Posters : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 333–376
PO-N81
PO-N82
Impact du stade de la maladie rénale chronique sur la rigidité artérielle au cours de la Polykystose Rénale Autosomique Dominante
Ponction biopsie rénale du diabétique : quel intérêt ?
N. Sellami ∗ , R. Kheder-El Fekih , H. Jebali , T. Ben Ayed , W. Smaoui , B. Ben Kaab , I. Mami , L. Ben Fatma , L. Rais , M.K. Zouaghi Service de Néphrologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Sellami) Introduction La maladie rénale chronique (MRC) est un facteur de risque indépendant de morbi-mortalité cardiovasculaire. Les patients à des stades avancés de la MRC ou ceux au stade de dialyse ont des artères plus rigides que la population générale. Les facteurs favorisant cette rigidité artérielle sont multiples. Méthodes Nous avons voulu comparer l’atteinte vasculaire chez deux groupes de malades atteints de Polykystose Rénale Autosomique Dominante (PKRAD) à différents stades de MRC. Pour cela nous avons évalué la rigidité artérielle par la mesure de la vitesse de l’onde de pouls carotido-fémorale (VOPcf). Nous avons inclus 52 patients : 24 ayant un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) supérieur à 60 ml/min/1,73m2 (Groupe 1) et 28 ayant un DFGe inférieur à 15 ml/min/1,73m2 (Groupe 2). Trois patients étaient au stade 5ND et 25 étaient au stade 5D. Résultats obtenus ou attendus Le ratio hommes/femmes était de 7/17 dans le Groupe 1 contre 13/15 dans le Groupe 2. La moyenne d’âge était plus élevée dans le Groupe 2 : 54,5 ans contre 45,7 ans dans le Groupe 1 (p = 0,016). Le nombre de patients hypertendus était comparable entre les deux groupes. Les inhibiteurs du système rénine-angiotensine étaient plus prescrits chez les patients ayant un DFGe conservé. La VOPcf était statistiquement comparable : 8,4 m/s Groupe 1 contre 9,3 m/s Groupe 2 (p > 0,05). Ceci était valable pour les pressions artérielles systolique, diastolique et pulsée. Le Tableau 1 montre qu’il y avait une différence significative des valeurs sériques des variables suivantes entre les deux groupes : C-Réactive Protéine (CRP), hémoglobine, cholestérol total, calcium et phosphore. À l’analyse multivariée par régression linéaire, la CRP était le seul facteur indépendant prédicteur de la VOP (Fig. 1). Conclusion Notre travail n’a pas trouvé que la rigidité artérielle était plus élevée chez les patients atteints de PKRAD au stade 5 de la MRC par rapport aux stades précoces.
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M. Haj Brahim ∗ , A. Letaief , M. Ben Salem , I. Jaafer , F. Haouala , M. Hammouda , S. Aloui , H. Skhiri Service de néphrologie CHU Fattouma-Bourguiba Monastir, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Haj Brahim) Introduction Les lésions histologiques rénales au cours du diabète sont dominées par la néphropathie diabétique (ND). Certaines situations cliniques imposent la pratique de PBR à la recherche de néphropathie non diabétique(NND). Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective sur un période de 11 ans 2003 à 2014 incluant les patients diabétiques chez qui une PBR a été réalisée devant la suspicion clinique de néphropathie non diabétique (NND). Résultats obtenus ou attendus Quarante-neuf diabétiques ont bénéficié d’une PBR durant la période d’étude. 4 biopsies ont intéressé la médullaire. Une NND a été mise en évidence dans 25 cas (59,5 %) ; elle était isolée chez 14 patients (33,3), et associé à une ND chez le reste (26,2 %). Les néphropathies trouvés étaient glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse(GNA), hyalinose segmentaire et focale (HSF),amylose, nécrose tubulaire aiguë(NTA), néphropathie tubulo-interstitielle chronique, glomérulonéphrite extracapillaire, leucémie lymphoïde chronique, sclérodermie, granulomatose avec polyangéite, néphrite interstitielle aiguë et glomérulonéphrite segmentaire et focale nécrosante dans 24 %,12 %,12 %,12 %,8 %,8 %,4 %,4 %,4 %,4 %,4 %et4 % respectivement. Les indications étaient le syndrome néphritique aigu (10 cas), le syndrome néphrotique brutal (8 cas), la présence d’hématurie (9 cas) et insuffisance rénale rapidement progressive (8 cas). Conclusion Une PBR chez le diabétique a permis de diagnostiquer un grand nombre de néphropathies non diabétiques associées ou non à la néphropathie diabétique. La PBR trouve toujours sa place même chez le diabétique. Elle doit être indiquée devant toute présentation atypique faisant suspecter une néphropathie non diabétique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.253 PO-N83
Néphropathies non diabétiques chez le diabétique
M. Haj Brahim ∗ , A. Letaief , M. Ben Salem , I. Jaafer , F. Haouala , M. Hammouda , S. Aloui , H. Skhiri Service de néphrologie CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Haj Brahim)
Fig. 1
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.252
Introduction Etant donné la variabilité de la présentation clinique, la distinction entre néphropathie diabétique(ND) et néphropathie non diabétique (NND) chez le diabétique n’est pas toujours évidente. Elle est basée sur les résultats de la PBR. Méthodes Nous avons étudié la prévalence et les facteurs prédictifs de la NND en se basant sur les données clinicobiologiques et histologiques des patients diabétiques ayant bénéficié de PBR sur une période de 11 ans entre 2003 et 2014. Résultats obtenus ou attendus Quarante-neuf PBR ont été pratiqué chez des diabétiques. 2 groupes ont été identifiés selon les résultats de la PBR. Le groupe 1 comprend 17 patients ayant un ND isolé. Le groupe 2 comprend 25 patients ayant une NND isolée ou associée à une ND. Les indications de la PBR pour le groupe 1 étaient dominées par GNRP et l’absence de complications dégénératives alors que pour