec la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé d’intégrer le variant épidémique dans
L
le prochain vaccin saisonnier de l’hémisphère nord. Il en ressort que devra être adoptée une nouvelle stratégie de vaccination dont les modalités seront précisées à la rentrée. Le Haut Conseil de la santé publique recommande le vaccin à toutes les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), quels que soient leur âge et statut immunitaire, qui se verront, de ce fait, offrir le produit gratuitement par leur caisse d’assurance maladie. Il semble, par ailleurs, nécessaire d’étendre la vaccination à tous ceux qui séjournent en services de soins de suite ou en centre médico social d’hébergement. Le nouveau calendrier introduit des recommandations clés concernant
© Fotolia.com/DXfoto.com
Le calendrier vaccinal, élaboré à partir des propositions du Comité technique des vaccinations (CTV), qui regroupe des experts de plusieurs spécialités, est paru en avril dernier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
les vaccinations contre les infections invasives à méningocoque C, celles à pneumocoques et la rougeole. Ř Méningocoque C : vaccination systématique à une dose des nourrissons de 12 à 24 mois et rattrapage, pour une période transitoire, des enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu’à l’âge de 24 ans révolus. Une mesure justifiée par la gravité d’une infection admettant un taux de létalité de l’ordre de 16 % correspondant à une trentaine de décès par an (plus autant de sujets ayant des séquelles). Ř Pneumococcies : remplacement à schéma identique du vaccin 7 V par le 13 V (deux doses à 2 et 4 mois, plus un rappel à un an pour les enfants sans facteurs de risque). Il est également demandé de proposer Pneumo 23® aux adultes et enfants de plus de 5 ans vivant avec le VIH. Ř Rougeole : rappel de la nécessité de vacciner autour d’un cas et du rattrapage des enfants, adolescents et jeunes adultes mal vaccinés. L’année 2009 a
© DR
10
Mobilisation autour de la recherche clinique La France accuse aujourd’hui un retard en matière de recherche clinique. Cette activité souffre, en effet, de délais et de niveaux de réalisation trop longs et insuffisants. Ainsi, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a noté, ces dix dernières années, une baisse régulière du nombre d’essais cliniques : de 1 333 en 2000, ils sont passés à 1 000 en 2008. Ce secteur pâtirait d’un problème d’organisation mais aussi d’un déficit d’image auprès du grand public. C’est la raison pour laquelle le Centre national de gestion des essais de produits de santé et la Fédération hospitalière de France (FHF) ont mis en ligne, fin avril 2010, un nouveau site internet grand public : www.notre-recherche-clinique.fr. Pour appuyer cette initiative, une campagne d’affichage chez les médecins généralistes, dans les hôpitaux et auprès des associations de patients interpelle le grand public sur les enjeux de la recherche clinique. L’objectif est de mobiliser le plus grand nombre sur cette question en informant et en offrant la possibilité de participer à des essais cliniques en devenant e-volontaire. Elisa Derrien
été marquée par la persistance de l’épidémie débutée en 2008, la circulation active du virus prouvant l’existence de groupes d’individus mal protégés. Jack Breuil, © www.jim.fr
Source Le calendrier des vaccinations et les recommandations vaccinales 2010 selon l’avis du Haut Conseil de la santé publique. BEH 2010 ; 14/15 : 121-72 (www.invs.sante.fr/beh/2010/14_15/ beh_14_15.pdf).
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Recul des médicaments génériques en France an dernier, et pour la première fois depuis 2003, le taux de substitution des médicaments princeps a reculé en France, passant de 75 à 72 % selon le Gemme (Générique même médicament), le syndicat professionnel du secteur. Certains laboratoires ne joueraient pas le jeu, en rendant la substitution complexe. Par ailleurs, selon une étude BVA pour le Gemme, si 62 % des généralistes se disent favorables au développement des médicaments génériques, quatre praticiens sur cinq reconnaissent qu’il est plus facile de prescrire un nom de marque.
