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L’objectif de notre travail : décrire le profil clinique des patients admis pour dysthyroidie et le mode de révélation. Résultats : Nous avons colligé 32 observations (3 hommes et 29 femmes) comportant 19 cas d’hypothyroidies, 7 cas de nodules ou goitres multinodulaires et 6 cas d’hyperthyroidies. L’âge moyen de notre population est de 52,8 ± 13,8 ans. Les sujets âgés représentent un quart de la série et prés de la moitié des patients vivent dans la précarité. Les modes de révélation de l’hypothyroïdie sont dominés par : le myxœdème (42,1 %), syndrome anémique (47,3 %), constipation (26,3 %) et l’hypercholestérolémie secondaire dans 26,3 % des cas. L’hypothyroidie a été diagnostiquée durant la grossesse dans deux cas. Les modes de révélation de l’hyperthyroïdie sont caractérisés par l’amaigrissement (6cas) et les signes cardiaques (ACFA 3cas, tachycardie sinusale 2 cas) L’association d’une dysthyroidie à une maladie autoimmune a été noté dans deux cas : un diabète de type 1 et une anémie hémolytique. Conclusion : La pathologie thyroïdienne est fréquemment rencontrée dans les services de médecine. Un examen clinique et un interrogatoire minutieux permettent dans la plupart des cas de dépister les dysthyroidies avant le stade de complications.
Objectif : Déterminer la relation entre le rapport tour de taille/taille (RTT) et le profil métabolique, tensionnel et syndrome métabolique chez une population d’adultes obèses. Matériels et méthodes : Étude transversale colligeant 134 adultes obèses ayant consulté à l’Unité de l’Obésité à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 42 ± 12,5 ans. Le sexe Ratio (F/H) est de 11,18. 51,5 % présentent un syndrome métabolique (SM). Le RTT est plus important chez les hommes mais sans résultat statistiquement significatif. Ce RTT est plus élevé chez l’obèse diabétique par rapport au non diabétique : (0,8 ± 0,09 vs 0,7 ± 0,08 ; p < 10-3). De même, l’obèse ayant un syndrome métabolique a un RTT plus élevé : 0,76 ± 0,09 vs 0,67 ± 0,07, p < 10-3. Ce rapport est positivement corrélé à l’Index de Masse Corporelle (p < 10-3), au tour de taille (pþ<þ10-3), la tension artérielle systolique (r = 0,28 ; p = 0,001) et à l’uricémie (rþ=þ0,18 ; p = 0,04). Conclusion : Le rapport tour de taille/taille est corrélé à multiples paramètres anthropométriques et métaboliques et peut être considéré comme marqueur de risque cardio-vasculaire.
Poly médication chez le diabétique âgé Une décompensation cétoacidosique révélant une péricardite tuberculeuse E. Imane, S. Nawal, G. Yousra, I. Hind, G. Moulay Hassan, C. Abdelmjid Service D’endocrinologie Diabetologie Nutrition Et Maladies Metaboliques, Rabat, Maroc.
Introduction : La tuberculose est une pathologie infectieuse fréquente dans notre pays, y compris dans ces localisations extrapulmonaires. Les sujets immunodéprimés sont les plus susceptibles de contracter cette maladie. Nous rapportons à travers l’observation d’un patient diabétique type 2 atteint d’une péricardite tuberculeuse diagnostiquée suite à une décompensation cétoacidosique les particularités épidémiologiques et physiopathologiques de l’association entre le diabète et la tuberculose. Matériels et méthodes : Cas clinique : patient âgé de 60 ans, diabétique type 2 depuis 2 ans sous antidiabétiques oraux, hospitalisé dans notre formation pour la prise en charge d’une décompensation cétoacidosique. Le patient se plaint d’une dyspnée et de douleurs abdominales évoluant dans un contexte apyrétique. Certaines causes évidentes de la décompensation ont été rapidement éliminées. Par ailleurs des éléments de l’examen clinique complétés par des examens paracliniques ont permis de poser le diagnostic de péricardite tuberculeuse. La prise en charge a consisté en une insulinothérapie pour un meilleur contrôle glycémique et un traitement antituberculeux. Conclusion : Pour lutter contre la tuberculose un contrôle glycémique chez le sujet diabétique s’impose. Une fois installée un traitement efficace et adéquat de la tuberculose permet de prévenir les complications aigues du diabète telle une décompensation cétoacidosique.
Épidémiologie des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires À Yahia – Berrouiguet1, K. Meguenni2, M. Brouri3 1
Médecine Interne – Diabétologie, Tlemcen, Algerie ; Épidémiologie, Tlemcen, Algerie ; Médecine Interne, Birtraria – Alger, Algerie.
