Méningite lymphocytaire d'évolution favorable sous anticoagulants au cours d'un syndrome primaire des antiphospholipides

Méningite lymphocytaire d'évolution favorable sous anticoagulants au cours d'un syndrome primaire des antiphospholipides

130s Poster Posters 59 MBningite lymphocytaire d’6volution favorable sous anticoagulants au tours d’un syndrome primaire des antiphospholipides C Bi...

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130s Poster

Posters 59

MBningite lymphocytaire d’6volution favorable sous anticoagulants au tours d’un syndrome primaire des antiphospholipides C Bielea,

J Schmidt,

Une femmede 61 ans, aux antkckdents de trois fausses couches et de trois phlkbites du post-partum, a un syndrome primaire des antiphospholipides (APL) diagnostiquk a l’occasion d’un accident vasculaire dr&bral survenu 1 an avant son admission pour exploration d’un syndrome mCningC fkbrile. A I’arrivCe alors qu’elle Ctait trait&e sans succbs depuis 5 jours par Ciblor@ et Nuroflex@, la rachicentLtse montre un liquide clair normotendu avec 150 &men& (100 % de lymphocytes), une hyperprottinorachie & 0,8 g/L. La chlorurachic et la glycorachie sont normales. La biologie ne retient qu’un syndrome inflammatoire mod&t? et les APL sont positifs en technique Elisa, associks a la prksence d’un anticorps anti-02 glycoprotkine 1 B titre significatif. L’enquete infectieuse (virologique, bacttrienne et skrologique) est n&gative et I’IRM ne montre que des skquelles anciennes d’accident vasculaire.

Poster

M Andre,

0 Aumaitre

L’Cvolution est marquee par la persistance de la mkningite malgrk une antibiothkrapie par amoxicilline et l’an& de la prise d’ibuprofen. Aprks 3 semaines d’kvolution un traitement par AVK est d&but6 ; 8 jours plus tard le syndrome mkning& s’amende et le LCR est moins plkiocytaire. Aprks 6 semaines d’anticoagulation orale, l’examen clinique et le LCR sont normaux. Commentuires : Une ttiologie virale, bactkrienne ou mCdicamenteuse ayant Ctt &a&e, l’holution favorable du syndrome mkningt fkbrile et la normalisation du LCR sous traitement anticoagulant oral sont en faveur d’une manifestation du syndrome primaire des APL. Une mkningite lymphocytaire pourrait ainsi Clargir le cadre des atteintes neurologiques du syndrome des APL. ‘Service de mkiecine inteme, 2setvice de radiolcgie, hdpital CHU de Clermont-Ferrand, BP 69, 63003 Clermont-Ferrand France

G-Montpi&, cedex

1,

60

Signification C Johanet’,

clinique C And&,

des anticorps

A Baquef,

anti-ribosomes

J Sibilia4, F Oksmar?,

Les anticorps (AC) anti-ribosomes dirigts contre les protkines ribosomales PO, Pl, P2 (anti-P) sont consid&& comme des marqueurs diagnostiques des atteintes neuropsychiatriques du lupus. II existe d’autres anti-ribosomes dirig6 contre d’autres protknes ribosomales et 1’ ARN (anti-non-P) dont la signification clinique est mal connue. Objectif: J&de de la signification diagnostique des AC antiP et anti-non-P. M&odes : fjtude multicentrique du Groupe d’&tude de l’auto-immunitk (GEAI) dans dix centres hospitaliers franqais. Selection des patients sur la presence d’ Ac anti-ribosomes d&e&s par IFI sur coupes foiekeinlestomaclpancrtas de rat et sur cellules Hep2. I?tude de la spCcificit& des AC (anti-P ou non-P) par western blot. Analyse du dossier de tous les patients avec un questionnaire pr&tabli. RPsulturs : 82 patients avec anti-ribosomes : 55 lupus systkmiques (ACR, 1982) et 27 autres affections dont dix maladies systCmiques, sept hkpatopathies, trois cancers. - Anti-P : 44/82 (54 %), dont 38/55 (69 %) dans le lupus et 6/27 (22 %) dans les autres pathologies.

anti-P (PO, Pl, P2) et anti-non-P

M San Mar&,

MF Taillefer’,

RL Humbela

et le GEAI

- Anti-non-P : 38/82 (46 %), dont 17155 (3 1 %) dans le lupus et 21/27 (78 %) dans les autres pathologies. Dans le lupus : - Atteinte neurologique (majoritairement centrale et psychiatrique) plus frkquente dans le groupe non-P (47 % contre 16 %, p < O,OOl), B l’inverse de l’atteinte articulaire plus fr& quente dans le groupe P (78 % con&e 53 %, p < 0,001). - Atteintes hkpatique, r&ale, cutanCe : p = NS. Conclusion : Les anti-ribosomes anti-P et anti-non-P sont prksents dans le lupus mais Cgalement dans d’autres affections. 11ssont associCs aux manifestations neurologiques du lupus mais les cibles antigkniques ne sont pas seulement les protCines PO, Pl, P2 mais plus souvent d’autres protkines ou ribonuclkoprotknes.

‘CHU 3CHU BCHU

Saint-Antoine,75072 de Bordeaux,4Strasbourg, Luxembourg

Paris

; %HU Henri-Mondor, sToulouse, 6Marsei//e,

Rev Mid

Interne

1998

94010 Crhteil, ‘CRTS Lille,

; 19 Suppl

1