L’
Cependant, le marché des génériques a tout de même progressé de 12,5 % de janvier à novembre 2009. L’objectif de 80 % de taux de substitution fixé par l’Assurance maladie pour 2010 semble donc compromis. Les ventes des médicaments inscrits au répertoire officiel des médicaments génériques ont représenté 3,8 milliards d’euros en 2008, soit seulement 12 % en valeur du marché total des médicaments qui y sont inscrits. Noémie Legendre © www.emploisante.com
Source Gemme : http://www.medicamentsgeneriques.info /?page_id=6
Prévention
Les nouveautés du calendrier vaccinal
e Pr Didier Houssin, directeur général de la santé, revient, dans l’éditorial du nouveau calendrier vaccinal, paru, le 22 avril 2010, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, sur la pandémie à virus grippal H1N1, avec la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé d’intégrer le variant épidémique dans
L
le prochain vaccin saisonnier de l’hémisphère nord. Il en ressort que devra être adoptée une nouvelle stratégie de vaccination dont les modalités seront précisées à la rentrée. Le Haut Conseil de la santé publique recommande le vaccin à toutes les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), quels que soient leur âge et statut immunitaire, qui se verront, de ce fait, offrir le produit gratuitement par leur caisse d’assurance maladie. Il semble, par ailleurs, nécessaire d’étendre la vaccination à tous ceux qui séjournent en services de soins de suite ou en centre médico social d’hébergement. Le nouveau calendrier introduit des recommandations clés concernant
© Fotolia.com/DXfoto.com
Le calendrier vaccinal, élaboré à partir des propositions du Comité technique des vaccinations (CTV), qui regroupe des experts de plusieurs spécialités, est paru en avril dernier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
les vaccinations contre les infections invasives à méningocoque C, celles à pneumocoques et la rougeole. Ř Méningocoque C : vaccination systématique à une dose des nourrissons de 12 à 24 mois et rattrapage, pour une période transitoire, des enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu’à l’âge de 24 ans révolus. Une mesure justifiée par la gravité d’une infection admettant un taux de létalité de l’ordre de 16 % correspondant à une trentaine de décès par an (plus autant de sujets ayant des séquelles). Ř Pneumococcies : remplacement à schéma identique du vaccin 7 V par le 13 V (deux doses à 2 et 4 mois, plus un rappel à un an pour les enfants sans facteurs de risque). Il est également demandé de proposer Pneumo 23® aux adultes et enfants de plus de 5 ans vivant avec le VIH. Ř Rougeole : rappel de la nécessité de vacciner autour d’un cas et du rattrapage des enfants, adolescents et jeunes adultes mal vaccinés. L’année 2009 a
© DR
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Mobilisation autour de la recherche clinique La France accuse aujourd’hui un retard en matière de recherche clinique. Cette activité souffre, en effet, de délais et de niveaux de réalisation trop longs et insuffisants. Ainsi, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a noté, ces dix dernières années, une baisse régulière du nombre d’essais cliniques : de 1 333 en 2000, ils sont passés à 1 000 en 2008. Ce secteur pâtirait d’un problème d’organisation mais aussi d’un déficit d’image auprès du grand public. C’est la raison pour laquelle le Centre national de gestion des essais de produits de santé et la Fédération hospitalière de France (FHF) ont mis en ligne, fin avril 2010, un nouveau site internet grand public : www.notre-recherche-clinique.fr. Pour appuyer cette initiative, une campagne d’affichage chez les médecins généralistes, dans les hôpitaux et auprès des associations de patients interpelle le grand public sur les enjeux de la recherche clinique. L’objectif est de mobiliser le plus grand nombre sur cette question en informant et en offrant la possibilité de participer à des essais cliniques en devenant e-volontaire. Elisa Derrien
été marquée par la persistance de l’épidémie débutée en 2008, la circulation active du virus prouvant l’existence de groupes d’individus mal protégés. Jack Breuil, © www.jim.fr
Source Le calendrier des vaccinations et les recommandations vaccinales 2010 selon l’avis du Haut Conseil de la santé publique. BEH 2010 ; 14/15 : 121-72 (www.invs.sante.fr/beh/2010/14_15/ beh_14_15.pdf).