332
Abstracts
CA-25
Effet du niveau d’activité physique journalier sur les performances cognitives de sujets sains Stéphane Mandigout ∗ , Damien Archembeau , Justine Lacroix , Gaetan Gueguin , Anaick Perrochon Laboratoire HAVAE, EA6310, faculté des sciences et techniques, Limoges, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Mandigout) Introduction Peu d’études ont abordé les effets de l’activité physique (AP) sur les performances de la mémoire de travail visuospatiale. L’objectif de notre étude est de déterminer si les performances cognitives, évaluées par le test de Corsi réalisé selon 2 modalités, sont associées au niveau d’AP journalier chez le sujet jeune. Matériel et méthodes Soixante et un sujets ont participé à cette étude (22 ± 3 ans). Les sujets ont été recrutés au sein de l’université de Limoges. Chaque participant a : 1) complété un questionnaire sociodémographique et d’AP (IPAQ) et 2) porté un capteur pour enregistrer le niveau d’AP sur 7 jours (Sensewear Armband, Bodymedia). Le niveau d’AP est apprécié à partir de la dépense énergétique totale (DET) et active (DEA). De plus, chaque participant a réalisé deux tests de Corsi : une version sur ordinateur (eCorsi), une version naviguée, le Walking Corsi test (WlCT). Pour chaque modalité, nous avons séparé l’échantillon en 2 par rapport à la médiane des empans obtenus. Résultats Pour chaque modalité du test de Corsi, la DET et la DEA sont significativement (p < 0,01) plus importantes dans le groupe ayant un empan supérieur à la médiane (eCorsi : 7 ; WlCT : 6). Les performances aux deux tests de Corsi sont significativement corrélées à la DET (eCorsi : r = 0,41 et WlCT : r = 0,51, p < 0,001) et à la DEA (eCorsi : r = 0,38 et WlCT : r = 0,48, p < 0,01). Conclusion Le niveau d’AP semble être associé aux capacités de mémoire de travail du sujet sain jeune. Mots clés Activité physique ; Cognition ; Mémoire de travail ; Test de Corsi Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.neucli.2018.10.055 CA-26
Analyse quantifiée de la mimique par motion capture (AQMF) : application à la paralysie faciale Matthieu Olivetto 1,2,3,∗ , Franc ¸ois-Régis Sarhan 1,3,6 , Khalil Ben Mansour 4 , Emilien Colin 1,2 , Sylvie Testelin 1,2,5,6 , Bernard Devauchelle 1,2,5,6 , Frédéric Marin 4 , Stéphanie Dakpé 1,2,5,6 1 EA 7516 « CHIMERE » université de Picardie Jules Verne, Amiens, France 2 Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Amiens Picardie, Amiens, France 3 Service de médecine physique et réadaptation, CHU Amiens Picardie, Amiens, France 4 UMR CNRS 7338, Sorbonne université, biomécanique et bioingénierie (BMBI), université de technologie de Compiègne, France 5 Institut Faire Faces, Amiens, France 6 FHU « SURFACE », Amiens-Rouen-Caen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Olivetto) Introduction L’évaluation clinique de la mobilité faciale ne se réalise qu’avec des méthodes basées sur des observations subjec-
tives. Leur précision n’est pas satisfaisante pour le suivi à long terme des patients atteints de paralysie faciale. Nous avons développé un protocole de « motion capture » permettant une analyse quantifiée de la mimique faciale (AQMF). Après avoir obtenu des valeurs de références sur des volontaires sains [1], nous avons évalué la faisabilité sur une cohorte de patients atteints de paralysie faciale. Matériel et méthodes Les patients (n = 19) ont réalisé cinq mouvements répétés 10 fois, avec 105 marqueurs réfléchissants (Ø 1,5 mm) couvrant la totalité de leur face. Les déplacements tridimensionnels ont été enregistrés par 18 caméras optoélectroniques (Vicon), puis les données traitées avec les logiciels Nexus 2.6 et MatLab. Résultats La précision de mesure était de 0,1 mm ; 90,9 % des captures étaient exploitables (n = 950). La mesure de l’amplitude maximale de chaque mouvement présentait une variation moyenne de 0,7 mm. De plus, nous avons développé une représentation graphique innovante des amplitudes incluant les valeurs de référence. Discussion/Conclusion Ce protocole d’évaluation quantitative du mouvement offre une fiabilité satisfaisante pour un suivi longitudinal. Il guide nos pratiques cliniques, en apportant une aide à la décision thérapeutique. Le traitement des données collectées aboutira à une analyse personnalisée de la mimique faciale. L’analyse quantifiée des mouvements de la mimique faciale (AQMF) représente une nouvelle opportunité dans le traitement et le suivi des pathologies de la face. Mots clés Analyse du mouvement ; Mimique faciale ; Motion capture ; Paralysie faciale ; Syncinésies Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Référence [1] Ben Mansour K, et al. Comput Methods Biomech Biomed Engin 2014;1(17 Suppl):78—9. https://doi.org/10.1016/j.neucli.2018.10.056 CA-27
Le « Tape » : influence de l’inhibition des paravertébraux sur les paramètres stabilométriques du sujet sain Benjamin Ratsimihah 1,∗ , Alain Chevutschi 2 Paris, France 2 IFMK Nord de France, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Ratsimihah)
1
Introduction Le Tape est un outil thérapeutique à disposition des masseurs kinésithérapeutes et fréquemment utilisés par les patients et les sportifs pour réguler le tonus musculaire. Cependant, l’efficacité de cet outil reste à démontrer. L’objectif de ce travail était de tester l’hypothèse que cette technique permet de modifier le contrôle postural. Matériel et méthodes Nous avons mis en place un protocole en double aveugle, dans lequel nous avons réparti 45 participants, sains, dans 3 groupes selon le type de bande placé bilatéralement le long des paravertébraux lombaires. Pour le groupe Activation des bandes de tape ont été placées en facilitation. Pour le groupe « inhibition », des bandes de tape ont été placées en inhibition, sans ® tension. Pour le groupe « placebo », des bandes de Leukoplasts ont été placées sans tension. Un premier enregistrement sur sabots ® de posturologie (FEETEST ) a été réalisé avant la pose des bandes et un second 45 minutes après la pose. Avant de retirer les bandes nous avons interrogé les participants sur les sensations ressenties durant l’expérience. Résultats Nous n’avons obtenu aucun résultat significatif en étudiant les paramètres suivants : X moyen, Y moyen, Longueur X, Y, totale, LFS, Surface, VFY, Romberg. La plupart des individus