Étude de l’encéphale fœtal par modélisation vectorielle 3D

Étude de l’encéphale fœtal par modélisation vectorielle 3D

Communications orales 179 Résumé Introduction/Objectifs Le menton correspond à la partie inférieure du visage. Sa visualisation sur le profil échogra...

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Communications orales

179

Résumé Introduction/Objectifs Le menton correspond à la partie inférieure du visage. Sa visualisation sur le profil échographique de la face fœtale est déterminante pour le diagnostic prénatal de la rétrognathie des séquences de Pierre Robin. L’objectif de l’étude anatomique était de décrire la croissance et la forme du menton sur le profil fœtal ainsi que sa relation avec la symphyse mandibulaire et donc la mandibule. Matériels/patients et méthodes Le profil de 20 têtes fœtales formolées, coupées dans le plan sagittal médian et radiographiées, a été étudié. La croissance de la lèvre inférieure, du menton et de la symphyse a été déterminée par rapport à l’âge des fœtus. Le contour du menton a été étudié après orientation et normalisation par rapport à la base du crâne. Son émergence a été étudié à partir de coupes Histologique (embryon stade 23) et micro-imagerie IRM et CT issu du projet FETTAL. Résultats Le menton, absent chez l’embryon, devient bien visible sur le profil dès 11SA. Sa croissance en hauteur est fortement corrélée à celle de la symphyse mandibulaire. La croissance de la lèvre inférieure est plus lente ce qui modifie le profil. L’épaisseur des parties molles du menton croit avec une très bonne corrélation avec la hauteur du menton. Par rapport à la symphyse, la projection des parties molles en avant et en bas devient plus importante au 3e trimestre sans corrélation avec l’inclinaison et la position de la symphyse et très faiblement corrélé avec l’angle facial (moyenne 46◦ et médiane 47,5◦ ). Conclusions Présent dès les premières semaines de la vie fœtale, le profil cutané du menton croit sans corrélation nette avec la symphyse mandibulaire et l’angle facial. La simple visualisation du profil cutané du menton à l’échographie ne paraît pas être suffisante pour déterminer le degré de rétrognathie chez le fœtus. Mots clés Menton ; Symphyse mandibulaire ; Rétrognathie ; Mandibule ; Micro-imagerie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

vectoriel a été travaillé afin de rendre la surface colorée et un texturing réaliste à visée pédagogique. Résultats Les structures anatomiques modélisées comprenaient les hémisphères cérébraux, le cervelet, le tronc cérébral et la vascularisation intracrânienne. À 29 SA, les sillons pré- et post-central étaient individualisables, de même que le sillon temporal supérieur et les sillons frontal supérieur et inférieur. L’operculisation de la scissure latérale débute d’arrière vers l’avant [1]. Le sillon central était largement observable, croisant nettement la convexité cérébral. À 39 SA, les gyris insulaire et cingulaire étaient constitués et observés. Les ramifications du parenchyme cérébelleux étaient bien individualisées. Cette approche en 3D était en accord avec les descriptions échographique et IRM [2,3]. Conclusions La modélisation vectorielle en 3D de l’encéphale fœtal apporte une nouvelle vision dans l’étude sa morphogenèse. Afin d’affiner l’analyse du développement cérébral fœtal, il serait nécessaire de poursuivre cette étude sur une population plus étendue. Mots clés Modélisation vectorielle ; Anatomie fœtale ; Gyration ; Encéphale ; Embryogénèse Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Références [1] Quarello E, Stirnemann J, Ville Y, Guibaud L. Assessment of fetal Sylvian fissure operculization between 22 and 32 weeks: a subjective approach. Ultrasound Obstet Gynecol 2008;32(1):44—9. [2] Garel C, Chantrel E, Brisse H, Elmaleh M, Luton D, Oury JF, et al. Fetal cerebral cortex: normal gestational landmarks identified using prenatal MR imaging. AJNR Am J Neuroradiol 2001;22(1):184—9. [3] Quemener J, Bigot J, Joriot S, Devisme L, Bourgeot P, Debarge V, et al. Prenatal analysis of primary sulci by ultrasonography and MRI. Gynecol Obstet Fertil 2012;40(11):701—10. https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.013

https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.012

CO-AM 04

CO-AM 03

Développement des « dents » chez la perruche : résultats préliminaires

Étude de l’encéphale fœtal par modélisation vectorielle 3D R. Debec a,b,∗ , J.-F. Uhl a,b , R. Douard a,b,c , M. Allisson d,e , F. Guimiot d,f , V. Balaya a,b,g a Unité de recherche en développement, imagerie et anatomie (URDIA) research unit EA4465, faculté de médecine Paris Descartes, Paris, France b Université Paris Descartes, Paris, France c Chirurgie générale et digestive, hôpital Européen Georges-Pompidou, Paris, France d Université Paris Diderot, Paris, France e Radiologie, hôpital Robert-Debré, Paris, France f Foetopathologie, hôpital Robert-Debré, Paris, France g Chirurgie cancérologique gynécologique et du sein, hôpital Européen Georges-Pompidou, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Debec) Introduction/Objectifs Étudier la morphologie du cerveau et du tronc cérébral à l’aide d’un modèle 3D réalisé à partir de coupes d’IRM 3 Tesla de 3 fœtus indemnes de malformations encéphaliques et d’un logiciel de reconstruction 3D. Matériels/patients et méthodes Les cerveaux de 3 fœtus de 29 à 39 SA ont été reconstitués, à partir de coupes d’IRM post-mortem. La segmentation et la reconstruction de chaque structure ont été ® effectuées à l’aide du logiciel Winsurf 4.3. Le nombre de coupes pour chaque sujet était compris entre 200 et 385. Tous ces éléments anatomiques ont constitué un objet vectoriel distinct. Le modèle

S. Louryan ∗ , M. Lejong , M. Duterre , N. Vanmuylder Anatomie, biomécanique et organogenèse, université libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Louryan) Introduction/Objectifs Un travail publié en 1824 par Etienne Geoffroy Saint-Hilaire a démontré l’existence d’ébauches dentaires chez les psittacidés. Depuis, on sait que certains oiseaux fossiles étaient pourvus de dents « osseuses », tandis que les harles portent des denticules correspondant à des épaississements de la ramphothèque du bec. Par ailleurs, on sait que les oiseaux ont perdu la capacité de fabriquer des dents à émail. L’objectif vise à caractériser la nature de ces dents, et le contrôle de leur développement précoce. Matériels/patients et méthodes Au moment de la rédaction du présent résumé, 26 embryons de perruches ont été prélevés (espèces Ondulée et Calopsitte). Les embryons ont été fixés, inclus en paraffine ont on fait l’objet de coupes histologiques. Des colorations classiques (Hématoxyline-éosine, trichrome de Masson) ont été pratiquées. L’expression de la beta-caténine, et des protéines correspondant aux gènes Msx1 et Shh a été analysée par immunohistochimie dans la lumière visible. Résultats À la différence des dents mammaliennes, les ébauches dentaires se développement par évagination. Sous la ramphothèque se trouve un mésenchyme innervé, fort différent du germe dentaire « classique ». Ces soulèvements apparaissent superposables aux ébauches de plumes, et évoquent les rudiment des écailles des