Évaluation des connaissances générales des médecins sur la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

Évaluation des connaissances générales des médecins sur la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)

A52 18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 Dans ces conditions, DmCO est deux fois plus élevé et...

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18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

Dans ces conditions, DmCO est deux fois plus élevé et proche des valeurs morphométriques de Weibel. DLCO pour 80 % de sa conductance sanguine et DLNO se de manière égale entre sa conductance membranaire guine.

se rapdépend partage et san-

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.182

PO03 — BPCO, emphysème

que dans 28,30 % des cas, cependant La réhabilitation physique était ignorée par 99 % des médecins. Sur le plan de la prise en charge, 88,7 % sont conscients que le but du traitement était de ralentir la progression de la maladie. Concernant l’histoire naturelle de la BPCO, 94,33 % (50) savaient que la maladie était régulièrement émaillée d’épisodes d’exacerbations par contre, ils ignoraient les multiples retentissements extrarespiratoires dans la majorité des cas. Conclusion.— Ces résultats montrent l’intérêt de renforcer la connaissance des médecins en matière de BPCO. Ceci permettrait un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.184

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Bronchopneumopathie chronique obstructive et diabète R.G. Bopaka , M. Lahroussi , W. El Khattabi , H. Sellal , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc Le Global initiative for Obstructive Lung Diseases (GOLD) de décembre 2011, concernant la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), comporte le degré d’obstruction bronchique, le niveau actuel des symptômes, la fréquence des exacerbations et la présence de comorbidité. La recherche de diabète doit être systématique. Notre travail a pour but de déterminer la prévalence du diabète chez tout patient hospitalisé pour BPCO. Nous avons mené une étude prospective allons de 1er janvier 2012 au 30 juin 2013. Au cours de cette période, 41 patients ont été hospitalisés pour exacerbation de BPCO. Sur 41 patients, le diabète a été découvert chez 4 patients soit 10 %. La moyenne d’âge était de 67 ans avec des extrêmes de 51 et 85 ans, tous de sexe masculin. Le tabagisme a été retrouvé chez tous les patients, dont trois encore actifs. Les patients ont été classés en catégories D dans trois cas et C dans un cas. Outre le traitement du diabète après une concertation avec les endocrinologues, tous les patients ont été mis sous bronchodilatateurs de longue durée d’action avec sevrage tabagique. Le diabète était équilibré à deux semaines après la sortie. À travers cette étude, nous soulignons à prendre en considération le diabète dans la prise en charge de BPCO, cause de morbi-mortalité. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.183 138

Évaluation des connaissances générales des médecins sur la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) E.M. Ndiaye a , M.F. Cissé b , N.O. Touré b , K. Thiam b a UFR santé, université Thiès, Thiès, Sénégal b Service de pneumologie, CHNU Fann, Dakar, Sénégal Introduction.— La BPCO pose un problème de santé publique dans le monde. Elle est souvent sous-diagnostiquée et cela dans tous les pays. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins en matière de BPCO. Méthodes.— Étude transversale auprès de 53 médecins exerc ¸ant dans les hôpitaux de Dakar. Résultats.— Tous les médecins connaissaient au moins une manifestation clinique de la BPCO telle que la dyspnée (100 %) mais seuls 17 (32,1 %) évoquaient les 3 principaux signes (dyspnée, toux et expectoration). Le principal facteur, le tabac était connu par 90,6 % des médecins. Les autres facteurs étaient ignorés par plus de la moitié. La spirométrie était considérée dans 83 % des cas comme l’examen de référence. Douze médecins (22,6 %) savaient que le résultat attendu était un syndrome obstructif peu ou pas réversible sous bronchodilatateur. Les moyens thérapeutiques étaient connus

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Utilisation des bases médico-administratives pour l’identification et la caractérisation des bronchopneumopathies chroniques obstructives C. Laurendeau a , C. Chouaid b , N. Roche c , P. Terrioux d , J. Gourmelen e , B. Detournay a a Cemka-Eval, Bourg-La-Reine, France b Service de pneumologie, centre hospitalier Interco, Créteil, France c Service de pneumologie, hôpital inter-armées du Va, Paris, France d Pneumologie libérale, Meaux, France e Inserm/unité 1018, Villejuif, France Introduction.— L’exploitation des bases médico-administratives en France suppose de disposer d’algorithmes de repérage et de caractérisation des maladies. Objectif.— Définir les algorithmes permettant de répondre à ce besoin dans le cas de la BPCO. Méthode.— L’analyse a été conduite sur l’échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB). Les solutions pour sélectionner et classer les patients ont été testées par confrontation avec les données externes disponibles. Résultats.— L’algorithme d’identification combine un âge ≥ 40 ans associé à un des critères suivants : un diagnostic de BPCO (Code CIM10 : J41, J42, J44, J961 + 0) pour les patients avec un statut d’affection de longue durée et/ou au moins une hospitalisation dans l’année avec un diagnostic de BPCO et/ou au moins un traitement par : ß-2 agonistes de longue durée d’action inhalé, anticholinergique de longue durée d’action, associations fixes inhalées de corticostéroïdes et de bronchodilatateur, xanthines. Les exacerbations sont identifiées à partir des hospitalisations et des séquences de traitements (antibiotiques et corticoïdes). Les patients sont classés en 4 groupes de sévérité sur l’existence d’une oxygénothérapie de longue durée, d’une hospitalisation pour BPCO ≥ 24 h et de la fréquence des exacerbations et des gazométries artérielles. Conclusion.— Il semble possible d’identifier les cas de BPCO dans les bases médico-administratives et de les classer selon la sévérité de la maladie. Cette classification n’est pas superposable à la classification spirométrique. Confronter données cliniques et médico-administratives reste indispensable pour valider les algorithmes définis. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.185 140

Profil étiologique des exacerbations des bronchopneumopathies chroniques obstructives