Tuberculose au cours de l’infection à VIH dans un pays à ressources limitées : diagnostic et réponse au traitement

Tuberculose au cours de l’infection à VIH dans un pays à ressources limitées : diagnostic et réponse au traitement

Affiches scientifiques — 2e partie les patients pendant leur hospitalisation. L’évolution est favorable dans 15 cas. Deux patients sont perdus de vue. L...

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Affiches scientifiques — 2e partie les patients pendant leur hospitalisation. L’évolution est favorable dans 15 cas. Deux patients sont perdus de vue. Les patients diabétiques représentent un groupe à risque aux infections et notamment la tuberculose justifiant une éducation et un dépistage en cas de contage tuberculeux ou de signes d’appel atypiques. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.948 660

Toxidermie secondaire aux antibacillaires : à propos de 2 cas L. Maliki , G. Hamzaoui , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc Introduction.— Les réactions d’hypersensibilité au traitement antibacillaire sont rares, mais lorsqu’elles surviennent, elles induisent des difficultés thérapeutiques. Nous en rapportons 2 cas. Observation 1.— Patient de 57 ans mis sous traitement antibacillaire à base de 2SHRZ/7RH pour bronchopneumonie tuberculeuse non confirmée. L’évolution a été marquée par l’apparition 40 jours après d’une desquamation cutanée et atteinte de la muqueuse buccale. Le traitement antibacillaire a été arrêté jusqu’à amélioration des lésions sous corticothérapie et antihistaminique. Il a été réintroduit ensuite en commenc ¸ant par le moins incriminé soit : isoniazide, pyrazinamide, streptomycine selon un schéma de réintroduction sur trois jours pour chacun. La rifampicine a été introduite selon le schéma de Davidson en commenc ¸ant par 1 mg et en doublant la dose chaque 45 minutes jusqu’à atteindre le quart de la dose le premier jour puis la moitié le deuxième jour pour arriver à la dose complète le troisième jour. Observation 2.— Patient de 56 ans mis sous traitement antibacillaire à base de 2RHZE/4RH pour tuberculose pulmonaire confirmée. Il a présenté après 15 jours du début de traitement une éruption bulleuse généralisée prurigineuse. Le traitement antibacillaire a été arrêté jusqu’à disparition des lésions, puis réintroduit en commenc ¸ant par l’isoniazide, puis l’éthambutol qui a déclenché la réaction cutanée et a été substitué par la streptomycine. Ensuite, le pyrazinamide a été réintroduit sans incident suivi de la rifampicine. Conclusion.— L’hypersensibilité aux antibacillaires ne doit pas constituer un handicap à la poursuite du traitement. Le protocole de désensibilisation diffère en fonction du contexte clinique. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.949

A213 67 patients (57,8 %) et extrapulmonaires pour 49 patients (42,2 %). Les localisations extrapulmonaires étaient : ganglionnaire (18,1 %), pleurale et/ou péricardique et/ou péritonéale (10,3 %), neuromeningées (5,2 %), ostéoarticulaires (4,3 %) et disséminées (4,3 %). Le délai moyen de mise sous traitement après l’admission était de 22 jours. La durée moyenne d’hospitalisation dans le service était de 31,6 jours. La guérison a été obtenue chez 51,7 % des patients, et 39,6 % sont décédés tandis que 3,4 % sont perdus de vue et que le traitement a été interrompu dans 5,3 % des cas pour effets secondaires majeurs. Cette étude rappelle la nécessité d’instaurer rapidement les méthodes diagnostiques de la tuberculose dans les pays de forte prévalence de l’infection à VIH et à ressources limitées pour contribuer à réduire considérablement les hospitalisations et la mortalité des personnes infectées par le VIH. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.950 662

Causes des décès au service de pneumologie du CHU de Bouaké J.C. Anon , M. N’dhatz-Sanogo , H.V. Achi , H. Djè Bi , M.F. Silué Service de pneumologie, CHU Bouaké, Abidjan, Côte d’Ivoire Introduction.— Structure de référence pour les régions centre-nord, le service de pneumologie du CHU de Bouaké a repris ses activités après la période post-crise. Objectifs.— Déterminer les facteurs de létalité chez les patients hospitalisés au PPH de Bouaké. Méthodologie.— Étude rétrospective, transversale, basée sur l’analyse des dossiers de patients admis au PPH en 2010. Les caractéristiques sociodémographiques et la prévalence des pathologies chez les patients décédés ont été notées. Résultat.— Soixante-quinze cas de décès (26 %) sur 289 patients hospitalisés ont été colligés. La tuberculose (44 %) est au 1er rang, suivie des pneumopathies (22 %), des pleurésies (8 %), du pneumothorax (1,3 %) et des cancers bronchopulmonaires (1,3 %). La prévalence de l’infection VIH est estimée à 59 %. Conclusion.— La co-infection tuberculose et VIH constitue le principal facteur de létalité. D’où la nécessité d’une prise en charge conjointe et correcte de ces pathologies. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.951

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Tuberculose au cours de l’infection à VIH dans un pays à ressources limitées : diagnostic et réponse au traitement

Traitement de la tuberculose active : étude comparative de 2 schémas thérapeutiques utilisant les drogues séparées ou l’association de drogues fixes

G. Badoum a , E.A. Diendéré b , L. Ilboudo b , G. Ouédraogo a , Y.J. Drabo b a Service de pneumologie, CHU Yalgado-Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso b Service de médecine Interne, CHU Yalgado-Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso La tuberculose est la première infection opportuniste des pays à forte prévalence VIH. Le diagnostic des formes pulmonaires à microscopie négative ou extrapulmonaire reste difficile dans un contexte de faibles ressources conduisant à l’instauration d’un traitement antituberculeux probabiliste dans de nombreuses situations. L’objectif de ce travail a été d’étudier les aspects diagnostics de la tuberculose pulmonaire à microscopie négative ou extrapulmonaire de l’adulte au cours de l’infection à VIH et d’évaluer la réponse au traitement antituberculeux de ces cas au Burkina Faso. La réponse clinique au traitement correspondait à la disparition de la fièvre et à l’amélioration de l’état clinique du patient. Les localisations tuberculeuses suspectes étaient pulmonaires pour

E. Kotti , H. Daghfous , O. Kahloul , F. Tritar Service de pneumologie, pavillon C, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— L’utilisation de l’association de drogues fixes (ADF) dans le traitement de la tuberculose (TB) est de plus en plus recommandée. Ce traitement permet de réduire le nombre de comprimés consommés par jour et d’assurer une meilleure compliance. But.— Comparer l’efficacité et la tolérance du traitement par l’ADF par rapport au traitement standard. Matériel et méthodes.— Cent vingt patients (70 hommes et 50 femmes âgés en moyenne de 40 ans (15—84 ans) ont été répartis en 2 groupes : 1er groupe (G1 = 66) patients traités par l’ADF : isoniazide (H) 75 mg + rifampicine (R) 150 mg + ethambutol (E) 275 mg et pyrazinamide (Z) 400 mg et un 2e groupe témoin (G2 = 54) patients traités par les médicaments anti-TB séparés. Résultats.— Selon la présentation radio-cliniques, les 2 groupes étaient comparables. La localisation pulmonaire de la TB était