Rôle de l’infiltration péridurale dans le traitement des hernies discales

Rôle de l’infiltration péridurale dans le traitement des hernies discales

504 Réunion SNCLF / Neurochirurgie 55 (2009) 492–509 Résultats ou cas rapporté.– Pour 10 patients, un suivi clinique et radiologique de minimum 2 an...

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Réunion SNCLF / Neurochirurgie 55 (2009) 492–509

Résultats ou cas rapporté.– Pour 10 patients, un suivi clinique et radiologique de minimum 2 ans était disponible ; 2 patients n’ont pas eu de suivi et 3 patients ont été traités, il y a moins d’un an. La durée moyenne du suivi était de 3 ans. Une amélioration significative du tremblement a été objectivée chez 8 patients : disparition du tremblement pour 7 patients et amélioration de plus de 50 % chez 1 patient. Pour 2 patients, le tremblement ne s’est pas amélioré. Un patient a présenté une complication neurologique sous la forme d’une hémiparésie. Conclusion.– Un traitement par irradiation Gamma Knife du noyau VIM du thalamus peut constituer une alternative intéressante (efficace et peu risquée) aux autres options chirurgicales du tremblement réfractaire invalidant pour les patients présentant une contre-indication relative à la chirurgie. doi:10.1016/j.neuchi.2009.08.041 O41

Séquences IRM pour l’identification des conflits vasculonerveux (CVN) dans les syndromes d’hyperactivité des nerfs crâniens M. Sindou a,b,∗ , P. Lacerda a , E. Simon a , M. Hermier a , J.-C. Froment b Service de neurochirurgie, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon-I, 69003 Lyon, France b Service de neuro-imagerie, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon-I, 69003 Lyon, France ∗ Auteur correspondant.

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ayant démontré son efficacité au long cours dans plusieurs essais cliniques. Des travaux récents ont souligné dans cette indication l’intérêt de la stimulation du grand nerf occipital (SNO). Cette technique totalement conservatrice, dénuée de risque, pourrait représenter une première alternative chirurgicale dans la prise en charge de ces patients réfractaires à tout traitement médicamenteux. Matériel et méthode.– Nous rapportons les résultats d’une étude pilote, prospective visant à évaluer l’efficacité analgésique de la SNO chez 5 patients présentant une algie vasculaire de la face chronique pharmacorésistante. Les patients sont opérés sous anesthésie locale, l’électrode est placée de fac¸on unilatérale, homolatérale à la douleur, au niveau de la région sous-occipitale. Les tests de stimulation effectués en peropératoire confirment la bonne position de l’électrode. Résultats ou cas rapporté.– Tous les patients sont suivis à la consultation tous les 3 mois. La douleur est évaluée quotidiennement par le patient par le nombre, l’intensité des crises, l’importance des signes neurovégétatifs associés ainsi que la dose d’antalgiques consommés. Les activités quotidiennes et la qualité de vie sont évaluées par le questionnaire SF 36. Les effets indésirables sont notés lors de chaque consultation. Les résultats préliminaires de cette étude semblent encourageants mais restent à confirmer à plus long terme. Ils seront évalués à un an chez tous les patients puis tous les six mois de fac¸on prospective. Conclusion.– La stimulation du nerf occipital est une technique chirurgicale émergente peu invasive et dénuée de risques majeurs. L’efficacité analgésique doit être confirmée à long terme. L’analyse des différents travaux de la littérature souligne cependant son intérêt dans la prise en charge difficile des patients porteurs d’AVF pharmacorésistantes. doi:10.1016/j.neuchi.2009.08.043

