Glomérulonéphrites extracapillaires avec anticorps anti-membrane basale glomérulaire : aspects cliniques et évolutifs

Glomérulonéphrites extracapillaires avec anticorps anti-membrane basale glomérulaire : aspects cliniques et évolutifs

Communications affichées : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 320–360 Résultats.– Durant cette période nous avons réalisé 40 PBR chez ...

59KB Sizes 1 Downloads 78 Views

Communications affichées : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 320–360

Résultats.– Durant cette période nous avons réalisé 40 PBR chez des sujets de plus de 60 ans. L’âge moyen au moment de la PBR était de 63,5 ans avec des extrêmes allant de 60 à 88 ans. L’indication de la PBR était un syndrome néphrotique (SN) dans 32,5 % des cas, un syndrome de néphropathie glomérulaire dans 15 % des cas, une insuffisance rénale isolée dans 35 % des cas. Une IRRP dans 17,5 %. Discussion et conclusion.– Chez le sujet âgé, dans notre série, comme dans la littérature, les néphropathies primitives sont plus fréquentes que les néphropathies secondaires. L’insuffisance rénale isolée du sujet âgé représente l’indication la plus fréquente de PBR dans notre pays, ce qui rejoint les données de la littérature dans les pays occidentaux. Dans notre série, les GEM, et les LGM sont de loin les plus fréquentes des néphropathies du sujet âgé. La ponction-biopsie rénale garde un intérêt certain chez cette tranche d’âge dans le diagnostic histologique précis des glomérulopathie qui conduit à un traitement approprié. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.052 AN049

Hyalinoses segmentaires et focales primaire et secondaire en Tunisie : principales caractéristiques M. Ghali a , S. Aloui a , A. Belarbia b , A. Abdellatif b , A. Zakhama c , J. Hachicha d , F. Ben Moussa e , R. Goucha f , K. Kammoun d , M. El May a a Néphrologie-dialyse-transplantation, hôpital Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie b Néphrologie-dialyse-transplantation, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie c Laboratoire d’anatomopathologie, hôpital Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie d Néphrologie-dialyse, hôpital Hédi-Chaker, Sfax, Tunisie e Néphrologie-dialyse-transplantation, hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie f Néphrologie-dialyse, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction.– La hyalinose segmentaire et focale (HSF) est la principale cause du syndrome néphrotique idiopathique de l’adulte. Les causes secondaires de cette néphropathie ne sont pas négligeables. Son évolution vers l’insuffisance rénale terminale est fréquente. Le but de notre travail est de dégager les critères distinctifs d’une HSF primitive d’une HSF secondaire. Patients et méthodes.– C’était une étude rétrospective de 116 cas ayant une HSF diagnostiquée entre janvier 2002 et décembre 2012. Nous avons exclu les enfants et les transplantés. Le diagnostic d’une HSF primitive a été retenu après avoir éliminé toute cause secondaire. Les caractéristiques cliniques, histologiques et évolutifs ont été étudiés pour les deux formes d’HSF. Résultats.– Nous avons recensé 55 cas (47 %) de HSF primitive et 61 cas (53 %) de HSF secondaire. Les patients étaient plus jeunes dans la HSF primitive (âge moyen de 36,59 ans) (p = 0,001) avec un sexe ratio à 1,52 (p = 0,92). L’indice de masse corporelle était plus important dans la HSF secondaire soit 29,67 kg/m2 (p = 0,093) et l’HTA était plus élevée (PAS : 135 mmHg/PAD : 90 mmHg) (p < 0,001). La protéinurie de 24 h était significativement plus importante dans la HSF primitive à 6,84 g/24 h (p = 0,001) et l’hypoalbuminémie plus profonde à 16,38 g/L (p ≤ 0,0001) avec un syndrome néphrotique plus intense. L’insuffisance rénale initiale était plus présente dans la HSF secondaire avec une clearance à 56,61 mL/min. L’évolution vers l’IRC et IRT était plus fréquente dans les formes secondaires avec respectivement les fréquences (21,73 %) et (4 %) malgré qu’on a eu 8 cas de rémission spontanée (11,6 %). À la PBR, l’hypercellularité et l’hyperplasie mésangiale étaient plus fréquentes dans les formes primitives avec respectivement (71 %) et (68 %) (p < 0,000). Discussion et conclusion.– Bien que la HSF primitive soit impressionnante de point de vue intensité du syndrome néphrotique,

