256 Évaluation de l’épaisseur maculaire post-opératoire en OCT après phacoémulsification non compliquée

256 Évaluation de l’épaisseur maculaire post-opératoire en OCT après phacoémulsification non compliquée

COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE des glaucomes à angle étroit que sur celui d’un éventuel traitement secondaire par las...

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COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE des glaucomes à angle étroit que sur celui d’un éventuel traitement secondaire par laser.

252 Impact de la cyclosporine topique 0,05 % sur l’inflammation conjonctivale après chirurgie du glaucome : étude prospective randomisée à double aveugle. Effect of topical cyclosporin 0,05% on the conjonctival inflammation after surgery of glaucoma: a prospective randomized double blind study. MOSTER MR*, LOPES JF, LANKARANIAN D, ALVIM H, PATEL R, TONG M, WIZOZ S, SPAETH GL (Philadelphie, USA) But : Détermination de l’effet de la cyclosporine topique sur l’inflammation conjonctivale après trabéculectomie. Matériel et Méthodes : Quarante-quatre patients furent traités au hasard à la cyclosporine topique 0.05 % (C) ou aux larmes artificielles (AT), durant les 6 mois suivant une trabéculectomie. Une biopsie conjonctivale fut réalisée pendant la trabéculectomie et au sixième mois. Les échantillons furent colorés afin de déterminer : CD3, ICAM1, HLA-DR et MUC5AC. Résultats : Les modifications en pourcentages des différentes densités au bout de six mois, pour les groupes AT et C, furent : CD3 : +81 % ± 162 %, +1 % ± 93 % ; ICAM 1 : +16 % ± 118 %, +37 % ± 102 % ; HLA-DR : +48 % ± 200 %, -24 % ± 51 % ; MUC5 AC : +22 % ± 122 %, +89 % ± 242 %. Il n’y a pas eu de différences statistiquement significatives. Discussion : Nous avons trouvé une grande dispersion dans les marqueurs à la réponse inflammatoire après six mois de traitement à la cyclosporine, dans les suites d’une trabéculectomie. Les yeux traités à la cyclosporine 0.05 % ont eu un meilleur profil sur les niveaux de CD3, HLA-DR et MUC5AC, mais ces différences ne furent pas significatives. Conclusion : D’autres études sont nécessaires pour élucider le rôle des processus inflammatoires et immunologiques après la chirurgie filtrante du glaucome.

253 Sclerothalamotomy (STT) ab interno, une nouvelle méthode minimale invasive chirurgical du glaucome, 4 ans de “follow-up”. Sclerothalamotomy ab interno, a new minimally invasive surgical option for glaucoma, 4 years of follow-up. PAJIC B*, PALLAS G (Olten, Switzerland), HAEFLIGER I (Basel, Switzerland) Aim: The aim of this study is to demonstrate the efficacy and safety of a new surgical procedure termed sclerothalamotomy ab interno (STT ab interno) for the treatment of primary open-angle glaucoma and juvenile glaucoma. Aim and Methods: 58 non penetrating glaucoma procedures called “sclerothalamotomies ab interno” were performed with radiofrequency in 53 patients with primary open-angle glaucoma and 5 patients with juvenile glaucoma between April 2002 and June 2003. The average preoperative intraocular pressure (IOP) in the 53 primary open-angle glaucoma respectively 5 juvenile glaucoma patients was 25.6±2.3 mmHg respectively 41.0±6.4 mmHg. The sclerothalamotomies ab interno were carried out with a custom made high-frequency dissection 19G probe (tip 0.3x1 mm) applying bipolar current with a frequency of 500 kHz. Discussion: After a follow-up period of 48 months, the average IOP dropped to 14.6±1.7 mmHg respectively to 12.0±2.6 mmHg, an outcome which is in both groups statistically (p<0.005) highly significant.Transient IOP elevation was observed in 12 eyes (22.6%) of primary open-angle glaucoma and no case in juvenile glaucoma. In all cases, these IOP spikes were controlled by a temporary re-institution of topical glaucoma medical therapy. There were no serious complications related to the procedure. Conclusion: Sclerothalamotomy ab interno is a minimally invasive, safe and efficacious surgical technique for lowering IOP in open-angle and juvenile glaucoma.

