Utilisation de l’omalizumab avant une désensibilisation spécifique chez un patient souffrant d’un asthme sévère aux acariens

Utilisation de l’omalizumab avant une désensibilisation spécifique chez un patient souffrant d’un asthme sévère aux acariens

288 Thérapeutiques / Revue française d’allergologie 52 (2012) 287–290 – de décrire l’évolution du retentissement social, professionnel ou scolaire, ...

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Thérapeutiques / Revue française d’allergologie 52 (2012) 287–290

– de décrire l’évolution du retentissement social, professionnel ou scolaire, et familial de l’angiœdème et sur la qualité de vie des patients. Cet observatoire a été mis en place sur un centre serveur électronique et comporte un recueil rétrospectif des informations issues des dossiers médicaux puis un suivi prospectif de tous les événements survenant chez les patients. Résultats.– Dix-sept centres ont actuellement accepté de participer à l’étude et 88 patients âgés de 37 ans, dont 64 femmes, ont déjà été inclus à ce jour. Ces patients étaient âgés de 23 ans lors du diagnostic et sont traités par Berinert1 depuis 3,6 ans en moyenne. Parmi eux, 64,0 % ont un traitement de fond dominés par l’acide tranexamique (63,6 %). Conclusion.– Les effectifs sont encore trop faibles à ce jour pour tirer des résultats représentatifs mais ces premiers patients ont permis de valider le bon fonctionnement du dispositif de recueil des informations par voie électronique, de clarifier certaines modalités du recueil de ces données et de proposer désormais son extension à d’autres centres investigateurs avec les garanties requises. doi: 10.1016/j.reval.2012.02.104 108

Je m’habille, tu t’habilles, il s’habille. . . en confiance ! L. Gabriele, C. Soton, J.-F. Nicolas, F. Berard, C. Berion Service d’immunologie clinique et allergologie, Pierre-Be´nite, France Introduction.– Le service d’immuno-allergologie accueille depuis plusieurs années des patients atteints de pathologies inflammatoires cutanées nécessitant une prise en charge en partie « corporelle ». Cette approche expose l’intimité du patient à la vision et au toucher du soignant. Patients et méthode.– Réalisé dans le cadre hospitalier par les aides soignantes en collaboration avec les infirmières, l’habillage thérapeutique consiste à recouvrir le corps du patient avec de la crème ou de la pommade médicamenteuses en l’« habillant » ensuite avec du jersey tubulaire. L’habillage est réalisé sur prescription médicale à partir de l’évaluation clinique de l’état inflammatoire de la peau et/ou de l’évaluation de la douleur et de l’altération de la qualité de vie du patient. L’objectif de l’habillage est de soulager le patient à deux niveaux : somatique et psychologique. Aussi, la précision de l’enchaînement des gestes techniques n’est pas une fin en soi ; la qualité de la relation au patient et la capacité du soignant à entrer en communication sont aussi importantes. Il s’agit d’une relation thérapeutique entre soignant et soigné. L’équipe (par sa guidance et son professionnalisme) et le patient (par son courage et sa ténacité) sont dans une alliance thérapeutique, gage de succès. Le préalable indispensable à cette alliance est une évaluation des ressources, physiques et intellectuelles du patient, afin de choisir le mode éducatif lui permettant d’être secondairement autonome à domicile. La réponse est malgré tout inconstante. L’efficacité se mesure aujourd’hui à ce que le patient verbalise et à ce que les professionnels observent cliniquement. Un objectif de l’équipe aide soignante serait de créer un outil d’évaluation mêlant scores cliniques et ressentis du patient aboutissant à une évaluation partagée. Conclusion.– S’habiller est un des gestes à caractère inné de la vie. L’habillage thérapeutique relève de gestes précis, qui peut devenir inné si le patient parvient à l’intégrer à sa vie. L’établissement d’une relation de confiance et le suivi des patients sont des facteurs aidant sur le chemin parfois sinueux des pathologies chroniques (dermatite atopique, psoriasis. . .). doi: 10.1016/j.reval.2012.02.105 109

