Usage du garrot pneumatique au membre supérieur après une chirurgie de curage axillaire, revue de la littérature

Usage du garrot pneumatique au membre supérieur après une chirurgie de curage axillaire, revue de la littérature

91e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 102 (2...

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91e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 102 (2016) S73–S190 S109

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Résultats et complications des transferts fléchisseurs superficiels-fléchisseurs profonds chez le patient cérébrolésé : une série de 26 patients

Emmanuella Peraut ∗ , Iskander Djerbi , Claire Jourdan , Flavia Coroian , Isabelle Laffont , Michel Chammas , Bertrand Coulet CHU de Montpellier, 34000 Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Peraut) Introduction The hand of the spastic patient combines motor deficit, abnormal muscle tone causing spasticity, and sensory defect. The purpose of the surgical program could be functional by restoring grasp or nonfunctional by resolving hygienic problems and improving cosmetic appearance due to the clenched fist deformity. The superficialis-to-profundus tendon transfer, first described by Braun et al., allows the opening of nonfunctional hands. The aim of our study was to confirm the efficacy of this technique to correct vicious attitudes, to highlight a possible functional gain and finally to identify any complications. Materials and methods Patients (9 women and 17 men, aged 36–79 years) were evaluated by a team of rehabilitation physicians and orthopedic surgeons. Palliative transfer of the flexor digitorum superficialis tendons to the flexor digitorum profundus tendons has been achieved. Pictures were taken both preoperatively and during follow-up consultations. The hands were classified according to their appearance- the position of the wrist and fingers (Keenan et al.). Surgery complications were sought. Results Mean follow-up was 47 months. Preoperatively, all hands were classified type 5 (closed hand no distance between palm and pulp). Postoperatively, 38% of patients have type 1 hand (wrist in neutral position, metacarpophalangeal joints (MCP) and proximal interphalangeal (PIP) at 20◦ of flexion) and 46% type 2 hand (fingers are more flexed [MCP and PIP at 40◦ of flexion]), with good cosmetic appearance. None of them have hygienic problems. Mean House score increased from 0 to 0.9, with 7 patients improved. Four patients had an attitude of supination of the forearm, 10 had an intrinsic-plus deformity and 6 had swan neck deformity of the finger. Secondary procedures had to be made. Conclusion This transfer gives satisfactory results on the opening of the hand but with significant complications. Intrinsic spasticity may be unmasked. Accessories pronator muscles release, while the biceps is spastic, can lead to an attitude of supination of the forearm, which causes functional and esthetic problems. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.084 102

Usage du garrot pneumatique au membre supérieur après une chirurgie de curage axillaire, revue de la littérature Use of the pneumatic tourniquet on the upper limb after axillary dissection surgery–literature review Germain Pomares ∗ , Julien Gaillard , David Montoya-faivre , Franc¸ois Dap , Gilles Dautel Centre chirurgical Emille-Gallé, CHU de Nancy, 54000 Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Pomares) Introduction Le lymphœdème du membre supérieur est l’une des complications les plus redoutées après une chirurgie de curage axillaire pour cancer du sein. Dans ce contexte, de nombreux

cancérologues ou chirurgiens contre-indiquent l’usage d’un garrot, sans qu’aucune preuve scientifique n’ait pu être apportée, hormis des avis experts (rang D selon l’American Academy of Pediatrics). Nous avons voulu rechercher par une revue de la littérature les complications auxquelles étaient exposées les patients aux antécédents de curage axillaire lors de l’usage d’un garrot. Méthode d’analyse Nous avons effectué une analyse de la littérature, des études faisant mention de l’usage du garrot en cas de chirurgie au membre supérieur après curage axillaire, ainsi que les études contre-indiquant l’utilisation du garrot après curage ganglionnaire pour cancer du sein. L’ensemble des 86 études portant sur le sujet a été analysé. Résultats La littérature reflète un manque de données sur le sujet, tant pour le domaine de la chirurgie orthopédique, que pour celui de la cancérologie. Nous avons retrouvé 6 études cliniques et 2 études effectuées par sondage faisant référence à l’usage d’un garrot en cas de chirurgie du membre supérieur après curage axillaire. Quatrevint-huit patientes ont été opérées à l’aide d’un garrot et seulement 4 lymphœdèmes sont apparus ou se sont majorés. Une résolution complète de ces complications était observée. A contrario, aucune preuve scientifique existe quant à la nécessité d’exclure le garrot chez ces patientes. Discussion Le dogme de l’interdiction du garrot chirurgical a été martelé depuis des décennies à des générations de patientes ayant subit un curage axillaire. Il ne repose pourtant que sur des preuves scientifiques faibles dont la véracité n’a jamais été étayée. Les résultats de plusieurs séries cliniques semblent en faveur d’une innocuité du garrot à conditions de respecter des règles de bonnes pratiques durant les phases per et postopératoires. Nous avons cherché à préciser les règles de bonnes pratiques périopératoires chez ces patientes. Pour les patients les plus à risque de complications dues au lymphœdème, l’usage du garrot relève d’un avis pluridisciplinaire. Chez toute patiente ayant eu un curage axillaire, une prise en charge postopératoire spécifique et prolongée est nécessaire. Conclusion Les données de la littérature apportent des informations rassurantes sur l’usage du garrot dans ce contexte. La réalisation préopératoire d’une lymphoscintigraphie pourrait permettre de répondre définitivement à cette question. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.085 103

Rééducation sous hypnose - une solution pour le syndrome douloureux régional complexe de type 1 touchant la main et le poignet Clinical and radiological change of radio-scapho-lunar arthrodeses, concerning 32 cases Julie Lebon ∗ , Pierre Mansat , Fanny Elia , Vadim Azoulay , Stéphanie Delclaux , Costel Apredoaei , Michel Rongières CHU de Toulouse, 31059 Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Lebon) Introduction Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC) a trouvé une certaine explication physiopathologiqueemballement du système nerveux sympathique, perturbations du schéma corporel et participation de facteurs psychologiques. Une première étude rétrospective a été effectuée dans notre service en 2013 sur l’intérêt du protocole associant kinésithérapie, hypnose + MEOPA (KHM) chez 69 patients, avec de bons résultats L’objectif était d’évaluer de manière prospective l’efficacité de ce protocole pour en évaluer les résultats et les facteurs pronostiques. Méthode Étude thérapeutique, prospective, monocentrique, incluant consécutivement tous les patients présentant un SDRC type 1 main-poignet, quelle que soit la phase évolutive, entre le