254 La présence du Pigment Epithelial Derived Factor (PEDF) dans le cristallin. On the presence of Pigment Epithelial Derived Factor (PEDF) in the lens. VAN SETTEN G* (Stockholm, Sweden) Aim: Lens tissue, particulary the lens epithelium has been reported to have the potential to produce PEDF. Occasionally detectable in the anterior chamber fluid PEDF may be regarded as indirect indicator of vascular activity in the eye. The lens

capsule needs to maintain its avascular nature troughout life. Evaluating possible use of the capsule in todays and tomorrows cataract surgery requires a thorough ground to estimate the potential of possible vascular growth regulation by this tissue. We have hence investigated the presence of PEDF in the lens. Aim and Methods: Human lens material was retrived during routing cataract surgery and other lens surgery. Paraffin embedding was followed by standard immunohistochemistry was performed using various antibodies. Results: We could detect PEDF in the capsule of specimens investigated. Discussion: PEDF may occur in detectable amounts in the lens or the lens epithelium. Regulation and production site need to be investigated. However it may be suggested that the potential ability of PEDF production in lens tissue does have a clinical relevance. Conclusion: The involvement of PEDF in various biochemical pathways and clinically relevant cascades may be relevant to the behaviour of future implant materials in the lens capsule and the development of new techniques of cataract surgery. It may be suggested that the potential ability of PEDF production in lens tissue does have a clinical relevance.

255 Influence de la taille de l’incision cornéenne sur les performances optiques oculaires après chirurgie de la cataracte. Influence of the corneal incision size on the ocular optical qualities after cataract surgery. DENOYER A*, MAROTTE D, PISELLA PJ (Tours) Objectif : Étude clinique prospective visant à évaluer les aberrations optiques cornéennes et oculaires après chirurgie de cataracte microincisionnelle (MICS) comparativement à une chirurgie conventionnelle (CC). Matériels et Méthodes : Trente patients (60 yeux) présentant une cataracte bilatérale ont bénéficié d’une MICS par incision cornéenne de 1,7 mm dans un œil et d’une CC par 2,8 mm dans l’œil controlatéral. Les aberrations optiques cornéennes, oculaires totales et la fonction de transfert de modulation (MTF) ont été analysées 6 mois après la chirurgie. Résultats : La moyenne des aberrations cornéennes d’ordre élevé (RMS-HOA) (p < 0,001), le trefoil de 3e ordre (p = 0,001) et trefoil-like cornéens (p < 0,001) étaient inférieurs dans le groupe MICS. La RMS-HOA oculaire (p = 0,002), le trefoil de 3e ordre et le trefoil-like oculaires (p < 0,001) étaient aussi inférieurs dans ce groupe. Les différences de profil de front d’onde oculaire étaient partiellement corrélées aux différences d’aberrations cornéennes, et responsables d’une amélioration de la MTF dans le groupe MICS comparativement au groupe CC. Discussion : La réduction de la taille d’incision cornéenne à 1,7 mm pourrait expliquer la diminution des aberrations cornéennes et oculaires induites par la chirurgie conventionnelle. Conclusion : La MICS permettrait de minimiser les déformations cornéennes iatrogènes lors de la chirurgie de la cataracte, et améliorerait ainsi les performances visuelles du pseudophake.

256 Évaluation de l’épaisseur maculaire post-opératoire en OCT après phacoémulsification non compliquée. Evaluation of the macular thickness by OCT after uneventful phacoemulsification. TIBERGHIEN E*, TILLEUL J, ROHART C, FAJNKUCHEN F, NGHIEN-BUFFET S, CHAINE G (Bobigny) But : Mesurer l’épaisseur maculaire en période post-opératoire chez les patients ayant bénéficié d’une phacoémulsification non compliquée avec implantation dans le sac capsulaire. Matériels et Méthodes : Étude prospective incluant 30 patients non diabétiques et sans pathologie maculaire, ni neuropathie glaucomateuse associées. La technique chirurgicale réalisée est la phacoémulsification non compliquée avec ICP dans le sac. La durée réelle des ultrasons ainsi que la durée totale de l’intervention sont notées. Tous les patients ont reçu un traitement post-opératoire par collyre antiinflammatoire x 3 et dexaméthasone x 3 pendant 1 mois. Une évaluation de l’épaisseur maculaire par OCT a été réalisée systématiquement à J-1, J7 et J30 post-opératoires avec les mesures de l’épaisseur fovéale, maculaire centrale (entre 1 mm et 3 mm du centre) et para centrale (entre 3 mm et 6 mm du centre). Résultats : Il existe une augmentation de l’épaisseur maculaire ente J-1 et J30 postopératoire qui reste cependant infra clinique et n’est décelable qu’en OCT.

