Embolisation de reins polykystiques pour réduction de volume avant une transplantation

Embolisation de reins polykystiques pour réduction de volume avant une transplantation

288 Communications Orales / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 261–289 transplantés étaient traités moins intensivement et répondaient moins à l’...

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Communications Orales / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 261–289

transplantés étaient traités moins intensivement et répondaient moins à l’immunochimothérapie que les témoins. Conclusion Les lymphomes T/NK systémiques sont un sous-type rare de PTLD ayant un pronostic très sombre, probablement en raison d’un traitement sous-optimal et/ou de l’impact néfaste de l’immunosuppression thérapeutique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.061 CO-T11

Embolisation de reins polykystiques pour réduction de volume avant une transplantation

B. del Tatto ∗ , S. Caillard , B. Moulin , N. Chakfé , Y. Georg CHU, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. del Tatto) Introduction L’objectif de cette étude est d’évaluer la technique de réduction volumique par embolisation de reins polykystiques avant transplantation rénale hétérotopique. Méthodes Tous les patients consécutifs ayant bénéficié d’une embolisation pré-greffe de reins polykystiques ont été inclus de fac¸on prospective. Tous les patients ont bénéficié d’un scanner avec reconstruction volumique sur logiciel OsiriX MD avant l’embolisation puis à 3 mois et 6 mois post-procédure. Le critère de jugement principal de la réduction volumique était la position du pôle inférieur du rein embolisé qui devait être situé au-dessus d’une ligne reliant les deux crêtes iliaques sur une coupe frontale au scanner de contrôle. Résultats obtenus ou attendus Un total de 30 patients ont été inclus de Juin 2014 à Mars 2019 (moyenne d’âge 56 ans, 55,6 % d’hommes). Tous les patients étaient dialysés avant la procédure (9 en dialyse péritonéale et 21 en hémodialyse). Le succès technique était de 96,3 %. La durée d’intervention moyenne était de 70 minutes (de 39 à 109 minutes) et la durée moyenne de séjour de 3,7 jours (de 3 à 5 jours). Une réduction de volume autorisant une transplantation hétérotopique a été obtenue dans 25 cas (83,3 %). La réduction moyenne de volume était de 43,8 % (de 4,5 % à 71,3 %). La principale complication était un syndrome post-embolisation présent chez 18 patients (66,7 %). Un seul patient a nécessité une néphrectomie complémentaire en raison d’une réduction insuffisante de volume. Dix-sept patients (56 %) ont bénéficié d’une transplantation après l’embolisation dans un délais moyen de 18,4 mois. Conclusion L’embolisation de reins polykystiques est une technique mini-invasive sûre et efficace. Elle est actuellement proposée en première intention à nos patients, comme alternative à la néphrectomie avant la transplantation rénale. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.062 CO-T12

L’expression pré-greffe de CD45RC sur les lymphocytes T CD8+ est prédictif du RA cellulaire : étude de 128 transplantés rénaux J. Augusto 1,∗ , M. Lemerle 1 , A. Duveau 1 , Y. Delneste 2 , O. Blanchet 3 , M. Planchais 3 , J.F. Subra 3 1 Nephrologie CHU Angers, Angers, France 2 CRCINA, Inserm, université de Nantes, université d’Angers, Angers, France 3 CRB, CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Augusto)

Introduction CD45 est une tyrosine phosphatase fortement exprimée sur les lymphocytes. Dans un précédant travail, nous avons montré que le niveau d’expression de l’isoforme RC sur les lymphocytes T (LT) était associée à un risque accru de rejet aigu (RA). Nous rapportons ici l’analyse de l’expression de CD45RC dans une cohorte de transplantés rénaux successifs exposés à un traitement immunosuppresseur conventionnel. Méthodes Les PBMC prélevées avant greffe de 128 transplantés rénaux entre 2007 et 2015 ont été analysées (« collection rein et voies urinaires »). L’expression de CD45RC sur les LTCD4+ et CD8+ a été analysée par cytométrie de flux. Résultats obtenus ou attendus Après un suivi de 3,82 ± 2,2 ans, 31 patients ont développé un RA, 24 RA cellulaires, 1 RA humoral, 3 RA mixtes et 3 RA sans biopsies. La proportion de LT CD4 + et CD8 + CR45RChigh, ainsi que leur valeur absolue, était significativement plus élevés chez les patients avec RA. La proportion de LT CD45RChigh était associée à l’âge, mais n’était pas différente selon le sexe, les antécédents de greffe, le degré d’immunisation avant greffe, ou la survenue de DSA post-greffe. La survie sans RA était significativement meilleure chez les patients avec un taux de LT CD8+ CD45RChigh < 58,4 % (p = 0,0005). En analyse multivariée, les patients avec une proportion de LT CD8 + CD45RChigh < 58,4 % avaient un risque multiplié par 4 de développer un RA (HR 3,96, p = 0,003), après ajustement (âge, sexe, induction) (Fig. 1). Conclusion Ce travail confirme que l’expression de CD45RC sur les LT CD8+ en pré-greffe permet de prédire la survenue du RA dans une cohorte large de transplantés rénaux exposés à une immunosuppression moderne. L’absence d’association entre expression de CD45RC et survenue de DSA suggère que CD45RC est avant tout un marqueur de RA cellulaire. Une confirmation de ces données dans une étude prospective avec biopsies protocolaires est nécessaire.

Fig. 1

Survie sans rejet selon le taux de CD8CD45RC high.

Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.063