Algodystrophie de hanche à bascule:efficacité remarquable du pamidronate

Algodystrophie de hanche à bascule:efficacité remarquable du pamidronate

450S Communications affich6es Communication affichee 69 Int6r6t du dosage s6rique de la ferritine glycosyl6e pour le diagnostic pr6coce de la malad...

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450S

Communications affich6es

Communication affichee 69

Int6r6t du dosage s6rique de la ferritine glycosyl6e pour le diagnostic pr6coce de la maladie de Still de I'adulte Y. Ollivier 1, F. Lehodey 1, S. Allouche 2, A. Zouliml, P. Letellied ZServiee de m#decine interne ; 21aboratoire de biochimie, CHU COte-de-Nacre, 14033 Caen cedex, France

Le diagnostic de la maladie de Still de l'aduhe (MSA) est souvent retard6 faute de crit~res diagnostiques pr6coces. Un taux de ferritine glycosyl6e s6rique bas, inf6rieur ~t 20 %, serait assez spdcifiqne de la maladie, d'autant plus que la ferritindmie est 61ev6e (Fautrel Bet al. J Rheumatol 2001;28:322-9). Toutefois la valeur de ce marquenr biologique n'a pas 6t6 6valu6e pour le diagnostic pr6coce de MSA an sein d'une population souffrant de novo d'arthromyalgies avec fi~vre et 6ruption cutande qui sont les maitres sympt6mes de la MSA. O b j e c t i f : comparer les dosages initiaux de la ferritindmie et sa FG d'un groupe (A) concln MSA avec Un groupe (B) conclu <>. Les patients admis pour bilan d'arthromyalgies f6briles et 6ruptives du groupe MSA sont compards ~ ceux du groupe B pour ces dosages. Mdthode : depuis 2000, la FG a 6t6 dosde chez 31 adultes au CHU de Caen. Pour la comparaison nous excluons de A l e s MSA anciennes et trait6es, de B les diagnostics incertains. Rdsultats : groupe A = 7 MSA, groupe B = 12 (3 viroses, 2 infections bact6riennes, 7 connectivites), groupe A ferritin6mie moyenne 2573 ug/ 1, FG < 20 % = 6 patients/7, groupe B ferritindmie moyenne 3652 ug/1 et FG < 20 % = 2 patients/12. Situation d'arthromyalgie fdbrile : groupe A = 6 et FG < 20 % pour 4 (67 %), groupe B = 7 et FG < 20 % pour 1 (14 %), sp6cificit6 de la FG < 20 % pour la MSA de 86 %. Commentaires : la FG < 20 % para~t conserver sa bonne spdcificit6 pour la MSA notamment en phase diagnostique et en situation frdquente mais peu sp6cifique d'arthromyalgie f6brile avec 6ruptiou cutande. La FG basse para~t donc bien plus le fait de la MSA que de tout pbdnombnes entratnant ces sympt6mes communs ~ d'autres maladies. Nous proposons de poursuivre l'6tude afin de v6rifier le caract~re significatif de la valeur de ce marqueur pour le diagnostic pr6coce de la MSA en situation d'arthromyalgie fdbrile. Communication affichee 70

Rhumatisme hypogammaglobulin6mique et son traitement : h propos d'un cas V. Domergue, F. Dubreuil, G. Jean-Baptiste, S. Arfi Service de medecine interne et rhumatologie, CHU La Meyeard, 632, 97261 Fortde-France cedex, Martinique, France

Le d6ficit immun commun variable (DICV) se caract6rise par une hypogammaglobulin6mie globate. R6v616 tardivement dans l'enfance ou chez l'adulte par des infections r6currentes, le DICV est associ6 darts 5 h 40 % des cas/t des arthrites infectieuses ou non [1-3]. Noes rapportons le cas d'une polyarthrite 6voluant depuis quatre mois chez une femme de 46 ans porteuse d'un DICV diagnostiqu6 trois ans auparavant et compliqu6 d'infections it6ratives des voies a6riennes. Cette polyarthrite non destructrice, accompagn6e d'un pannus du poignet et d'une t6nosynovite des fl6chisseurs des doigts est s6rondgative. L'hypogammaglobulin6mie est profonde (IgG < 0,36 g/1 ; IgA < 0,25 g/ 1 ; IgM < 0,17g/l) avec lymphop6nie (730/ram3) et syndrome inflammatoire (CRP = 60 mg/1). Le bilan d' auto-immunit6 (facteurs rhumatoldes, anticorps anti-nucl6aires, anti-antig~nes nucl6aires solubles, anti-peptides citrullin6s) et la recherche d'agents infectieux (mycoplasmes, Chlamydiae, mycobact6ries, champignons) restent n4gatifs.

