Un antigrippe contre Ebola ?

Un antigrippe contre Ebola ?

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C Coll Colloque ue COR CORA CO ATA La femme enceeinte, suivi biologique et cclinique au quotidien diabétologie

Insuline lente française : l’une chasse l’autre

Elle est annoncée comme plus efficace encore que la précédente : Lantus®, également un best-seller aux USA. Lantus® est actuellement l’insuline la plus prescrite dans le monde (2,7 milliards de dollars en 2014), soit 30 % des revenus de la R & D de Sanofi, selon les analystes. La nouvelle insuline, plus efficace encore, s’administre une fois par jour seulement, pour les diabétiques de type 1, comme pour les diabétiques de type 2, de loin les plus nombreux. Pour les observateurs, cette nouvelle insuline est considérée comme l’un

des produits les plus importants du pipeline de Sanofi, dont on s’attend qu’il convertisse le plus vite possible à Toujeo® les usagers de Lantus® : celle-ci est sur le point de perdre son exclusivité aux USA, où un concurrent n’attend que cela pour lancer son générique. D’après les estimations, l’insuline est prescrite chaque année à un million de plus de patients aux USA, qui connaissent une expansion régulière des deux formes de diabète. Insuline glargine, comme son prédécesseur, Toujeo® a le triple de sa concentration et a été développée pour relarguer plus graduellement son principe actif : c’est une insuline à libération prolongée, qui assure la même maîtrise (en anglais : control) de la glycémie, avec une réduction significative des épisodes d’hypoglycémie.

Colloque CORATTA Journée Techn nicien de LBM et accréditation, éévaluation par le COFRAC et org ganisation des postes techniques, im mpacts, points-clés, maîtrise de la paillasse p © Sophia Winters

Bien implanté aux USA, le laboratoire français Sanofi et sa Division Sanofi Diabète viennent d’obtenir l’agrément de la Food & Drug Administration (l’ANSM américaine) pour y commercialiser la nouvelle insuline lente Toujeo®.

Rappel : on évalue le nombre mondial de diabétiques à plus de 370 millions, selon la Fédération internationale du diabète (IDF), dont 90 à 95 % de diabétiques de type 2. Chez ces derniers, initialement traités par des antidiabétiques oraux (ADO), l’insulinothérapie peut devenir nécessaire quand le diabète n’est plus équilibré par les ADO. | Y.-M. D.

American Diab betes Association Scientific sessions

European Academy of allergy and a clinical immunology/EAACI

ACHEMA 2015

infectiologie

Un antigrippe contre Ebola ? Lors de la Conférence sur les rétrovirus et les maladies opportunistes (CROI) à Seattle, a été décrite l’étude JIKI en Guinée évaluant la capacité d’une molécule, le favipiravir, à réduire la mortalité de la maladie à virus Ebola (MVE) en réduisant la charge virale au début de la maladie. Le favipiravir (Laboratoire Toyama), traitement de l’infection grippale sévère, est un inhibiteur de la nucléoside-polymérase à activité limitée ici. Il n’a pas d’impact sur une charge virale élevée avec insuffisance rénale sévère. Avec l’épidémie de MVE en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone), on a exploré la pharmacopée à la recherche de médications susceptibles d’agir sur le virus, parallè-

lement aux soins de support intensifs qui sont l’essentiel de la prise en charge de la MVE [notamment perfusions pour compenser les pertes liquidiennes dues à l’infection]. Le favipiravir était l’un de ces agents potentiels car la molécule a montré in vitro une activité puissante contre le virus et des résultats encourageants sur des modèles animaux, a précisé à Seattle le Dr Martin Malvy (INSERM U897, CHU de Bordeaux). JIKI a été menée dans 4 centres médicaux en Guinée chez 80 patients à partir de l’âge de 1 an : 11 enfants et 69 adultes, positifs en PCR pour le virus Ebola. Le premier jour les adultes ont reçu d’abord 2 400 mg, puis 2 400 mg à H8 et 1 200 mg à H16, puis 1 200 mg/j pendant 9 jours. Les enfants ont été traités en fonction du poids corporel

(ils devaient peser au moins 10 kg). On note chez les adultes ayant la charge virale la plus haute une mortalité de 93 % et de 0 à 15 % chez les adultes ayant les charges virales les plus basses, selon évaluation du cycle-seuil (cycle threshold) en PCR. Le favipiravir abaisse la charge virale en 4 jours si celle-ci est déjà basse et le traitement est précoce, mais on doit le proposer à tous les patients, dit M. Malvy, qui insiste sur la nécessité de traiter la MVE le plus tôt possible. Le favipiravir pourrait améliorer l’infection précoce et éviter l’évolution vers une phase plus agressive de la MVE. JIKI a depuis enrôlé plus de 110 patients, un comité de surveillance doit statuer sur l’intérêt du favipiravir et sa recommandation. |

OptionBio | Mercredi 25 mars 2015 | n° 523

EuromedLab/IFCC-EFCC congrress– JIB 2015 source s o ource ur urce Revolution in laboratory mediccine Healio H eeaaalio Infectious Disease, Disease 26/2/2015. 26/2/2015

EuromedLab – Réunions satellites Symposium bioologie d’urgence

HbA1c et prisee en charge du diabète au 2 21e siècle

Biologie des élléments traces et des vitaminees

Y.-M. D.

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