Estimation de la dose fœtale par mesure de dose lors d'une irradiation d'une tumeur de la parotide

Estimation de la dose fœtale par mesure de dose lors d'une irradiation d'une tumeur de la parotide

528 f Abstracts / Cancer/Radiothérapie 10 (2006) 506–535 CHRU Bretonneau, Tours, France Objectif de l’étude. – En parallèle de l’essai GORTEC (Grou...

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528 f

Abstracts / Cancer/Radiothérapie 10 (2006) 506–535

CHRU Bretonneau, Tours, France

Objectif de l’étude. – En parallèle de l’essai GORTEC (Groupe d’oncologie radiothérapie tête et cou) 99/02 (étude de phase III comparant trois bras : chimioradiothérapie avec ou sans boost concomitant et radiothérapie très accélérée chez 820 patients), nous avons conduit une étude biologique sur le VEGF (vascular endothelial growth factor), EGFR (récepteurs de l’eipermal growth factor) et P53 en immunohistochimie sur biopsies préthérapeutiques et sur sérum avant traitement, à la fin du traitement puis tous les six mois jusqu’à progression. Patients et méthodes. – Nous présentons les résultats de l’impact du dosage sérique préthérapeutique d’EGFR, VEGF et P53 chez 216 patients de l’essai prospectif. Les variables âge, sexe, localisation, TNM ont été étudiées. Les dosages d’EGFr (Oncogene Science), VEGF (R and D systems) et des anticorps anti-p53 (Immunotech) ont été réalisés sur sérum. L’analyse statistique a utilisé un coefficient de corrélation de Spearman et un test de Kruskal-Wallis pour les variables quantitatives, un chi2 et un test exact de Fischer pour les variables qualitatives, un test de Logrank et un modèle de Cox pour l’analyse de la survie. Une analyse multifactorielle a aussi été réalisée. Résultats. – Il ne semble exister aucune corrélation entre le statut EGFR, VEGF, P53 et les variables cliniques à part la concentration de VEGF qui était statistiquement différent en fonction de la localisation tumorale (p=0,04). L’existence d’une concentration élevée d’EGFR sérique était statistiquement associée à un meilleur taux de survie globale en analyses uni- et multifactorielle. La concentration de VEGF n’était pas corrélée avec la survie. Conclusion. – Ces premiers résultats paraissent indiquer un intérêt potentiel du dosage de l’EGFR sérique par rapport à ceux de p53 et de VEGF. Projet soutenu par un PHRC (Programme hospitalier de recherche clinique) national.

P68 Estimation de la dose fœtale par mesure de dose lors d’une irradiation d’une tumeur de la parotide V. Marchesia, P. Graff-Cailleauda, A. Noëlb, D. Peifferta a Centre Alexis-Vautrin, Vandœuvre-lès-Nancy, France b CRAN CNRS UMR-7039, institut national polytechnique de Lorraine, Vandœuvre-lès-Nancy, France Objectif de l’étude. – L’irradiation d’une patiente enceinte de cinq mois a dû être menée pour une atteinte de la parotide droite. Conformément aux textes relatifs à la radioprotection (publication 84 de la Commission internationale de protection radiologique [CIPR]), une estimation de la dose reçue au niveau du fœtus a été entreprise par des mesures de dose sur fantôme. Patiente et méthodes. – La patiente, âgée de 34 ans et enceinte de cinq mois de jumeaux au début du traitement, était atteinte d’un adénocarcinome bien différencié de la parotide droite sans diffusion ganglionnaire. Une chirurgie tumorale et ganglionnaire cervicale droite non conservatrice a été entreprise préalablement à la radiothérapie. Une radiothérapie de 66 Gy en 33 fractions a été décidée. Afin de limiter la dose diffusée au niveau du fœtus, les aires ganglionnaires du premier relais ont été incluses dans les volumes irradiés. Le premier temps de traitement à 50 Gy a été réalisé avec quatre faisceaux de photons de 6 MV et le complément de 8 Gy avec deux faisceaux de 6 MV. Lors de la scanographie dosimétrique, les mensurations ainsi que la distance du fœtus par rapport à l’isocentre de traitement ont été mesurées. Ces conditions d’irradiation ont été reproduites en accolant un fantôme anthropomorphique ALDERSON RANDO et une minicuve à eau PTW (voir photo). La partie thorax du fantôme a été incluse afin de prendre en compte la diffusion du rayonnement dans les poumons. La mesure de dose a été réalisée à l’aide d’une chambre d’ionisation. La dose par séance a été multipliée par un facteur 10 afin d’augmenter le signal recueilli par la chambre.

Résultats. – La dose mesurée à 35 cm de l’isocentre (distance estimée pour la partie supérieure de l’utérus) pour une séance de traitement (premier temps ou complément) était de 0,51 mGy. Pour l’ensemble du traitement (33 séances de 2 Gy), la dose en ce même point a été estimée à 17 mGy. Conclusion. – Au vu de ses résultats et de la limite de dose de 100 mGy préconisée dans la publication 84 de la CIPR (item 151), aucune modification du traitement, ni aucun geste d’interruption de grossesse n’ont été jugés nécessaires.

P69 Les cancers de la parotide (à propos de 70 cas) H. Bourezgui, Z. Bourhaleb, A. Mazouzi, N. Benchakroun, H. Jouhadi, N. Tawfiq, A. Acharki, S. Sahraoui, A. Benider Centre d’oncologie Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Objectif de l’étude. – Les cancers de la parotide sont rares. Ils représentent 4 % des cancers ORL. Ils sont caractérisés par la grande fréquence des récidives locales. Nous rapportons une série de 70 cas colligés au centre d’oncologie Ibn-Rochd de Casablanca entre 1988 et 2001. Patients et méthodes. – La moyenne d’âge était de 50 ans (7–87), le sex-ratio de 1,5. Le délai moyen d’évolution avant la consultation a été de 25 mois (2–120). La tuméfaction parotidienne était le signe révélateur le plus fréquemment noté (84 % des cas), suivi des adénopathies (13 % des cas). Les types histologiques dominants étaient l’adénocarcinome (24 % des cas) et les carcinomes adénoïdes kystiques (24 % des cas), suivis des carcinomes mucoépidermoïdes. Les tumeurs étaient de stade T3 ou T4 dans 67 % des cas. Trente-neuf patients ont bénéficié d’une chirurgie suivie d’une radiothérapie externe, dix-sept d’une chirurgie seule, six d’une radiothérapie externe palliative et cinq d’une chimiothérapie et d’une radiothérapie. L’acte chirurgical a consisté en une parotidectomie totale dans 43 cas et une parotidectomie partielle dans 13 cas. Résultats et Conclusion. – L’évolution immédiate des patients a été marquée par un contrôle local dans 42 cas et un échec dans 19. Après un suivi moyen de 28 mois, 26 tumeurs ont rechuté. La rechute était locale dans 13 cas, ganglionnaire dans six cas et métastatique dans sept cas. Selon la méthode actuarielle les probabilités de survie globale et de survie sans maladie à trois ans étaient respectivement de 46 et 41 %.

P70 Definitive radiotherapy in basaloid squamous cell carcinoma of the head and neck; need for more aggressive modalities? J. Thariat, A. Ahamad, A.K. El-Naggar, M. Williams, P.K. Allen, R.S. Weber, K.K. Ang, A.S. Garden MD Anderson Cancer Center, Houston, États-Unis