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J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALES GLAUCOME – CATARACTE – PAUPIÈRES – ORBITE Discussion : L’œdème maculaire reste une complication classique de la phacoémulsification. Notre étude montre que l’épaisseur maculaire augmente après chirurgie de la cataracte chez les patients sans facteurs de risque liés au terrain et/ou à l’intervention. La durée réelle des ultrasons et la durée totale de l’intervention pourraient être des facteurs influençant l’augmentation de l’épaisseur maculaire infra clinique. Conclusion : La phacoémulsification non compliquée est responsable d’une augmentation modérée de l’épaisseur maculaire sans conséquence fonctionnelle appréciable.

257 Chirurgie de la cataracte et rupture capsulaire postérieure : pronostic en termes visuel et complications post-opératoires. Effect and visual outcomes following posterior capsule rupture during cataract surgery. ROHART C*, FAJNKUCHEN F, BUFFET S, LE M, CHAINE G (Bobigny) Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer le pronostic en termes visuel et les complications post-opératoires des ruptures capsulaires, chez des patients ayant été opérés de cataracte par phacoémulsification. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur des patients opérés de cataracte compliquée de rupture capsulaire postérieure sur une période de 2 ans. Nous avons étudié pour tous les patients : la durée du suivi, la présence de facteurs de risques, le temps opératoire, le site d’implantation, la nécessité d’une vitrectomie antérieure lors du geste initial, la participation de l’interne à la chirurgie, l’acuité visuelle finale, la présence d’une hypertonie post-opératoire nécessitant un traitement, le taux de reprise chirurgicale, la prescription supplémentaire de médicaments (antibiotiques), la présence d’un œdème maculaire post-opératoire, le nombre de visites post-opératoires durant la durée du suivi et le nombre de consultations en urgence post-opératoires. Résultats : Vingt-neuf (2.5 %) patients ont été inclus dans cette étude sur 1 148 opérés durant cette période. La durée moyenne du suivi est de 4.3 mois. L’acuité visuelle post-opératoire finale est supérieure à l’acuité visuelle préopératoire dans 75.8 % des yeux (22/29 yeux). Dans 72.4 % (21/29 des yeux), l’acuité visuelle finale est supérieure ou égale à 5/10. Dans 69 % des yeux (20/29) une vitrectomie antérieure a été pratiquée. 6 yeux ont nécessité une reprise chirurgicale (20.7 %). La complication post-opératoire la plus fréquente était l’hypertonie oculaire (34.5 %). Le nombre de visites post-opératoires était en moyenne de 5.2. Nous n’avons pas observé d’œdème maculaire ni d’endophtalmie ni de décollement de rétine. Discussion : La rupture capsulaire postérieure reste la complication la plus fréquente pouvant affecter le pronostic visuel lors de la phacoémulsification. Ses complications classiques sont : l’hypertonie oculaire et l’œdème maculaire. Conclusion : Malgré une prise en charge post-opératoire plus complexe, la récupération fonctionnelle est satisfaisante dans les ruptures capsulaires postérieures.

258 Comparaison de la perte endothéliale après chirurgie de cataracte en fonction du type d’implant de chambre postérieure. Comparison of endothelial cell loss after cataract surgery according to the type of IOL. CASILLAS GIL M*, PERONE JM, BERTAUX PJ, POPOVICI A, BREAZU G, JLAIEL R, AL SAOUB M (Metz) Objectif : Comparer la perte endothéliale après chirurgie de la cataracte en fonction du type d’implant de chambre postérieur mis en place, parmi quatre types d’implant pliables injectables. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective incluant 58 yeux. Tous les patients ont bénéficié d’une chirurgie de la cataracte par phacoémulsification, réalisée par un opérateur unique dans le même centre sur la période de mai 2005 à juillet 2005. Le type d’implant utilisé était choisi arbitrairement par l’opérateur au bloc opératoire en pré-opératoire, parmi 4 types d’implants intra-oculaire : Akreos Adapt, AcrySof SN60AT, Tripode et ACR6D. Chaque patient a bénéficié d’un comptage cellulaire endothélial avant la chirurgie et 1 mois après. Résultats : 38 % (22 yeux) ont reçu un implant Akreos Adapt, 29 % (17 yeux) ont reçu un implant AcrySof SN60AT, 23 % (13 yeux) ont reçu un implant Tripode et 10 % (6 yeux) ont reçu un implant ACR6D. Le comptage cellulaire endothélial préopératoire était comparable dans les 4 groupes (2 445 cellules/mm2 en moyenne). Le

