SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 308–311 somatotrope précédant l’apparition des adénomes, actuellement recherchée par immunohistochimie. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.059 CO-008
Traitement par témozolomide des tumeurs hypophysaires agressives et carcinomes hypophysaires : résultats à court et long terme à partir d’une cohorte franc¸aise de 31 patients H. Lasolle a,∗ , F. Castinetti (Pr) b , C. Cortet (Pr) c , L. Cloix (Dr) d , M. Batisse-Lignier (Dr) e , F. Bonnet (Pr) f , N. Bourcigaux (Dr) g , O. Chabre (Pr) h , P. Chanson (Pr) i , B. Delemer (Pr) j , C. Lebrun-Frenay (Dr) k , C. Garcia (Dr) l , Y. Reznik (Pr) m , F. Schillo (Dr) n , L. Taillandier (Pr) o , R. Desailloud (Pr) p , J.L. Sadoul (Pr) q , P. Caron (Pr) r , G. Raverot (Pr) a a Hospices civils de Lyon, Lyon, France b Hôpital de la Timone, CHU de Marseille, Marseille, France c Hôpital Claude-Huriez, CHU Lille, Lille, France d Hôpital Bretonneau, CHU de Tours, Tours, France e Hôpital Gabriel-Montpied, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France f CHU de Rennes, Rennes, France g Hôpital Saint-Antoine, AP–HP, Paris, France h CHU de Grenoble, Grenoble, France i Hôpital de Bicêtre, AP–HP, Le Kremlin-Bicêtre, France j Hôpital Robert-Debré, CHU de Reims, Reims, France k Hôpital de L’Archet, CHU de Nice, Nice, France l Hôpital Bégin, Paris, France m CHU de Caen, Caen, France n Hôpital Jean-Minjoz, CHU de Besan¸ con, Besan¸con, France o CHU de Poitiers, Poitiers, France p CHU d’Amiens, Amiens, France q Hôpital de L’Archet, CHU de Nice, Nice, France r Hôpital Larrey, CHU de Toulouse, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Lasolle) Introduction Le traitement par témozolomide permet une réponse dans 40 à 50 % des tumeurs hypophysaires agressives ou carcinomes, les données à long terme restent rares. Objectif Étudier la réponse précoce (3–6 cycles) et le devenir des patients traités par témozolomide en France à partir d’une enquête rétrospective. Résultats Trente et un patients (F/M = 10/21) : 20 adénomes, 11 carcinomes, 16ACTH, 10PRL, 2GH, 2GH/PRL, 1 non fonctionnel ont bénéficié d’une médiane de 6 cycles (3–24), avec un suivi médian de 18 mois (0–72) après la fin du traitement. La tolérance était correcte (thrombopénie n = 4 ; pancytopénie n = 3). L’âge médian au diagnostic était 40,5 ans (13–76), le délai avant traitement de 6 ans (0–18). Tous les patients ont bénéficié d’une radiothérapie, 27/31 d’une exérèse chirurgicale (1–5). Le TMZ a été initié à la dose de 150–200 mg/j 5 jours par mois, associé à une radiothérapie dans 5 cas. La réponse initiale était bonne : 17/31 (54,8 %), avec des taux similaires entre ACTH (56 %), PRL (50 %), plus importants pour les adénomes (65 %) que les carcinomes (36 %). En fin de traitement, une réponse se poursuivait chez 12/17 après 7,5 (5–24) cycles, 3 patients (ACTH) étaient toujours en rémission après 24 mois (12–36). Tous les seconds essais de témozolomide ont été des échecs (n = 6). Il n’y avait pas de réponse après 5,5 (3–18) cycles chez les 14 non répondeurs avec un taux de décès de 8/14 cas résistants comparativement à 2/17 répondeurs. Conclusion La réponse initiale au témozolomide est satisfaisante mais le maintien du contrôle tumoral sur le long terme rare. La meilleure stratégie thérapeutique pour ces tumeurs hypophysaire reste à définir. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.060
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Les patients présentant une pathologie de la GH sont-ils classés de la même manière quand on utilise des kits différents ? M. Mavromati (Dr) a,∗ , A. Arnoux b , S. Brailly-Tabard (Dr) c , C. Massart (Dr) d , J.C. Souberbielle (Dr) e , P. Chanson (Pr) a a Service d’endocrinologie et des maladies de la reproduction, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France b Unité de recherche clinique Paris-Sud, Le Kremlin-Bicêtre, France c Unité d’hormonologie, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France d Unité fonctionnelle d’hormonologie, service de biochimie, pôle de biologie, CHU Pontchaillou, Rennes, France e Laboratoire d’explorations fonctionnelles, hôpital Necker–Enfants-Malades, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Mavromati) Le dosage d’IGF-1 est indispensable au diagnostic et au suivi des patients présentant une pathologie de la GH. Pourtant, son interprétation dépend de la technique de dosage utilisée. Objectif Comparer les résultats des dosages d’IGF-1 effectués avec 6 kits dans une cohorte de patients présentant une pathologie de la GH. Patients et méthodes L’étude VARIETE a permis d’établir des valeurs « normatives » de l’IGF-1 sur une population de 1000 sujets normaux de diverses tranches d’âge avec 6 kits de dosage différents (XL Diasorin, ISYS, Immulite 2000, Mediagnost E20, Mediagnost R22 et Cisbio) et d’obtenir des Z-scores. Des dosages d’IGF-1 ont été réalisés au moyen des 6 kits chez 104 patients présentant une acromégalie ou un déficit en GH, traités ou non. Les résultats ont été classés en valeur haute, normale ou basse selon les normes établies pour chaque méthode. Nous avons analysé les concordances des classements d’un kit à l’autre et les concordances entre les classements obtenus avec les normes de VARIETE et les normes données par chaque fabricant. Résultats Exprimé en kappa, les concordances entre les kits, basées sur les valeurs de référence de VARIETE vont de 0,50 (concordance modérée) à 0,83 (concordance excellente). Pour les concordances entre les classements VARIETE/fabricant, les kappa sont les suivants : 0,58 (Liaison) ; 0,68 (ISYS) ; 0,71 (Immulite) ; 0,73 (Mediagnost E20) ; 0,72 (Mediagnost R22) ; 0,88 (Cisbio). Conclusion Notre étude montre que la concordance des classements des patients en fonction des kits est très variable, en particulier dans les valeurs proches de la normale. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.061 CO-010
Prévalence à 12 mois, évolution et facteurs prédictifs des déficits hypophysaires après hémorragie méningée anévrysmale ou idiopathique C. Trinel (Dr) a,∗ , L. Thines (Dr) b , G. Soto Ares (Dr) c , W. Karrouz (Dr) a , J.P. Lejeune (Pr) b , C. Cortet-Rudelli (Dr) a a Service d’endocrinologie CHRU Lille, Lille, France b Service de neurochirurgie CHRU Lille, Lille, France c Service de neuroradiologie CHRU Lille, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Trinel) Introduction Les hémorragies méningées constituent une cause rare mais potentiellement sous-estimée d’hypopituitarisme. Les études à ce sujet utilisent des critères diagnostiques divers et trouvent des prévalences variables. Objectifs Évaluation de la prévalence des déficits hypophysaires 12 mois après hémorragie méningée, cinétique d’apparition des déficits, facteurs prédictifs cliniques ou radiologiques. Méthode Étude prospective, menée sur une cohorte de patients âgés de 18 à 70 ans traités au CHRU de Lille pour hémorragie méningée par rupture d’anévrysme ou idiopathique entre 2009 et 2012.