Troubles du sommeil chez des patients souffrant d’allergie respiratoire aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE

Troubles du sommeil chez des patients souffrant d’allergie respiratoire aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE

Résumés Méthodes Au total, 470 patients (moyenne d’âge de 58 ans, 64 % des hommes) ont bénéficié une polysomnographie ambulatoire avec un appareil WEIN...

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Résumés Méthodes Au total, 470 patients (moyenne d’âge de 58 ans, 64 % des hommes) ont bénéficié une polysomnographie ambulatoire avec un appareil WEINMANN Somnolab 2 entre janvier 2015 et juin 2016 et le SAOS était défini par un index d’apnées-hypopnées (IAH). Résultats En limitant l’analyse des 329 patients (70 %) ayant un IAH > 15/h, nous avons mené une étude comparative entre les patients ayant une MRC groupe 1 : 112 (34 %) et sans MRC groupe 2 : 217 (66 %). Les troubles du sommeil étaient nettement plus fréquents dans le groupe 1 : ronchopathie (72 % vs 53 %), somnolence diurne (38 % vs 17 %), insomnie (63 % vs 42 %), micro-éveils (78 % vs 31 %) et REM rapid eye movement (32 % vs 19 %). L’index de désaturation moyen était 18 événements/heure dans le groupe 1 vs 8/h dans le groupe 2. Les patients de groupe 1 avaient au moins une comorbidité : HTA (64 % versus 42 %), syndrome métabolique (67 % vs 39 %), diabète (58 % vs 31 %), cardiopathies (18 % vs 9 %). Conclusion La prévalence du SAOS chez les MRC est particulièrement importante. De ce fait, il est important de dépister ce syndrome dans cette population par une extension des indications de la polysomnographie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.131 CO 3—3

Validation d’un capteur sus-sternal pour la classification des apnées chez l’enfant Alessandro Amaddeo 1,∗ , Marta Fernandez Bolanos 1 , Jorge Olmo Arroyo 1 , Sonia Khirani 1 , Guillaume Baffet 2 , Brigitte Fauroux 1 1 AP—HP, unité de ventilation noninvasive et du sommeil de l’enfant, hôpital Necker-enfants malades, Paris, France 2 Cidelec, Sainte-Gemmes-sur-Loire, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Amaddeo) Objectif L’objectif de l’étude était de valider un capteur sussternal (PneaVoxTM ) intégrant une mesure de l’effort respiratoire sus-sternal, du débit respiratoire et du ronflement, pour la classification des apnées chez l’enfant. Méthodes Les enregistrements de 10 enfants (âge 6 mois—16 ans) ayant un trouble respiratoire du sommeil ont été analysés. Un scorage des apnées selon les recommandations de l’American Academy of Sleep Medicine (AASM) avec la pression nasale, une thermistance oronasale et la pléthysmographie d’inductance (RIP) a été comparé à un scorage avec le capteur PneaVoxTM et la pression nasale mais sans thermistance ni RIP. Chaque enregistrement a été scoré en aveugle par deux médecins. Résultats Le pourcentage du temps total de sommeil sans artefacts était de 97 %, 97 %, 87 %, 65 %, et 98 % pour le débit et l’effort respiratoire du capteur PneaVoXTM , la thermistance, la pression nasale, et la RIP, respectivement. Par rapport à la lecture « AASM », la lecture « PneavoxTM » a montré une sensibilité et une spécificité pour les apnées centrales de 75 % et 99 % pour le 1er lecteur, et de 70 % et 100 % pour le 2e lecteur. La sensibilité et la spécificité pour le scorage des apnées obstructives étaient de 98 % et 75 %, et 100 % et 70 %, respectivement. Environ 25 % des apnées scorées comme centrales avec le scorage « AASM » ont été scorées comme obstructives avec le scorage « PneaVoxTM ». Conclusion Le capteur PneaVoxTM présente un haut degré de scorabilité et constitue un outil complémentaire intéressant pour mieux caractériser le type d’apnées chez l’enfant. Déclaration de liens d’intérêts Guillaume Baffet est ingénieur chez Cidelec. Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.132

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Troubles du sommeil chez des patients souffrant d’allergie respiratoire aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE Bertrand de La Giclais 1 , Bernard Pigearias 2 , Bénédicte Bonnefoy 3 , Antoine Chartier 4 1 Pathologies du sommeil, Argonnay-Annecy, France 2 Pneumologue, Nice, France 3 Allergologue, Saint-Lô, France 4 ALK, Courbevoie, France Objectif Les acariens représentent la première cause d’allergie respiratoire en France, responsable d’une diminution importante de la qualité de vie. L’objectif principal de cette étude est la description des troubles du sommeil des patients débutant une immunothérapie allergénique sublinguale (ITA/SL). Méthodes Étude observationnelle, transversale, prospective multicentrique, impliquant 189 médecins libéraux compétents en allergologie, menée chez l’adulte et l’enfant (≥ 5 ans) présentant une indication de traitement par ITA/SL pour une allergie aux acariens. Le médecin complétait un cahier d’observation et le patient un auto-questionnaire. Résultats En 2015, 1750 patients étaient inclus dont 90 % avaient une rhinite allergique persistante (sévère 67 %) et 36 % un asthme associé. Parmi les adultes (n = 907, âge médian 31 ans, 62 % femmes) vs les enfants (n = 843, âge médian 11 ans, 57 % garc ¸ons) rapportant des troubles du sommeil : réciproquement 82 % vs 71 % déclaraient avoir une sensation de manque de sommeil, 75 % vs 56 % un sommeil de mauvaise qualité, 70 % vs 55 % des réveils nocturnes fréquents, 57 % vs 65 % des difficultés d’endormissement et 39 % vs 30 % un réveil précoce. Le score moyen de l’insomnie (échelle ISI) était de 10,1 ± 5,9 vs 7,4 ± 5,5 chez l’enfant ; le score moyen de somnolence diurne (échelle ESS) 6,7 ± 4,3 vs 4,9 ± 3,9 chez l’enfant. Conclusion Les déclarations des patients souffrant d’une allergie respiratoire aux acariens de l’étude Morphee montrent combien le sommeil est altéré de fac ¸on majeure par cette pathologie respiratoire et en précisent les différentes anomalies en termes de qualité, de quantité, et de conséquences sur la vigilance diurne. Déclaration de liens d’intérêts B. de La Giclais : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude B. Pigearias : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude B. Bonnefoy : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude A. Chartier : Directeur Médical ALK France. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.133 CO 3—5

Profil lipidique, pression artérielle et troubles respiratoires du sommeil chez le sujet âgé : suivi à 10 ans de la cohorte PROOF-SYNAPSE Denis Monneret 1 , Jean-Claude Barthelemy 2 , Delphine Maudoux 2 , Sébastien Celle 2 , Fréderic Roche 2,∗ , Emilia Sforza 2 1 Département de biochimie métabolique, hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière-Charles Foix (AP—HP), Paris, France 2 EA SNA EPIS, UJM, UdL, CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Roche) Objectif Les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et les dyslipidémies aggravent l’hypertension chez l’adulte, mais leur impact reste à démontrer chez le sujet âgé. L’objectif est d’étudier l’évolution à long terme du profil lipidique, des TRS et du profil tensionnel chez le sujet âgé.