Stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique dans la maladie de Parkinson : à propos de 9 cas

Stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique dans la maladie de Parkinson : à propos de 9 cas

A134 revue neurologique 170s (2014) a128–a134 Informations comple´mentaires.– Soutien financier de la Fondation Michael J. Fox. http://dx.doi.org/10...

89KB Sizes 0 Downloads 140 Views

A134

revue neurologique 170s (2014) a128–a134

Informations comple´mentaires.– Soutien financier de la Fondation Michael J. Fox. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.360

C15

Stimulation ce´re´brale profonde du noyau sous-thalamique dans la maladie de Parkinson : a` propos de 9 cas O. El Ouali *, M. El Machkour, F. Belahsen, O. Messouak Neurologie, CHU Hassan II, 30000 Fe`s, Maroc *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. El Ouali) Mots cle´s : Maladie de Parkinson ; Stimulation ce´re´brale profonde ; Noyau sous-thalamique Introduction.– Nous proposons une analyse re´trospective de 09 patients suivis pour maladie de Parkinson au CHU de Fe`s et traite´ par stimulation ce´re´brale profonde bilate´rale du noyau sous-thalamique entre mars 2010 et janvier 2013. Objectifs.– Le but de ce travail est d’e´tudier l’e´volution clinique et l’efficacite´ de la stimulation e´lectrique du noyau sous-thalamique chez nos patients.

Me´thodes.– Notre se´rie comprend trois femmes et six hommes. Tous les patients pre´sentent les caracte´ristiques cliniques, e´volutive, et de re´ponse a` la levodopa typique de la maladie de Parkinson et sont insuffisamment controˆle´s par le traitement pharmacologique disponible. L’aˆge moyen de nos patients est de 59,2 ans (34–65). La dure´e moyenne de la maladie est de 17 ans (08–27 ans). L’aˆge moyen de de´but est 40,4 ans (extreˆmes : 27–57 ans). Re´sultats.– Nos patients ont e´te´ e´value´s avec le meˆme protocole, avant et apre`s la chirurgie. L’e´valuation des patients en pre´ope´ratoire a e´te´ effectue´e a` la fois en « OFF » et en « ON » me´dicaments et a inclus l’e´valuation de la partie III de l’UPDRS, les stades de Hoehn et Yahr et l’e´chelle de Schwab et England. Discussion.– La comparaison des scores cliniques pre´- et postope´ratoires a montre´ une ame´lioration significative apre`s la chirurgie. Il y avait une ame´lioration significative de des stades de Hoehn et Yahr chez tous nos patients. La comparaison de l’e´tat pre´ope´ratoire « OFF » me´dicaments et postope´ratoire « OFF » me´dicaments/« ON » Stimulation a montre´ une ame´lioration de 64 % du score UPDRS moteur. Conclusion.– Une e´valuation postope´ratoire a` long terme serait d’un grand inte´reˆt pour e´valuer si un effet be´ne´fique durable va persister chez nos patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.361