De « TPA CAP ? » a` « T CAP ! », un accompagnement e´ducatif personnalise´ du patient C. Berion, J.-F. Nicolas, F. Berard, L. Fabre, A. Montagnon, V. Verdu Service d’immunologie clinique et allergologie, Pierre-Be´nite, France

responsabilité dans la gestion de sa pathologie et de son traitement pour retrouver la Santé au sens défini par l’OMS : « état de complet bien-être physique, mental et social, et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Ainsi, nous parlons de Parcours de santé, qui débute en amont de son inclusion dans « TPA CAP ? », impliquant différents professionnels de santé en ville et à l’hôpital. Cette vision élargie du cheminement du patient permet d’organiser la cohérence dans son accompagnement, de tisser les liens entre tous, et de favoriser l’adhésion du patient qui se sent soutenu et reconnu dans sa singularité. Patients et méthode.– « TPA CAP ? » débute par un contact téléphonique ou physique avec la secrétaire qui explique les modalités du programme. Le patient motivé rencontre ensuite l’infirmière (IDE) coordonnatrice en séance individuelle (diagnostic éducatif), où sont évalués ses besoins, ses attentes (ce qu’il vit, ce qu’il croit, ce qu’il craint, ce qu’il recherche), ses ressources et les problèmes d’observance. Un contrat éducatif d’accompagnement, négocié et signé par le duo soignant/soigné, dessine un schéma personnalisé de prise en charge. Les séances collectives ou individuelles sont animées par des médecins, psychologue, IDE et aide soignante référents de la pathologie. Le patient est revu par l’IDE coordonnatrice en séance d’évaluation. Ceci lui permet d’envisager les conduites qu’il a pu mettre en place, mais aussi les ressources et les astuces dont il dispose pour se maintenir en Santé avec une qualité de vie lui correspondant. Résultats.– Depuis janvier 2011, 164 patients ont intégré ce programme, régulièrement réévalué. Conclusion.– Du dynamisme, de la bienfaisance, de l’investissement, de la créativité, de l’écoute, de la patience et une capacité à remettre en cause ses pratiques. . . ne serait-ce pas le développement durable de l’éducation thérapeutique ? doi: 10.1016/j.reval.2012.02.106 110

Utilisation de l’omalizumab avant une de´sensibilisation spe´cifique chez un patient souffrant d’un asthme se´ve`re aux acariens C. Lutz, A. Purohit, Y. Bloch, F. De Blay Unite´ de pneumologie, d’allergologie et de pathologie respiratoire de l’environnement, universite´ de Strasbourg, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France Introduction.– L’omalizumab a été utilisé en association avec la désensibilisation vis-à-vis de différents allergènes. Nous rapportons le cas d’un patient présentant un asthme sévère, allergique aux acariens dont la prise d’omalizumab a permis une désensibilisation vis à vis des acariens. Discussion.– Il s’agit d’un patient de 45 ans, rhinitique et asthmatique sévère, non contrôlé, sensibilisé aux acariens. Son asthme a débuté dans l’enfance. En 1997, son traitement comprenait : prednisolone 20 mg/j ; corticoïdes inhalés et bêta-2mimétique de longue durée d’action. En janvier 2005, Xolair1, à la dose de 225 mg tous les 15 jours, a été instauré, permettant une réduction de la symptomatologie asthmatique au bout de quatre mois et un arrêt des corticoïdes per os à un an sans nouvelle exacerbation. La dose de corticoïdes inhalés a été diminuée de moitié. En 2008, à la demande du patient, une immunothérapie par voie sublinguale a été débuté (Stallergènes 300 IR 10 pressions/j) avec une bonne tolérance. En février 2009, le Xolair1 est arrêté. En 2012, l’asthme est toujours contrôlé par l’immunothérapie et sans aucun traitement de fond anti-asthmatique. Conclusion.– Ce cas souligne l’intérêt du Xolair1 chez des patients présentant un asthme sévère allergique aux acariens. Xolair1 a rendu possible une désensibilisation aux acariens. L’amélioration à long terme de l’asthme est-il la conséquence de la prise de Xolair1 pendant quatre ans ou de la poursuite de la désensibilisation après l’arrêt de Xolair1 ? doi: 10.1016/j.reval.2012.02.107 111

Introduction.– « TPA CAP ? », Programme thérapeutique d’accompagnement dans les affections allergiques et chroniques de la peau, a été validé par l’ARS en janvier 2011. Organisé grâce à l’engagement de l’équipe pluridisciplinaire, son objectif est d’accompagner le patient vers d’avantage d’autonomie et

Pre´dominance d’Alt a 1 dans l’allerge´nicite´ des extraits Alternaria alternata V. Leduc, C. Aparicio, O. Hugny, K. Lie`vre Laboratoire ALK, recherche, Vandeuil, France