Drainage (lymphatique) factuel

Drainage (lymphatique) factuel

SOMMAIRE 30 • L’histoire du DLM : chronique d’un sigle fort convoité Serge Theys, Jean-Claude Ferrandez, Cécile Richaud Jean-Yves Bouchet 36 • DLM c...

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SOMMAIRE

30 • L’histoire du DLM : chronique d’un sigle fort convoité Serge Theys, Jean-Claude Ferrandez, Cécile Richaud Jean-Yves Bouchet

36 • DLM cherche de l’envergure ! Serge Theys, Jean-Claude Ferrandez, Cécile Richaud Jean-Yves Bouchet

41 • Drainage manuel : recommandations pour une pratique basée sur les faits Jean-Claude Ferrandez, Serge Theys, Jean-Yves Bouchet

ICONOGRAPHIE

Dessin de Carole Bielicki

POUR EN SAVOIR PLUS • www.aktl.org • Ferrandez JC, Theys S, Bouchet JY. Rééducation des œdèmes des membres inférieurs. Masson, 1999. • Ferrandez JC, Serin D. Rééducation et cancer du sein. 2e édition. Elsevier Masson, 2011.

Kinesither Rev 2011;(115-116):29-

Dossier

Directeur IFMK, BP62, 62602 Berck-sur-Mer [email protected]

MOTS-CLÉS

Drainage Földi Lymphatique

Massage Œdème Vodder

Drainage (lymphatique) factuel

S’

il existe une technique manuelle protocolisée, c’est bien le drainage lymphatique factuel (DLM). Dans un sens puis dans l’autre, d’abord ici puis là, autant de fois, moins de pression, avec l’épaule, la main comme ça, et le sourire… J’appelle. Je draine, je peine… J’admire. Peu expert pour bouger la lymphe, je m’emmêle et n’aime pas compter. Pourquoi compter ? Pourquoi remonter, pourquoi si peu appuyer ? Il y a tant de paramètres, tant d’« erreurs » possibles à ne surtout pas commettre, dans les gestes, dans les termes à employer, pour choisir la bonne formation, définir le cadre d’exercice, etc. Tant de certitudes et de confusions. Entre pression et volume. Entre aval et profondeur. Entre rétrograde et centripète. Entre « roue voilée » et « tamponbuvard ». Entre pression manuelle et mécanique. Entre veineux et lymphatique. Entre esthétique et thérapeutique. Entre consistance et légèreté. Entre préceptes philosophiques et physiologiques. Entre aspirations, résorption et récupérations. Entre Vodder et Földi. Entre paternité et intérêts. Entre drainage et dérives. Entre sigles et fric. … Tout n’est question que de mesure, mais mesure de quoi ?

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De la croyance du praticien ? Du contentement de Madame ? Du taux de remboursement ? Du temps passé ? Et sur quelles bases reposent ces notions convenues et souvent contestables ? C’est pourtant important lorsqu’il s’agit de résorber un lymphœdème consécutif au cancer du sein, ou les phlébœdèmes chroniques des membres inférieurs qui gâchent le quotidien de tant de personnes, etc. Quand le temps et l’argent sont comptés, et les espoirs sans fins. Allons, allons… et si l’on y risquait un peu de sagacité ? De vérité… Pour oser remettre en question les usages à la lumière des connaissances actuelles. En partant des fondamentaux les plus légitimes au kinésithérapeute : la physiopathologie. S’aventurer en « tout terrain sinistré », submergé et obstrué, dans une optique stratégique d’efficience autant que d’efficacité, afin de répondre avec lucidité à la légitime interrogation qui devrait sans cesse nous préoccuper : pourquoi ainsi ? Je n’aime pas compter, et moins encore ne pas comprendre. ■ Michel Gedda

Kinésithérapie la revue

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Dossier coordonné par Michel Gedda

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