Efficacité du méthotrexate au cours du rhumatisme fibroblastique : deux observations

Efficacité du méthotrexate au cours du rhumatisme fibroblastique : deux observations

541s Communications affichdes tieux, une nutrition parenttrale (NP) est dtbutte, d' abord exclusive puis, ?~domicile, 61argie avec des suppltments p...

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541s

Communications affichdes

tieux, une nutrition parenttrale (NP) est dtbutte, d' abord exclusive puis, ?~domicile, 61argie avec des suppltments per us associte ~ une antibioth6rapie stquentielle. Apr~s six ranis de traitement, la patiente a rtcuptr6 une autonomie complete, repris 10 kg, corrig6 ses carences. Cependant il persiste des troubles moteurs oesophagiens et intestinanx qui justifient la poursuite de la NP non exclusive an long cours.

par pullulation bact6rienne. Le traitement sptcifique en est difficile : les prokinttiques (mttoclopramide, cisapride, 6rythromycine, analogues de la somatostatine) n'ont que peu d'effets. L' antibiotMrapie ne corrige que partiellement la pullulation. La nutrition parenttrale au long cours apparait comme une solution de dernier recours efficace, prolongeant la vie et amtliorant sa qualitt.

Les troubles moteurs digestifs 6tendus de la Scl sont responsables d'une malnutrition par dyspbagie et d'une malabsorption

1Service de m~decine interne et nutrition, 2service de gastroentorologie et assistance nutritive, 3service de r6animation m#dicale, CHU de Strasbourg-Hautepierre, avenue Moli#re, 67098 Strasbourg cedex, France

Communication affich6e 131

Efficacit6 du m6thotrexate au cours du rhumatisme fibroblastique : deux observations P. Godrner1, L. Mouthon 1, F. Rety2, L. Lepage1, A. Martin3, L. Guillevin1, d. Glowinsky4

Le rhumatisme fibroblastiqne (RF) est une affection rare caractdrisde par une proliftration fibroblastique ~tl'origine d'une scltrodactylie, de nodules et de polyarthralgie 6voluant vers la rttraction. Le traitement du RF est difficile et repose sur la corticothdrapie. Nous rapportons deux nouvelles observations de malades traitts par mtthotrexate (MTX) avec efficacitt. Cas 1 : un homme de 58 ans prtsente en 1985 des polyarthralgies et un nodule de 1' avant-bras droit. Les sels d' or et la D-ptnicillamine ont 6t6 inefficaces. En 1995, une acro-osttolyse de P3 du deuxibme rayon gauche et des 6rosions des tates de P2 des deux premiers rayons droits sont apparues. La biopsie de peau a rtvt16 une destruction des fibres 61astiques compatible avec le diagnostic de RF. Le MTX (10 mg/semaine) per us a permis pendant 1 an un contr61e de la symptomatologie. Le MTX a 6t6 arr~t6 lorsqu'est survenue une cytolyse htpatique. Dans les mois qui ont suivi on a observ6 une reprise 6volutive de la maladie. Cas 2 : un homme de 45 ans, ayant des anttctdents de sinusite

allergique traitde par cortico'ides, va ddvelopper en ftvrier 2000 1'occasion d'un sevrage brutal de la corticothtrapie un syndrome de Raynaud, des polyarthralgies, des nodules du coude droit et des interphalangiennes proximales (IPP) et une scltrodactylie. Sur les radiographies existait une osttolyse de la tate de la premitre phalange (P1) dn 2 e rayon, de P2 des 2 e et 3 e rayons et de la base de P3 du 3e rayon. La biopsie des nodules a mis en 6vidence une prolif6ration des fibroblastes permettant de poser le diagnostic de RF. La corticotMrapie ?a 1 mg/kg n' a pas pennis de contr61er la symptomatologie. Le MTX per us (25 mg/semaine) a enta'a~n6 une disparition des douleurs et une rtgression partielle des nodules et de la scltrodactylie avec nn recul d'un an. Nuns proposons de traiter les malades atteints de RF par MTX en cas d'inefficacit6 des corticoi'des. 1Service de m~decine inteme, 2service de radiologie, 3service d'anatomie pathologique, hSpital Avicenne et Assistance publique h6pitaux de Paris, 125, route de Stalingrad, 93009 Bobigny cedex ; 4service de rhumatologie, hSpital Gonesse, 25, rue Pierre de Theilley, 95503 Gonesse cedex, France

Communication affich6e 132

CREST syndrome et atteinte du plexus Iombosacr6 J. Barre, G. Berrut

L'association scltrodermie et neuropathie ptriphtrique est rare. Les atteintes du trijumeau et les mononeuropathies prtdominent. Les atteintes plexiques et polyradiculaires sont exceptionnelles, nous en rapportons un cas. Une femrne de 75 arts ddveloppe, de faqon subaigufi, une symptomatologie douloureuse g type d'hyperesthtsie cutande, de topographie polyradiculaire L3, L4, L5 du membre infgrieur droit sans syndrome rachidien. Les explorations 61ectromyographiques confirment l'atteinte neurog~ne de ces territoires. La tomodensitomttrie puis FIRM du c6ne terminal et de la queue-de-cheval sont normales. La ponction lombaire montre une discrete rtaction lymphocytaire, avec un profil prottique inflammatoire oligoclonal. Les difftren-

tes sdrologies, notamment la strologie de Lyme, sont n6gatives. La cause de ces douleurs demeure inconnue. Cinq ans plus tard, la patiente est hospitaliste pour des eed~mes, associts h une scltrodactylie, un syndrome de Raynaud, des ttlangiectasies ptribuccales, un spasme oesophagien avec hypotonie du sphincter infdrieur de l'~esophage. Ses 616ments conduisent h porter le diagnostic de CREST syndrome. Les anticorps anticentrombres sont positifs au 1/2000. Au conrs des scl6rodermies il a 6t6 ddcrit des atteintes du neff trijumeau, des atteintes du plexus brachial, mais anssi un cas de radiculopathie lombosacr6e (Hietahaiju A. M u s c l e N e r v e 1993 ; 16 : 1204-12) et un cas de plexite lombosacrte (Moore ME. Athrititis R h e u m 1989 ; 32 : 661-3) la distinction entre ces deux

Rev Mtd Interne 2001 ; 22 Suppl 4