Manifestations thoraciques du myélome multiple : à propos de 13 cas

Manifestations thoraciques du myélome multiple : à propos de 13 cas

A150 16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 439 Étude de survie du cancer bronchique S. So...

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A150

16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

439

Étude de survie du cancer bronchique S. Souilah , F.Z. Elaalia , K. Khenouf , R. Yahiaoui , Y. Benbetka , A. Fissah , S. Taright , R. Amrane Service pneumologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie Différentes études menées les 30 dernières années concluent à une amélioration de la survie du cancer bronchique primitif (CBP) pour une population sélectionnée, mais cette amélioration est beaucoup moins nette pour les populations suivies en pratique de routine. Notre travail avait pour objectif d’estimer la survie globale et d’étudier l’importance des facteurs pronostiques dans une population de 497 patients, non sélectionnés, porteurs de CBP, pris en charge de janvier 2008 à septembre 2011. Méthodes.— Les résultats des données, étaient exprimés en nombres et pourcentages. Les taux de survie étaient calculés par la méthode de Kaplan-Meier et présentés avec leurs intervalles de confiance à 95 %. Une méthode de test Log-Rank était utilisée pour la comparaison des courbes de survie. Résultats.— Les 497 cas (10,9 % femmes, 89,1 % hommes) se répartissaient en 89,6 % CBNPC (50,8 % épidermoïdes, 33,9 % adénocarcinomes) et 10,4 % CPC. L’âge médian au diagnostic était de 63 ans.Environ 22 % étaient non-fumeurs et 35,4 % des ex-fumeurs. Environ 44 % des patients avaient au moins une comorbidité, 31,8 % avaient un PS égal à 0 et 12,1 % un PS égal ou supérieur à 2. L’étude du TNM retrouvait 10,5 % des patients aux stades I et II ; 32,6 % stade III et 56,9 % stade IV. La médiane de survie globale était de 9,5 mois (8,2—10,7), le taux de survie à 1 an était de 40 %. Une meilleure survie était corrélée au sexe féminin, à l’absence de tabagisme, à un PS égal ou inférieur à 1, au type adénocarcinome, au TNM et à la prise d’un traitement carcinologique. Conclusion.— Les résultats de la médiane de la survie globale se rapprochent des données de la littérature. Le PS et le stade TNM au moment du diagnostic sont les deux facteurs qui semblent avoir l’impact le plus significatif sur la survie. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.728 440

Tabagisme et cancer bronchique S. Souilah , F.Z. Elaalia , K. Khenouf , R. Yahiaoui , D. Ihadaden , A. Fissah , S. Taright , R. Amrane Service de pneumologie, CHU Bab el Oued, Alger, Algérie Le tabagisme reste le principal facteur de risque du cancer bronchique primitif (CBP), il est responsable de 9 cancers sur 10 mais l’observation clinique quotidienne semble indiquer une augmentation de l’incidence des cancers bronchiques chez les anciens et les non-fumeurs. Notre étude portait sur tous les cas de CBP, diagnostiqués de 2008 à 2011 et avait pour objectif la description des spécificités épidémiologiques, cliniques et évolutives des différents groupes de patients en fonction de leur passé tabagique. Quatre cent quatre-vingt-dix-sept malades étaient inclus dont 107 (21,5 %) non-fumeurs (53 femmes et 54 hommes), 176 hommes (35,4 %) anciens fumeurs et 214 hommes (43,1 %) fumeurs actifs. Les médianes d’âge étaient respectivement de 61 ; 66,5 et 61 ans. Les médianes de la durée d’intoxication et du sevrage tabagique étaient respectivement de 30 et 7 ans. L’adénocarcinome (41,1 %) était plus fréquent que l’épidermoïde (37,4 %) chez les non-fumeurs, et l’épidermoïde plus que l’adénocarcinome chez les ex fumeurs et les fumeurs actifs, soit respectivement 52,3, 30,1, 41,1, et 23,4 %. Le carcinome à petites cellules a été retrouvé majoritairement chez les fumeurs, 29 cas contre 10 et 11 chez les non- et anciens fumeurs. L’analyse des stades TNM et du PS ne montrait pas de différence significative entre les 3 groupes. Les médianes de survie étaient respectivement de 13,2 mois pour les non-fumeurs, 9,06 pour les ex-fumeurs et 8,24 mois pour les fumeurs actifs.

