UntitledBook1.book Page 208 Thursday, November 10, 2016 12:20 PM
A208
Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304
étaient respectivement de 29.1 % et 26.0 % (p = 0.47), dont 8.2 % et 7.7 % de poussée persistantes (p = 0.85) (Tableau 1). Au total, les patients passaient en moyenne 12.1 % de leur temps en poussée. La poussée était significativement associée à une augmentation de la douleur et du PGA (p < 0.001) : les scores de douleur et PGA moyens étaient de 2.3 et 2.5/ 10 en l’absence de poussée et augmentaient à 5.5/10 en cas de poussée persistante. Tableau 1 Description de la fréquence moyenne des poussées † Tous les patients (N = 165)
PR (N = 86)
axSpA (N = 79)
Fréquence de toutes les poussées (%)
27.6 (26.1)
29.1 (27.8)
26.0 (24.2)
Fréquence des poussées de 1 à 3 jours (%)
19.7 (19.7)
21.0 (20.6)
18.2 (19.1)
Fréquence des poussées de plus de 3 jours (%)
8.0 (14.8)
8.2 (14.8)
7.7 (14.8)
Temps passé en poussée (%)
12.2 (15.0)
12.8 (15.7)
11.5 (14.2)
† Les résultats sont exprimés en moyenne (écart-type)
Conclusion. – Chez les patients ayant une PR ou une axSpA, les poussées étaient fréquentes et le plus souvent de courte durée, pouvant correspondre à des « mauvais jours ». Les poussées persistantes étaient relativement peu fréquentes mais bien présentes dans cette population ayant une maladie établie en basse activité et les poussées s’associaient à une augmentation de la douleur et du PGA. Ces résultats participent à la validation de la notion de poussée. Conflit d’intérêt. – aucun Références bibliographiques [1] VP Bykerk et al, RMD Open, 2016 ; 2 :e000225.doi :10.1136/ rmdopen-2015-000225 PE.Lu-014
Evolution des arthrites septiques : Existe-t-il une différence entre celles à bactériologie négative et positive ? H. Sahli* (1) ; A. Bachali (2) ; R. Tekaya (3) ; I. Mahmoud (3) ; R. Khalfallah (1) ; O. Saidane (3) ; L. Abdelmoula (3) (1) Rhumatologie, hôpital Mohamed Taher Maamouri, Nabeul, Tunisie ; (2) Bioc, hopital mohamed taher maamouri, nabeul, Tunisie ; (3) Rhumatologie, Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (H. Sahli) Introduction. – L’arthrite septique (AS) est une urgence diagnostique et thérapeutique dont les complications peuvent être graves et parfois mortelles. Nous avons comparé dans ce travail le profil évolutif ainsi que les complications des AS à bactériologie négative avec celles à bactériologie positive. Patients et Méthodes. – Étude rétrospective portant sur les cas d’AS colligés dans un service de rhumatologie sur une période de 17 années [1998-2014]. Le diagnostic étiologique d’AS a été établi soit sur des preuves bactériologiques et/ou histologiques soit ; devant une forte suspicion clinique et à partir d’un faisceau d’arguments épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Cinquante neufs dossiers ont été étudiés et répartis en 2 groupes : groupe 1 : ceux des patients avec le diagnostic d’AS à bactériologie négative (n = 32) et groupe 2 : ceux des patients avec le diagnostic d’AS à bactériologie positive (n = 27). Le profil évolutif, les complications et la mortalité ont été étudiés de façon comparative. Résultats. – Les patients du groupe 1 et du groupe 2 présentaient la même moyenne d’âge (54,1 ans versus 54,8 ans). Quarante neuf patients avaient une AS à germes non spécifiques (83 %) et 10 patients avaient AS à germes spécifiques (17 %) : 9 tuberculeuses et 1 brucellienne. Le traitement avait associé dans tous les cas l’antibiothérapie en fonction du germe isolé ou présumé, le traitement local et physique. Le traitement chirurgical, était pratiqué chez 10 patients (17 %). Dans 46 cas (78 %), l’évolution était favorable avec une reprise de l’appétit,
