Fistules biliothoraciques d’origine hydatique

Fistules biliothoraciques d’origine hydatique

A68 18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 191 reconnaître et gérer les effets indésirables des...

59KB Sizes 0 Downloads 47 Views

A68

18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

191

reconnaître et gérer les effets indésirables des médicaments, le partage d’expérience, une réflexion autour du don d’organe, les conduites à tenir et le rejet d’organe. Ces compétences pourront être acquises lors de séances éducatives individuelles ou collectives qui restent à être mises en œuvre.

Stratégie périopératoire de prise en charge des patients porteurs d’anticorps anti HLA préformés (pDSA) en transplantation pulmonaire F. Parquin a , J. Devaquet a , C. Suberbielle b , C. Cerf a , C. Picard a Gpe transplantation pulmonaire, hôpital Foch, Suresnes, France b Laboratoire HLA, hôpital Saint-Louis, Paris, France

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.238

a

En transplantation rénale, différentes approches ont été développées pour les patients (pts) pré immunisés afin de prévenir la survenue de rejet humoral (RH) précoce. En transplantation pulmonaire, la gravité des pts et la nécessité de limiter la durée d’ischémie du greffon orientent vers des stratégies périopératoires. Patients et méthodes.— Dans notre centre, 118 pts ont été transplantés entre janvier 2010 et juillet 2012, la plupart pour mucoviscidose. Une plasmaphérèse unique pré opératoire est réalisée en cas de pDSA avec MFI max < 1000 (Luminex SA). En cas de MFI entre 1000 et 5000, 5 autres plasmaphérèses étaient réalisées en postopératoire avec une clôture par IGiv et rituximab. L’objectif est de comparer à M1 et M12 la survenue de RH certain ou possible (DSA, signes cliniques ou critères immuno-histologiques) chez les pts porteurs de pDSA ou non. Résultats.— Quarante-trois patients (36,5 %) étaient pré-immunisés avec des MFI < 1000 dans 63 % des cas. Les données périopératoires et les complications précoces étaient similaires dans les 2 groupes en dehors d’une durée d’ischémie plus longue dans le groupe DSA (p < 0,01). Les CDC cross match ont été négatifs dans tous les cas. À M1, un épisode d’AMR est survenu dans chaque groupe et 3 épisodes possibles dans le groupe DSA vs 1 dans l’autre (p = 0,06). À M12, le nombre de RH certains ou possibles est comparable dans les deux groupes de même que la survie actuarielle. Conclusion.— Cette stratégie périopératoire nous a permis de transplanter des pts pré immunisés sans augmenter le risque de RH précoce. Des études complémentaires sont nécessaires pour définir les modalités du traitement d’entretien. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.237 192

Éducation thérapeutique des transplantés pulmonaires : évaluation monocentrique des besoins éducatifs T. Dégot a , L. Sylvestre b , A.-C. Gairard-Dory b , F. Klein a , A. Leclercq a , B. Renaud-Picard a , A. Schuller a , S. Hirschi a , B. Gourieux b , R. Kessler a a Service de pneumologie, nouvel hôpital Civil, Strasbourg, France b Service de pharmacie-stérilisation, Strasbourg, France Les objectifs éducatifs prioritaires des patients en post-greffe immédiat sont centrés sur les compétences à acquérir afin de pouvoir vivre en autonomie lors de leur retour au domicile. Afin d’approfondir les besoins éducatifs des patients transplantés pulmonaires de notre centre, un questionnaire a été élaboré dont les thématiques proposées, regroupées en 25 questions, portent sur les domaines sociaux, affectifs, psychosociaux et médicaux. Ce questionnaire a été envoyé à tous les patients greffés de notre centre (exceptés les patients en fin de vie et ceux encore hospitalisés pour suite de greffe). Le taux de réponse s’élève à 51 % (88/174). Les patients greffés pour mucoviscidose sont plus nombreux à avoir repris une activité professionnelle (p < 10−3 ) ou à demander des informations administratives, sont plus nombreux à connaître la conduite à tenir en cas de vomissement ou en cas de baisse de souffle et à reconnaître les signes du rejet de greffe (p = 0,03). Les autres réponses ne sont pas statistiquement différentes entre les deux populations (mucoviscidose et autres indications de greffe). Les compétences suggérées portent sur la capacité à connaître les droits sociaux et administratifs et à

193

Fistules biliothoraciques d’origine hydatique S. Sellami , W. Feki , I. Hammami , W. Ketata , S. Msaed , S. Kammoun Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction.— Les fistules biliothoraciques d’origine hydatique sont rares avec une fréquence de 2,5 à 16 %. Leur traitement est essentiellement chirurgical. But de l’étude.— Étudier les particularités cliniques, radiologiques et thérapeutiques des fistules biliothoraciques d’origine hydatique. Patients et méthodes.— Tous les patients présentant une fistule biliothoracique d’origine hydatique et qui ont été suivis au service de pneumologie de Sfax entre 1995 et 2012. Résultats.— Trois patientes ont été retenues. L’âge moyen est de 68 ans. La symptomatologie était progressive dans tous les cas. La symptomatologie était représentée par des signes généraux (2 cas), biliptysie (2 cas), une dyspnée (1 cas) et une douleur de l’hypochondre droit (1 cas). La sérologie hydatique a été pratiquée chez un seul patient et s’est révélée positive. La radiographie thoracique a objectivé une opacité basale droite dans 100 % des cas avec une surélévation de la coupole diaphragmatique dans 33,3 % des cas. Le scanner thoracique a objectivé le trajet fistuleux dans 66 % des cas. La cholangiographie a été pratiquée chez un seul patient. Le traitement chirurgical a été réalisé chez tous les patients avec un abord abdominal dans 66,6 % des cas et thoracique dans 33,3 % des cas. Le décès a été l’issu de l’un de nos patients. Conclusion.— Malgré leur rareté les fistules thoraciques d’origine hydatiques sont graves. Leur prise en charge est souvent accompagnée de complications infectieuses et d’une mortalité non négligeable. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.239 194

Épanchements liquidiens de la plèvre post-chirurgie cardiaque B. Ben Safta a , M. Triki a , H. Kammoun a , M. Abouda a , F. Yangui a , S. Ben Youssef b , R. Charfi a a Service de pneumologie, hôpital des FSI La Marsa, Tunis Tunisie b Service de cardiologie, hôpital des FSI La Marsa, Tunis Tunisie De par leur fréquence, les épanchements pleuraux post-chirurgie cardiaque sont des complications connues. Pourtant, on connaît mal les facteurs de risque d’apparition de ces épanchements pleuraux. Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de cardiologie de l’hôpital des forces de sécurité intérieures Tunis entre janvier 2008 et août 2013. Nous avons colligé 50 patients ayant bénéficié d’une chirurgie cardiaque dont nous avons retenu 28 dossiers de patients avec une pleurésie postopératoire. L’âge moyen est de 58 ans avec une nette prédominance masculine (88 %). L’indication opératoire la plus fréquente était une insuffisance coronarienne (70 %) avec un pontage aorto-coronaire réalisé. L’épanchement pleural était gauche dans 42 %, droit dans 18 % et bilatéral dans 40 % des cas. L’épanchement était de faible abondance dans 78 % des cas avec une bonne tolérance clinique dans 92 % de tous les cas.