Rev M6d Interne 2003 ; 24 Suppl 4

Un traitement par Minocycline ® 100 mg/j est institu6 sans efficacit6 clinique probante apr6s pr6s de trois mois. Une premiere cure d'immunoglobulines intraveineuses ~t la dose de 0,5 mg/kg permet alors une amOlioration clinicobiologique spectaculaire (6chelle visnelle de donleur am41ior6e de six points, r4gression du pannus, CRP = 16 mg/1) avec une parfaite tol6rance. Nous confirmons donc l'excellente r6ponse du rhumatisme hypogammaglobulin6mique aux veinoglobulines polyvalentes. Mais, compte tenu du coot d'un tel traitement, il peut atre judicieux de ne l'utiliser qu'en deuxi6me intention apr~s 6chec des cyclines. Se pose alors la question du nombre minimal de cures n6cessaires pour un rdsultat sur le long terme. R4f4rences 1 KochbatiS, et al. Tunis Med 2002;80:696-702. 2 SoubrierM, etal. RevRhumEnglEd1997;64:195-7.

3 Lee AH, et al. Semin Arthritis Rheum 1993;22:252-64. Communication affich#e 71

Algodystrophie de hanche & bascule : efficacit6 remarquable du pamidronate J.F. Paris, B. Graffin, G. Leyral, M. Chemsi, F. Sauvet, R. Vignal, P. Carli Service de mOdecine interne, .HIA Sainte-Anne, 83000 Toulon, France

L'algodystrophie de la hanche (ADH) est relativement rare et repr6sente 10 5 15 % de l'ensemble des algodystrophies des membres inf6rieurs (Lequesne M e t al. Rev Rhum 1982;49:787-92). Nous rapportons l'observation d'un patient de 43 ans qui a souffert d'une ADH ~tbascule ~t 6 mois d'intervalle, remarquable par l'efficacit6 du pamidronate lors du second @isode. I1 est hospitalis6 dans un tableau hyperalgique de la hanche droite avec impotence fonctionnelle. Le diagnostic d'ADH est port6 sur les images scintigraphiques et IRM typiqnes. L'6volution sera progressivement favorable en 6 mois avec mise en d6charge, calcitonine et sdjour en centre de r66ducation. Deux mois plus tard, survient un syndrome douloureux hyperalgique de la hanche gauche, scintigraphie osseuse et IRM confirmant le diagnostic d'ADH. L'dvolution sera rapidement favorable sur le plan algique avec 2 perfusions IV de 90 mg de pamidronate ~ 15 jours d'intervalle et gu6rison sans sdquelle apr~s 4 mois. Sur Ie plan 6tiologique, les ADH sont caract6ris6es par ta pr6dominance des formes primitives (65 % des cas). Dans notre observation, le r61e favorisant d'une rd6ducation trop agressive pourrait atre incrimin6 dans la r6cidive controlat6rale qui survient dans 33 % des cas de la s6rie de Lequesne. L'6volution est classiquement plus rapidement favorable que dans les autres localisations de l'algodystrophie (6 ~ 8 mois en moyenne) (Schapina D. Semin Arthritis Rheum 1992;22:98-105). Sur le plan thdrapeutique, le traitement par pamidronate lors de la rdcidive controlat6rale semble avoir r6duit la dur6e de la phase hyperalgique et raccourci l'6volution de mani~re significative. L'efficacit6 des biphosphonates est cependant controversde et les modalitEs pr6cises de leur prescription restent ~ 4tablir en particulier par la d6finition de sous groupes d'algodystrophies susceptibles de b6n6ficier de ce traitement. Communication affichOe 72

Association polyarthrite rhumatofde et cancer du cavum : quelle explication ? W. Bono, C. Nzambe Service de m#deeine interne, CHU Hassan II, F#s, Maroc

L'association polyarthrite rhumato~de et n6oplasie est discut6e depuis longtemps. A travers une observation d'association avec un cancer du cavum, nous analysons et comparons les donn6es de la littdrature. Patiente de 65 ans, suivie pour polyarthrite rhumato'ide depuis 30 ans, d6clarde 5 la suite d'un conflit familial. La maladie a d6but6 par des poly-