comptage cellulaire endothélial à un mois retrouvait des chiffres comparables dans les groupes Akreos Adapt, AcrySof SN60AT et ACR6D (2 246 cellules/mm2 en moyenne) alors qu’il était de 2 452 cellules/mm2 dans le groupe Tripode. Le pourcentage de perte endothéliale entre les 2 mesures était en moyenne de 8,61 % (5,35 -11,18) dans le groupe Akreos Adapt, 9,73 % (5,75-11,18) dans le groupe AcrySof SN60AT et 7,67 % (2,06-13,30) dans le groupe ACR6D, alors qu’il n’était que de 4,06 % (1,95-6,18) dans le groupe Tripode. Discussion : Bien que l’analyse de variance globale des quatre groupes ne soit pas significative, cette étude retrouve une perte endothéliale moindre dans le groupe d’implant tripode, avec environ 4 % de perte endothéliale, contre une perte homogène d’environ 9 % dans les 3 autres groupes. Le manque de puissance statistique pourrait être lié aux trop faibles effectifs de nos groupes. Les facteurs qui pourraient expliquer la protection suspectée de l’endothélium avec l’implant tripode restent à définir. Conclusion : Cette étude exploratoire semble indiquer une perte cellulaire endothéliale moindre avec l’utilisation d’un type d’implant spécifique. Cette impression devra être confirmée par une étude prospective randomisée afin d’être validée.

259 La suspension frontale : résultats et complications. Frontal suspension: results and complications. GRUE V*, CHAROKI D, VALLE D, SCHOLTES F, DUCASSE A (Reims) But : Analyser rétrospectivement les 33 dernières procédures de suspension frontale, afin de décrire les résultats obtenus et les éventuelles complications de cette chirurgie. Matériels et Méthodes : Vingt-six patients ont subi une suspension frontale entre 1998 et 2007 dont 7 de façon bilatérale (2/7 dans le même temps opératoire). En terme de procédure, l’indication était pour 20/33 un ptosis congénital dont l’âge moyen au moment de l’intervention était de 8 ans (5-81), 2 ptosis post-traumatiques, 3 myopathies oculo-pharyngée, 1 myopathie de Steinert, 2 blépharophimosis et 5 blépharospasmes. Parmi les 20 ptosis congénitaux il s’agissait pour 11 d’entre eux, soit 55 %, d’une 2e intervention, à savoir que ces patients avaient déjà subi une résection du releveur de la paupière supérieure n’ayant pas donnée entière satisfaction. La suspension au frontal était réalisée au moyen d’un Ptose-up ® dans 30 cas sur 33, les 3 autres ont utilisé l’aponévrose temporale, aucune procédure n’utilisait le fascia lata. Discussion : Des complications à type de rejet de matériels ont été notées dans 5 procédures, il s’agissait d’un ptosis post-traumatique, d’un ptosis congénital, d’un blépharophimosis et d’un blépharospasme qui, ce dernier, avait été opéré bilatéralement (en 2 temps) et a rejeté son Ptose-up ® des 2 côtés. Ces complications ne s’étant pas soldées nécessairement par un échec, nous avons noté, avec un recul moyen de 2.5 ans (2mois-9ans), un taux de réussite de 30/33 soit donc 3 procédures en échec : 1 cas de rejet et 2 procédures où, malgré la remise en tension secondaire du matériel, le ptosis demeurait invalidant. Conclusion : La suspension frontale avec utilisation d’un Ptose-up ® donne un résultat satisfaisant dans 90.9 % des cas. Des complications existent, principalement le rejet, qui a été noté dans 15 % des cas de cette série.

260 Les plaies de paupière. Épidémiologie et prise en charge. Palpebral wounds. Epidemiology and treatment VALLE D*, CHAROKI D, BRUGNIART C, SCHOLTES F, SEGAL A, DUCASSE A (Reims) Introduction : Les plaies de paupière représentent une pathologie relativement fréquente. Le but de cette étude était de déterminer les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des plaies de paupière à partir d’une étude rétrospective réalisée entre 2000 et 2005. Matériels et Méthodes : Les patients hospitalisés entre 2000 et 2005 pour une pathologie traumatique ont été recensés. Sur 1 072 traumatismes 135 patients présentaient une plaie palpébrale. Résultats : Ces 135 plaies palpébrales comportaient une atteinte canaliculaire dans 64 cas et pas d’atteinte canaliculaire dans 71 cas. Les enfants de moins de 12 ans étaient atteints dans 40 % des plaies canaliculaires et 11 % des plaies sans atteinte canaliculaire. Pour les plaies avec atteinte canaliculaire on note une prédominance d’atteinte masculine : 82,5 %, une moyenne d’âge à 19,50. Il s’agissait le plus sou1S89

Vol. 31, Hors Série 1, 2008

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