337

son pronostic reste relativement meilleur concernant la fonction rénale. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.053 AN050

Glomérulonéphrites extracapillaires avec anticorps anti-membrane basale glomérulaire : aspects cliniques et évolutifs L. Jaballah , M. Hamouda , H. Skhiri , S. Aloui , A. Letaief , A. Frih , N. Ben Dhia , M. Elmay Service de néphrologie-dialyse-transplantation, hôpital Fatouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.– La glomérulonéphrite extracapillaire avec anticorps anti-membrane basale glomérulaire est une affection rare avec une incidence annuelle estimée à 0,5 à 1 cas par million d’habitants. Nous nous sommes proposés de pratiquer une étude afin de décrire les caractéristiques cliniques, biologiques et histologiques des patients présentant une glomérulonéphrite extracapillaire avec anticorps anti-membrane basale glomérulaire positif, analyser les modalités thérapeutiques de ces patients, préciser les modalités évolutives et d’identifier des facteurs de mauvais pronostic rénal. Patients et méthodes.– Pour cela, nous avons réalisé une étude rétrospective qui a concerné 6 patients ayant une glomérulonéphrite extracapillaire avec des anticorps anti-MBG positifs, colligés au service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale à l’hôpital Fattouma-Bourguiba de Monastir de 2000 à 2012. Résultats.– Il y avait 2 pics d’incidence : 3 adultes jeunes (entre 22 et 26 ans) et trois sujets âgés de plus de 50 ans. L’analyse des données cliniques, biologiques, immunologiques et histologiques à la présentation a permis de retenir le diagnostic de syndrome de Goodpasture dans 4 cas, et le diagnostic de maladie de Goodpasture dans deux cas. La mortalité était de 83,3 % des cas, rattachée à une hémorragie intra-alvéolaire pour 4 patients. L’infection en était la cause dans un cas par une aspergillose pulmonaire fatale. Parmi les facteurs de mauvais pronostic rénal de la maladie à anticorps anti-MBG nous avons noté : l’oligoanurie dans 66,6 % des cas, une créatininémie > 600 ␮mol/L à la présentation pour 83,3 % des patients, et une dépendance immédiate à la dialyse pour tous nos malades. Discussion et conclusion.– Le pronostic de la glomérulonéphrite extracapillaire avec anticorps Anti-MBG reste réservé même pour les patients ayant bénéficié de prise charge complète. Cela peut être expliqué par la présence de plusieurs facteurs de mauvais pronostic rénal dans notre série. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.054 AN051

Profil de la glomérulonéphrite extramembraneuse lupique A. Cherkaoui a , S. Merzouk a , G. Elbadaoui a , L. Benamar a , F. Ezzaitouni a , R. Bayahia a , Z. Al Hamany b , N. Ouzeddoun a a Néphrologie - dialyse - transplantation, CHU Ibn- Sina, Rabat, Maroc b Anatomopathologie, hôpital d’Enfants, CHU Ibn-Sina, Rabat, Maroc Introduction.– La GEM lupique expose au risque d’IRCT ne permettant pas de la considérer de bon pronostic. Elle justifie un traitement immunosuppresseur (IS), bien qu’aucun essai contrôlé ne soit disponible. L’objectif de notre travail est de préciser les caractéristiques clinico-biologiques, pronostiques et évolutives de la GEM lupique pure en fonction du traitement IS choisi. Patients et méthodes.– Étude rétrospective menée sur 12 ans (jusqu’à décembre 2011) incluant tous les patients ayant une GEM lupique pure hospitalisés dans notre formation. Nous avons analysé