Introduction.– La fiabilité de l’IRM moderne appliquée à l’exploration des syndromes d’hyperactivité des nerfs crâniens doit permettre de poser les indications opératoires sur des bases anatomopathologiques objectives, plutôt que sur les seules préférences des équipes médicochirurgicales. Matériel et méthode.– D’après notre expérience de l’IRM chez 1200 patients porteurs de névralgie trigéminale, 180 de spasme hémifacial, 25 de névralgie vago-glossopharyngienne, opérés par décompression vasculaire, 3 séquences sont déterminantes pour une identification fiable des CVN. Résultats ou cas rapporté.– (1) La séquence 3D-T2-haute-résolution (Ciss, Drive, Fiesta. . .), par sa bonne résolution spatiale, donne des images fines, avec un excellent contraste entre le LCS (en hypersignal) et les structures vasculonerveuses (en hyposignal), c’est-à-dire une cisternographie performante. Ses limites sont l’absence de différentiation de signal, non seulement entre artères/veines, mais aussi entre vaisseaux/nerfs. (2) L’Angio-RM-time of flight (TOF) visualise bien les vaisseaux à circulation rapide, préférentiellement les artères, alors que les tissus environnants, stationnaires, ont un signal faible. La visibilité du réseau veineux peut être supprimée par une bande de présaturation supérieure. Les reconstructions sont réalisées en maximum intensity projection (MIP) ; l’analyse du système vertébrobasilaire bénéficie de la suppression du réseau carotidien. (3) La séquence 3D-TI-gadolinimum en coupes fines donne des images où les nerfs sont visibles en signal intermédiaire, par rapport au LCS en hyposignal et aux vaisseaux en hypersignal. Conclusion.– L’association des 3 séquences est nécessaire à une bonne visualisation des CVN. L’anatomie fine des nerfs crâniens s’étudie en 3D-T2haute-résolution. La séquence 3D-T1-gadolinium permet de visualiser artères et veines. Les veines sont identifiées par déduction, ces dernières n’apparaissant pas à l’IRM-TOF avec bande de présaturation. Faite de fac¸on rigoureuse, l’exploration IRM a un taux de sensibilité de 96,7 %. doi:10.1016/j.neuchi.2009.08.042 O42

Stimulation du nerf occipital dans la prise en charge des algies vasculaires de la face (AVF) pharmacorésistantes. Étude pilote prospective chez 5 patients

J.-C. Sol ∗ , N. Fabre , S. Fowo , N. Cantagrel , E. Moyse , J.C. Verdié , Y. Lazorthes , J. Lagarrigue Toulouse, France ∗ Auteur correspondant.

Introduction.– Au cours de ces 10 dernières années, les techniques de neuromodulation ont amené un nouvel espoir dans la prise en charge des AVF chroniques pharmacorésistantes. La stimulation hypothalamique est une technique invasive

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Rôle de l’infiltration péridurale dans le traitement des hernies discales G. Nohra ∗ , A. El-Helou , J.-C. Lahoud , S. Chamandy CHU Notre-Dame-du-Secours, Byblos, Liban ∗ Auteur correspondant.

Introduction.– La lombalgie et la lombosciatalgie représentent une des principales causes d’absentéisme et d’arrêt de travail, le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’infiltration péridurale dans le traitement des hernies discales lombaires rebelles au traitement médical. Matériel et méthode.– Entre février 2004 et juillet 2008, nous avons mené une étude prospective sur 115 patients se présentant pour une lombosciatique. Les critères d’inclusion étaient : âge supérieur à 18 ans, sciatique rebelle à un traitement médical bien conduit, l’absence de maladie concomitante sévère et la présence à l’imagerie d’une hernie concordante avec la symptomatologie. Tous les malades devaient recevoir 3 infiltrations péridurales à 10 jours d’intervalle. Tous les malades étaient revus à 1 mois après la dernière infiltration, à 6 mois et interrogé par 1 questionnaire portant sur la qualité de vie (SF 36, QOL 0.05) et l’échelle visuelle analogue à la fin de l’étude. Résultats ou cas rapporté.– Nous avons pu compléter l’étude sur 100 patients des 115. La durée moyenne du suivi était de 16,6 mois (6 à 45 mois), l’âge moyen des malades était de 53 ans, 13 % des patients ont eu besoin d’un second cycle de 3 infiltrations entre 8 et 24 mois. Le taux de complication était de 1 %, l’échelle visuelle analogue est passée de 8,26 en préinfiltration à 2,37 en post-infiltration, le score SF était de 68,2 à 16,6 mois de suivi ; 32 % des malades avaient un échec de l’infiltration et ont nécessité un traitement chirurgical. Conclusion.– L’infiltration péridurale représente une modalité thérapeutique intéressante dans les hernies discales rebelles au traitement médical. Elle pourrait permettre d’éviter la chirurgie dans 68 % des cas. doi:10.1016/j.neuchi.2009.08.044

Session : Rachis O44

La cinématique du rachis cervical après arthroplastie : évaluation en flexion–extension et inclinaison latérale