obtention d’une apyrexie, amélioration de l’état général et atténuation voire disparition de la douleur. Sur le plan biologique, on a noté une disparition du syndrome inflammatoire biologique et sur le plan imagerie, apparition de signes de reconstruction osseuse. Parmi les 59 patients, 11 patients (19 %) avaient présenté des complications liées au traitement. Parmi les 59 patients, 13 ont présenté des complications sous traitement (22 %) : déformation du membre (n = 2), complications infectieuses (n = 9), raideur articulaire (n = 2), arthrose (n = 1), luxation articulaire (n = 1). Trois patients (5 %) étaient décédés. Les causes de décès étaient un choc septique, une embolie pulmonaire et un arrêt cardio-respiratoire inexpliqué. Les patients du groupe 2 avaient plus fréquemment une évolution favorable (81 %) que les patients du groupe 1 (74 %), mais la différence n’était pas statistiquement significative (p = 0,508). Les complications étaient plus fréquentes dans le groupe 1 (54 % versus 46 %) sans différence significative avec un suivi moyen de 38 mois. Conclusion. – L’évolution des AS ne dépend pas de l’isolement du germe responsable mais dépend surtout du terrain et de la précocité du traitement. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Lu-015
Le syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC de type I) en milieu de rééducation : à propos de 50 cas M. Guedria (1) ; M. Sghir* (1) ; W. Haj Hamad (1) ; M. Maraoui (1) ; M. Rekik (1) ; W. Said (1) ; M. Younes (2) ; S. Jerbi (3) ; W. Kessomtini (1) (1) Médecine physique et de réadaptation, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ; (2) Rhumatologie, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ; (3) Service de radiologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (M. Sghir) Introduction. – L’algodystrophie est un syndrome douloureux régional articulaire et péri articulaire caractérisé par des modifications trophiques tissulaires locales, attribué à une hyperactivité réflexe du système sympathique. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques des patients ayant un SDRC de type I pris en charge en milieu de rééducation Patients et Méthodes. – Étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers de 50 patients suivis en Médecine Physique pour un SDRC de type I, sur une période de 06 ans (2009–2015). Nous avons précisés les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et les différentes modalités thérapeutiques proposés pour nos patients. Résultats. – La majorité des patients étaient de sexe féminin (60 %) avec un âge moyen de 49,6 ans. Le délai de prise en charge de l’algodystrophie était en moyenne de 3 mois. Les troubles métaboliques existaient chez 26 % des cas (diabète 24 %, dyslipidémie 12 %, hyper uricémie 8 % et hyperthyroïdie 2 % des cas) et un terrain anxiodépressif est noté auprès de 6 % des patients. L’étiologie post traumatique est notée dans 90 % des cas avec un traumatisme de grande énergie dans 51.1 % des cas. Il s’agit d’une fracture dans la moitié des cas, une contusion, une entorse et une luxation dans 6 % des cas chacun. Un syndrome épaule main est noté dans 48 % des cas. Une raideur articulaire est trouvée chez tous les patients, une douleur chez 84 % des patients, et des troubles trophiques dans 72 % des cas. La rééducation fonctionnelle est proposée à tous les patients alors que les bisphosphonates sont prescrits dans 36 % des cas et le Tonocalcin dans 28 % des cas. Une infiltration locale au corticoïde est faite pour 28 % des patients. Une évolution favorable est notée dans 90 % des cas, pour le reste des cas (10 %), c’est une raideur articulaire qui persiste dans 95 % d’entre eux. Conclusion. – L’algodystrophie est plus fréquente chez la femme et dans ¼ des cas le diabète y est associé. La fracture constitue le principal événement initiateur avec importance de l’association entre