Conclusion.— Notre étude montre que le risque de CBP persiste de fac ¸on importante (35,4 % d’ex-fumeurs) au-delà de 7 ans après l’arrêt du tabagisme et que le CBP du non-fumeur, plus fréquent chez les femmes, représente une entité à part avec des caractéristiques histologiques biologiques et pronostiques différentes. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.729 441

Manifestations thoraciques du myélome multiple : à propos de 13 cas S. Hilali , H. Benjelloun , N. Zaghba , S. Maiouak , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Le myélome multiple (MM) ou maladie de kahler est une prolifération monoclonale maligne des plasmocytes au niveau de la moelle osseuse. Il se manifeste le plus souvent par des douleurs osseuses, rarement par des tumeurs osseuses ou manifestations respiratoires. Nous rapportons une étude rétrospective concernant 13 cas de myélome multiple avec localisation thoracique colligés au service des maladies respiratoire du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Il s’agit de 7 femmes et 6 hommes. La moyenne d’âge est de 65 ans (36—85 ans). Le tableau clinique est fait de douleurs osseuses diffuses et thoracique dans 10 cas (77 %) et d’une masse pariétale thoracique dans sept cas (54 %). La radiographie thoracique objective une lyse costale dans neuf cas (70 %). La radio du crâne montre des lacunes à l’emporte pièces dans sept cas (54 %). La radio du rachis retrouve un tassement vertébral dans neuf cas. Le diagnostic est confirmé par le myélogramme dans 11 cas et par la biopsie ostéomédullaire dans 2 cas. L’immuno-électrophorèse des protides montre un pic monoclonal à IgG/Kappa dans 6 cas. La protéinurie de Bence-Jones est positive dans 5 cas. L’atteinte rénale est retrouvée dans 9 cas. La biopsie des masses pariétales dans les 7 cas objective une prolifération tumorale plasmocytaire maligne en faveur d’un myélome multiple. La chimiothérapie est indiquée dans tous les cas. Dans la majorité des cas, l’évolution est marquée par l’aggravation. Nous insistons à travers ce travaille sur la rareté des localisations thoraciques du MM et sur la gravité et le pronostic sombre de cette maladie. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.730 442

Étude comparative du cancer bronchogénique entre le sujet jeune et le sujet âgé K. El Fadi , N. Zaghba , H. Benjelloun , S. Hilali , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc À fin d’évaluer l’influence de l’âge sur le cancer bronchique, nous avons mené une étude comparative entre deux groupes de patients : groupe 1 : 108 patients âgés de plus de 65 ans et groupe 2 : 52 patients âgés de moins de 40 ans. Dans les deux groupes, il existe une nette prédominance masculine. La moyenne d’âge est de 69 ans dans le groupe 1 et de 36 ans dans le groupe 2. Le tabagisme actif est noté dans 84 et dans 77 % respectivement. L’imagerie thoracique a retrouvé un processus tumoral périphérique dans 52 et 62 % respectivement, un processus hilaire dans 30 et 22 % respectivement, et des images en lâches de ballon sont noté dans 10,8 % dans le groupe 1. La confirmation histologique est apportée par la bronchoscopie dans 63 % (groupe 1) et 42 % (groupe 2), par PBTP dans 24 (groupe 1) et 33 % (groupe 2), la biopsie ganglionnaire périphérique dans 4 % (groupe 1) et 11,5 % (groupe 2), par la ponction-biopsie pleurale dans 5,5 % (groupe 1) et 8 % (groupe 2), et par la thoracotomie