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Rationnel : La région de Tlemcen connait une importante expansion spatiale du fait d’une urbanisation intense conditionnée par de profondes mutations socio-économiques. Dans le contexte de cette transition épidémiologique est réalisée une enquête dont l’objectif est de déterminer la prévalence des principaux facteurs de risque (FDR) et leurs distributions selon l’âge et le sexe dans la population adulte. Patients et méthodes : Le travail porte sur une population de 1088 adultes âgés de 25 ans et plus (612 femmes et 476 hommes). Les résultats ont été pondérés pour chaque variable avec analyse des FDR, fournissant par âge et par sexe, les distributions et les principales statistiques de réduction. Résultats : Avec un taux de participation de 83,7 %, l’étude a permis d’estimer la prévalence de FDR de maladies cardiovasculaires à Tlemcen : sédentarité (42,64 %), tabagisme (17,2 %), obésité (19,11 %), HTA (36,2 %), diabète (6,8 %), dyslipidémies (15,9 %) et syndrome métabolique (ATP III : 17,4 %, IDF : 25,7þ%). Le « grade élevé ajouté » du risque cardiovasculaire (ESH-ESC 2007) atteint 16,4 % de la population. L’enquête a permis de cerner l’immense Iceberg que constitue le problème des facteurs de risque. Conclusion : Cette enquête indique que les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont largement répandus à Tlemcen, dont la prévalence se rapproche des données nationales et se situe au niveau de celles observées dans les pays en transition épidémiologique
Rapport tour de taille/taille : Marqueur du risque cardiovasculaire N. Khélifi, A. Falfoul, S. Bhouri, S. Boumefteh, H. Jammoussi, O. Berriche, C. Amrouche, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
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N. Khélifi, N. Jenhani, A. Falfoul, A. Chouchène, A. Abid Service de l’hôpital du jour à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : Les comorbidités augmentent avec l’âge en particulier chez le diabétique âgé fragilisé par sa maladie d’où la nécessité au recours à différents médicaments pour contrôler ces facteurs de risque. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’équilibre tensionnel et métabolique d’un groupe de diabétiques âgés et déterminer le nombre de médicaments consommés. Matériels et méthodes : Étude rétrospective colligeant 57 diabétiques âgés (> 65þans) suivis à l’hôpital du jour) durant la période allant de Janvier 2010 à Septembre 2010. Résultats : 57 diabétiques âgés ont été admis à HJ soit 16,3 % de l’ensemble des admissions. L’âge moyen de nos patients était de 70,85 ± 4,9 ans. Le sexe ratio (F/H) est de 1,1. La durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,8 ± 8,6 ans. 66,7 % étaient hypertendus et 42,9 % avaient une dyslipoprotéinémie.54,8 % de nos patients consommaient entre 3 et 5 médicaments par jour et 5,7 % d’entre eux prenaient 6 médicaments. Le taux moyen d’HbA1C était de 9,85 ± 2,1 %. La tension artérielle systolique moyenne était à 150±26,8 mmHg et la diastolique à 82,5 ± 17,7 mmHg chez nos diabétiques hypertendus. L’observance thérapeutique était mauvaise chez 11,8 % de nos patients. Conclusion : La poly médication est souvent nécessaire chez le diabétique âgé pour améliorer la qualité de vie mais une attention particulière doit être accordée à ces sujets pour veiller à une bonne observance thérapeutique et éviter les incidents souvent néfastes.
Insulinothérapie ambulatoire à l’hôpital du jour chez le diabétique âgé N. Khélifi, N. Jenhani, A. Falfoul, A. Chouchène, A. Abid
Introduction : L’insulinothérapie chez le diabétique âgé est souvent nécessaire pour atteindre les objectifs glycémiques ou pour une pathologie intercurrente. Toutefois, la plupart de ces sujets dépendent de leur entourage et refusent l’hospitalisation. L’objectif de notre travail est de déterminer l’utilité du passage à l’insuline chez le diabétique âgé à l’hôpital du jour (HJ). Matériels et méthodes : Cette étude a concerné 26 diabétiques type 2 âgés (> 65þans) qui ont été mis sous insuline à HJ. Résultats : L’âge moyen était 69,7± 3,6 ans. Le sexe ratio (F/H) était 1,1. La durée d’évolution moyenne du diabète était11,8 ± 8,1 ans. Avant l’insulinothérapie, les taux moyens de la glycémie à jeun, HbA1C et triglycérides (TG) étaient respectivement 12,6±3,8 mmol/l, 10,5 ± 1,9 % et 1,7±1,2 mmol/l. La dose initiale d’insuline était 0,3±0,1 UI/kg/j. Après 6 mois de suivi, on a objectivé une baisse significative des taux moyens de glycémie à jeun, HbA1C et TG [11,2 ± 3,6þmmol/l, 8,5 ± 1,6 % et 1,1 ± 0,7 mmol/l], (p < 0,05). Des malaises hypoglycémiques ont été notés chez 15,8 % de nos patients. Conclusion : Le diabète du sujet âgé est de plus en plus fréquent et pose le problème de ses complications qui peuvent entrainer multiples infirmités. Par conséquent, il s’avère nécessaire d’améliorer la qualité du contrôle métabolique par les différents moyens thérapeutiques à savoir l’insulinothérapie qui doit respecter les particularités de ce sujet fragile.
Alimentation spontané de l’enfant et l’adolescent obèse N. Khélifi, S. Boumefteh, S. Bhouri, I. Gaigi, C. Amrouche, A. Zammali, O. Berriche, H. Jammoussi, S. Blouza Unité de recherche sur l’obésité humaine à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : : L’alimentation de l’enfant et l’adolescent doit assurer des apports suffisants quantitativement et qualitativement pour assurer une croissance normale et un bon état de santé. Toutefois, l’excès de ces apports couplé au mode de vie chez les jeunes obèses peut être le prélude à de nombreux problèmes de santé. L’objectif de notre travail est d’évaluer les apports spontanés en macro et micronutriments dans un groupe d’enfants et adolescents obèses.