Syndrome de Trousseau : à propos de 17 cas

Syndrome de Trousseau : à propos de 17 cas

Affiches scientifiques 75,40 % des patients ont été opérés par thoracotomie postérolatérale contre 27,50 % par VATS et 2,10 % seulement des patients ont...

237KB Sizes 4 Downloads 93 Views

Affiches scientifiques 75,40 % des patients ont été opérés par thoracotomie postérolatérale contre 27,50 % par VATS et 2,10 % seulement des patients ont été opérés par thoracotomie antérolatérale. La kystectomie a été réalisée pour 206 kystes (soit 87,3 % des cas). La périkystectomie pour 60 kystes soit 25,4 % des cas. Le traitement de la cavité résiduelle avec capitonnage et aveuglement des fistules a été réalisé pour 178 des kystes soit 75,4 % des cas. Trente-deux patients avaient bénéficié d’un traitement radical : 24 résections atypiques, 7 lobectomies et une seule pneumonectomie gauche chez une patiente ayant eu plusieurs récidives. Les suites opératoires étaient simples dans 86,90 % des cas. Aucun décès n’a été rapporté. Conclusion Le kyste hydatique est une pathologie fréquente. La chirurgie est le traitement de choix. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.305 301

Syndrome de Trousseau : à propos de 17 cas R. Azzeddine ∗ , L. Achachi , A. Rhanim , A. Jniene , M. Elftouh , L. Herrak Service de pneumologie, hôpital Ibn-Sina, faculté de médecine, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Azzeddine) Introduction L’embolie pulmonaire (EP) qui est souvent de nature fibrinocruorique, est une maladie fréquente et grave. Elle constitue une urgence médicale pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Le lien entre cancer et thrombose était surtout connu lors de cancers évolués notamment à un stade métastatique, mais il est aujourd’hui admis que l’épisode thrombotique peut être révélatrice d’un cancer occulte, définissant le syndrome de Trousseau, et posant le problème de la recherche du cancer occulte. Le but de notre travail est d’étudier la prévalence et les caractéristiques des cancers occultes chez des patients admis pour une embolie pulmonaire. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service de pneumologie de l’hôpital Ibn-Sina de Rabat, durant 44 mois (janvier 2016—août 2019), concernant tous les cas hospitalisés pour une embolie pulmonaire avec découverte d’un cancer occulte. Résultats Cent vingt-six patients sont pris en charge pour embolie pulmonaire, un cancer occulte a été découvert chez 17 patients (13,5 %), l’âge moyen de nos patients était de 58,4 ans (extrêmes 36—80 ans), une prédominance masculine est notée dans 64,7 %, le tabagisme est retrouvé dans 70 %, les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée (92 %), les douleurs thoraciques (69 %), les hémoptysies (30 %), une pleurésie a été retrouvée dans 23 % des cas. Le diagnostic de l’embolie pulmonaire était confirmé par l’angioscanner thoracique (100 %), objectivant une obstruction droite dans 35 %, gauche 23,5 % et bilatérale dans 41 % des cas, l’embolie était massive avec signes de gravité dans 17 % des cas. Tous nos patients ont bénéficié d’un bilan étiologique de l’embolie pulmonaire, objectivant la prédominance d’un cancer pulmonaire dans 53 % des cas, dont 55 % d’adénocarcinome, 22 % carcinome épidermoïde, 11 % sarcome histiocytaire et 11 % de tumeur carcinoïde, une carcinose péritonéale (17,6 %), un cancer gynécologique (17,6 %) dont 66 % d’adénocarcinome ovarien et 33 % cancer de l’endomètre, une hémopathie (5,8 %), tumeur cérébrale glioblastome (5,8 %). Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement anticoagulant à dose curative, 3 patients ont bénéficié d’une thrombolyse en urgence, l’évolution a été marquée par la survenue de 7 décès (41 %). Conclusion Compte tenu de la fréquence des cancers révélés dans cette étude, la recherche d’un cancer en cas d’embolie pulmonaire idiopathique apparaît contributive, nous insistons à travers notre travail sur la nécessité de réaliser un bilan étiologique exhaustif

141 devant toute embolie pulmonaire à la recherche d’une néoplasie sous-jacente. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.306 302

Médiastinite fibreuse chronique : à propos de 3 cas H. Ben Ataya 1,∗ , L. Achachi 2 , L. Herrak 2 , M. Ftoh 2 , A. Jniene 2 , A. Rhanim 2 1 Service de pneumologie, hôpital Ibn-Sina-Rabat, université Mohamed V, Rabat, Salé, Maroc 2 Service de pneumologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Ben Ataya) Introduction La médiastinite fibreuse chronique est un désordre bénin rare, résultant d’un processus scléreux du tissu médiastinal avec survenue de compression, d’obstruction, voir une infiltration des organes médiastinaux, il constitue la première étiologie bénigne du syndrome cave supérieur (SCS). Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, réalisée au service de pneumologie du centre hospitalier universitaire Ibn-Sina, sur une période de 4 ans, s’étalant de janvier 2016 à juin 2019 incluant 3 patients hospitalisés pour sd cave sup et diagnostiqués médiastinite fibreuse. Résultats Trois patients, 2 femmes et 1 homme, l’âge moyen est de 40 ans, un antécédent de diabète a été retrouvé chez (1 cas), une thyroïdectomie totale chez (1 cas), ils étaient admis pour bilan de magmas d’ADP médiastinale chez (2 patients) et masse médiastinales chez (1 cas), le délai moyen d’apparition des signes est de 1 an, à type de dyspnée (3 cas), toux sèche (3 cas), hémoptysie (1 cas), l’examen physique note un syndrome cave supérieur (3 cas), La Rx de thorax a montré un élargissement médiastinale chez les 3 cas, la TDM thoracique met en évidence une masse médiastinale tissulaire hétérogène avec calcifications chez (1 cas), magmas d’ADP médiastinales chez (2 cas), l’endoscopie bronchique est normale. Une médiastinoscopie a été réalisée dans (3 cas), les biopsies sont revenues en faveur de médiastinite fibreuse chronique. Le traitement médical par corticothérapie orale est indiqué chez (2 cas), la corticothérapie et le traitement antibacillaire chez une patiente. La médiastinite fibrosante est une affection rare provoquée par une prolifération fibro-inflammatoire due probablement à une réponse immunologique anormale d’origine le plus souvent infectieuse (tuberculose, histoplasmose) entraînant un engainement avec envahissement et compression des structures de basse pression : VCS, veines pulmonaires, artères pulmonaires. Conclusion La médiastinite fibreuse chronique est une affection rare, l’imagerie grâce à la TDM et IRM permet une approche diagnostique, celui-ci reste histologique afin d’éliminer toute cause néoplasique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.307 303

Place de la chirurgie dans la prise en charge de la tuberculose thoracique à Madagascar N.N.M. Razafimanjato ∗ , T.D.N. Ravelomihary , M. Ravoatrarilandy , A.T. Rajaonera , H.J.L. Rakotovao Faculté de médecine, Antananarivo, Madagascar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N.N.M. Razafimanjato) Introduction La tuberculose reste une constante actualité dans un pays à faible ressource comme Madagascar. La chirurgie ne