Résultats préliminaires de la toxicité aiguë de l’irradiation mammaire en modulation d’intensité avec technique de champ dans le champ

Résultats préliminaires de la toxicité aiguë de l’irradiation mammaire en modulation d’intensité avec technique de champ dans le champ

Posters / Cancer/Radiothérapie 16 (2012) 524–581 525 délinéé de 18,5 % seulement et l’overlap volume moyen de 71 %. Conclusion.– Ces propositions de...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 16 (2012) 524–581

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délinéé de 18,5 % seulement et l’overlap volume moyen de 71 %. Conclusion.– Ces propositions de délinéation du aires ganglionnaires sus- et sous-claviculaires fournissent des règles reproductibles pour la définition de ces régions avec un kappa index excellent ; elles ont été validées dans notre centre et sont désormais d’utilisation quotidienne. Cet atlas est également en cours d’évaluation dans cinq autres centres de radiothérapie franc¸ais spécialisés dans le traitement du cancer du sein avec pour objectif de développer un consensus national.

P005

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.028

Objectifs.– Évaluer le gain potentiel sur la toxicité cutanée aiguë de l’irradiation en totalité de la glande mammaire après chirurgie conservatrice, en utilisant la technique OAPS (optimisation avec présegmentation, DosisoftTM ). Patientes et méthodes.– Les scores de toxicité cutanée observés à 50 Gy et 65 Gy, des 34 premières patientes traitées avec la technique d’ optimisation avec présegmentation (groupe 1) ont été comparés avec ceux de 34 patientes de volume mammaire comparable traitées avec une technique tridimensionnelle classique (groupe 2). Toutes les patientes ont rec¸u une dose de 50 Gy en 25 fractions et cinq semaines par photons de 4 MV pour le groupe optimisation avec présegmentation et par photons de 4 ou 6 MV pour l’autre groupe (44 % 4 MV, 56 % 6MV). Le complément d’irradiation délivré dans la zone tumorale a été délivré selon une technique appropriée non modulée. La toxicité cutanée était recueillie prospectivement lors des consultations hebdomadaires selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events, version 4.0 (CTCAE V4). Résultats.– Une toxicité sévère de grade 3 n’a été observée que chez deux patientes du groupe 2. Le taux de toxicité de grade 2 a été limité à 20,5 % dans le groupe 1 contre 32,3 % dans le groupe 2 sans que la différence ne soit significative sur le faible effectif. Cette diminution était liée à la faible incidence des épithéliites du sillon sous mammaire dans ce groupe de patientes (8,8 % contre 20,5 % dans l’autre groupe) pour lesquelles la technique d’optimisation avec présegmentation permet de diminuer l’intensité du point chaud de 5 Gy en moyenne. Conclusion.– L’analyse des données cliniques sur la toxicité cutanée aiguë de la technique d’optimisation avec présegmentation par comparaison à la technique classique a montré une amélioration de la tolérance probablement en lien avec la diminution du point chaud dosimétrique au niveau du sillon sous-mammaire.

P003 Poster retiré. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.029 P004

Chimioradiothérapie concomitante des cancers du sein inflammatoire non métastatiques inopérables après échec d’une chimiothérapie première

A. Bellière-Calandry ∗ , C. Benoît , S. Dubois , J. Moreau , M.-A. Mouret-Reynier , I. Van Praagh-Doreau , J.-M. Nabholtz , I. Toledano , J.-L. Achard , M. Lapeyre Centre Jean-Perrin, Clermont-Ferrand, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Bellière-Calandry) Objectifs.– Après échec d’une chimiothérapie première d’un cancer du sein inflammatoire inopérable, une chimioradiothérapie concomitante peut être proposée. L’objectif de cette étude rétrospective était d’évaluer les résultats chez dix patientes. Patientes et méthodes.– De 1996 et 2010, dix patientes âgées en moyenne de 52 ans [36–78] et atteintes un carcinome canalaire infiltrant inflammatoire du sein, ont rec¸u une chimioradiothérapie concomitante après échec d’une chimiothérapie première. Il s’agissait d’un cancer de grade Scarff, Bloom et Richardson (SBR) 1, trois II, 6 III, trois exprimaient des récepteurs hormonaux, trois HER2 +++, trois ont été classés N0, six N1, un N3, sept PEV2, trois PEV3. La taille tumorale moyenne était de 7,3 cm [4–15]. La chimiothérapie première (sept cures en moyenne [4–9]) comportait des anthracyclines pour toutes les patientes avec pour six des taxanes et une du trastuzumab. Le temps moyen écoulé entre la chimiothérapie première et la chimioradiothérapie concomitante était de 39 jours [18–77]. Toutes les patientes ont rec¸u une irradiation locorégionale de 50 Gy en 22 à 25 fractions par des photons de 6 à 15 MV avec un boost de 20 Gy en dix fractions pour une patiente. Deux schémas de chimiothérapie concomitante ont été utilisés : cisplatine hebdomadaire pour six patientes et cisplatine et 5-fluoro-uracile les semaines 1 et 5 pour quatre. Résultats.– Le suivi moyen était de 44 mois [5–132]. La probabilité de survie globale était de 70 % à deux ans et de 56 % à cinq ans. L’ensemble du traitement a pu être délivré. La toxicité aiguë était : six épithéliites de grade 1, deux de grade 2 et deux non précisées, trois insuffisances rénales de grade 2 et une1 neutropénie de grade 2. Une chirurgie (de type Patey) a pu être faite chez neuf patientes, en moyenne à 47 jours [25–74]. Il y a eu six récidives locales, en moyenne à cinq mois [1–7]. Les causes de décès étaient toutes le cancer. Sept patientes ont été atteintes de métastases à en moyenne 7 mois [4–13]. Toutes les patientes atteintes de récidive l’ont été de métastases (p = 0,03). Conclusion.– La chimioradiothérapie concomitante à base de cisplatine peut rendre opérable des cancers du sein inflammatoire non répondeurs à la chimiothérapie première. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.030

Résultats préliminaires de la toxicité aiguë de l’irradiation mammaire en modulation d’intensité avec technique de champ dans le champ

J. Blanchecotte ∗ , A. Reynaud-Bougnoux , A. Ruffier-Loubière , I. Atean , I. Barillot CHU Bretonneau, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Blanchecotte)

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.031 P006

Expérience brestoise dans la radiothérapie peropératoire des cancers du sein M. Bouchekoua a,∗ , S. Key a , A.-S. Lucia a , S. Quillevère a , M. Muller b , S. Guilbert b , O. Pradier a , P.-F. Dupré b a Service de radiothérapie, CHU Morvan, Brest, France b Service de gynécologie, CHU Morvan, Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Bouchekoua) Objectifs.– La radiothérapie peropératoire partielle du cancer du sein a montré son équivalence par rapport à une irradiation classique du sein dans l’essai TARGIT (TARGeted Intraoperative radioTherapy). Nous présentons ici notre expérience avec ce type de traitement. Patientes et méthodes.– Entre mai 2011 et mars 2012, 30 patientes ont été programmées pour recevoir une radiothérapie peropératoire. Le dispositif utilisé est l’Intrabeam® de Carl Zeiss utilisant des photons de 50 kV avec une dose à la surface de l’applicateur de 20 Gy dans un bloc opératoire dédié à cette technique. Pour être éligibles, les patientes devaient être ménopausées, en bon état général, atteintes d’une tumeur de type canalaire infiltrant sans composante