Traitement de la dermatosis papulosa nigra par laser KTP

Traitement de la dermatosis papulosa nigra par laser KTP

S326 Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : http://...

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S326 Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.551. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.551. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.551 P377

Traitement de la dermatosis papulosa nigra par laser KTP夽 A. Servy ∗ , M. Naouri Centre laser et dermatologique, Nogent-sur-Marne, France ∗ Auteur correspondant. Introduction La dermatosis papula nigra est une dermatose plus fréquente sur les peaux foncées. Il s’agit de petites kératoses séborrhéiques localisées sur le visage, pouvant être à l’origine d’un préjudice esthétique important. Matériel et méthodes Étude rétrospective reprenant les cas de dermatosis papulosa nigra traités par laser entre mai 2015 et mai 2017 au centre laser de Nogent sur Marne. Le laser utilisé était le laser KTP Aura (Cutera, États-Unis) avec les paramètres suivants : PAM 1 mm, fluence 10 à 20 J/cm2 , durée d’impulsion 5 à 20 ms, 2 à 6 Hz Une fluence moindre et une durée d’impulsion plus élevée étaient appliqués sur les patients de phototype foncé. Un test était alors réalisé lors de la consultation préalable afin d’évaluer la tolérance. Les séances étaient espacées d’1 mois. Les soins postinterventionnels comprenaient l’application de crème cicatrisante (Cicabio 50+, Bioderma, France) pendant 15 à 30 jours et de clobétasol 0,05 % pendant 72 h. Résultats Douze patients venant de diverses régions du monde étaient traités. Une atténuation de 70 à 100 % des lésions était observée avec une satisfaction élevée des patients. Le traitement était bien toléré avec une restitution ad integrum chez 10 patients en moins d’un mois, 1 hypopigmentation chez 1 patient africain résolutive en 1 mois et 1 hyperpigmentation post inflammatoire chez une patiente asiatique résolutive en 3 mois (Fig. 1). Discussion Le traitement de la dermatosis papulosa nigra est une demande fréquente. Le laser KTP souvent utilisé dans le domaine vasculaire a également la caractéristique d’une absorption importante par la mélanine d’où une action thermique très superficielle sur les lésions. Cette spécificité limite de fait le risque d’effets secondaires pouvant apparaître avec d’autres techniques moins sélectives comme la cryothérapie, l’électrocoagulation ou le laser CO2 . Conclusion Le laser KTP est un traitement sûr et efficace de la dermatosis papula nigra. Mots clés Dermatosis papula nigra ; Laser KTP Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.552. Déclaration de liens d’intérêts A. Servy a un conflit d’intérêt avec L’Oréal ; M. Naouri a un conflit d’intérêt avec Deleo. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.552. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.552 P378

Sarcoïdose cutanée réfractaire traitée par anti-TNF␣ : à propos de 5 cas

JDP 2017 C. Duretz ∗ , M. Bataille , A. Le Guern , D. Lebas , A. Lasek , P. Modiano Dermatologie, hôpital Saint-Vincent de Paul, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Introduction La sarcoïdose est une granulomatose d’étiologie indéterminée. Les manifestations dermatologiques s’observent dans environ 25 % des cas. Les options thérapeutiques pour la sarcoïdose cutanée sont limitées et le traitement des formes étendues et/ou affichantes est mal codifié. Voici notre expérience relative aux anti-TNF␣ pour 5 patients atteints de sarcoïdose cutanée en échec de traitement. Observations Cinq patients (3 hommes et 2 femmes), avec un âge moyen de 53 ans [38—66], présentant une sarcoïdose cutanée affichante et réfractaire à plusieurs traitements (méthotrexate, antipaludéens de synthèse [APS], tacrolimus topique et corticothérapie générale), étaient traités par infliximab (n = 4) ou adalimumab (n = 1). Les formes cliniques correspondaient aux lésions suivantes : lupus pernio (n = 1), papules seules (n = 1), papules et nodules (n = 1), papules et plaques (n = 2). Quatre patients avaient une atteinte du visage et un patient présentait des lésions sur un tatouage étendu du dos. L’indication des anti-TNF␣ était exclusivement cutanée chez 4 patients et cutanéo-articulaire chez 1 patient. La réponse aux anti-TNF␣ était évaluée au cours du traitement par le même clinicien en référence aux photographies initiales. Une évolution rapidement favorable était notée chez tous les patients. Ils demeuraient en rémission clinique complète et prolongée sous traitement avec un suivi médian de 60 mois [4—84]. Seule persistait une hyperpigmentation post-inflammatoire résiduelle chez les 2 patients de phototype VI. Aucun effet indésirable n’était survenu. Discussion L’impact psychosocial des lésions dermatologiques de sarcoïdose peut affecter négativement la qualité de vie des patients, justifiant alors d’un traitement. Sont habituellement proposés les dermocorticoïdes, le thalidomide, les APS et les immunosuppresseurs (IS). Notre série suggère une efficacité rapide et prolongée des anti-TNF␣, sans complication notable. Plusieurs publications de cas isolés ou petites séries rapportent l’efficacité des anti-TNF␣ pour le traitement des sarcoïdoses réfractaires. Cependant, il est constaté des complications infectieuses et des rechutes fréquentes à l’arrêt du traitement. Dans notre série, la bonne tolérance est liée à l’absence de corticothérapie ou IS concomitant, puisqu’il s’agit d’atteinte principalement cutanée. Compte tenu des résultats de nos observations et des données physiopathologiques connues sur la sarcoïdose, nous suggérons de poursuivre ce traitement à long terme, comme cela est déjà le cas dans le psoriasis, pour prévenir le risque de récidive. Conclusion Les anti-TNF␣ semblent être un traitement efficace, durable et bien toléré de la sarcoïdose cutanée, permettant de le proposer en seconde ligne en cas d’échec des DMARDs. Ces résultats mériteraient d’être confirmés par une étude contrôlée, sur une cohorte de plus grande taille. Mots clés Anti-TNF ; Sarcoïdose cutanée Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.553 P379

Utilisation de régimes d’éviction et médecines alternatives chez les patients atteints de psoriasis : une enquête nationale M. Ariane 1,∗ , E. Estève 2 , A.-C. Fougerousse 3 , M. Avenel-Audran 4 , N. Quiles-Tsimaratos 5 , L. Mery-Brossard 6 , C. Pauwels 7 , T. Le Guyadec 8 , M. Bastien 9 , A.-L. Liégeon 10 , V. Pallure 11 , C. Girard 12 , M. Alexandre 13 , B. Khatibi 14 , C. Poiraud 15 , F. Maccari 16 , M. Amy de la Breteque 1 , M.-L. Sigal 1 , A. Beauchet 17 , E. Mahé 1 , GEM RESOPSO