Insulinothérapie par pompe ou multi-injections chez les DT1 au cours de la grossesse ?

Insulinothérapie par pompe ou multi-injections chez les DT1 au cours de la grossesse ?

SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 322–326 ont switché pour IDegLira (n = 292), les autres poursuivaient le traitement par GLP-1RA...

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SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 322–326 ont switché pour IDegLira (n = 292), les autres poursuivaient le traitement par GLP-1RA (n = 146) ; les ADO ont été conservés dans tous les groupes. Résultats Le taux d’HbA1c moyen a diminué depuis l’inclusion dans les deux groupes de traitement (différence estimée entre les groupes IDegLira et GLP-1RA : –0,94 %, p < 0,001). 75 % des patients traités par IDegLira ont atteint l’objectif d’HbA1c < 7 % contre 36 % des patients traités par GLP1RA (p < 0,001) ; 63 % des patients traités par IDegLira contre 23 % par GLP-1RA ont atteint l’objectif d’HbA1c ≤ 6,5 % (p < 0,001). L’évolution du poids était de + 2,0 kg sous IDegLira et –0,8 kg sous GLP-1RA. La fréquence d’hypoglycémies confirmées était plus élevée avec IDegLira vs GLP-1RA. La dose moyenne de IDegLira à 26 semaines était de 43 doses unitaires (soit 43U d’insuline degludec, 1,55 mg de liraglutide). Discussion IDegLira permet un meilleur contrôle glycémique par rapport au traitement par GLP-1RA et représente une approche efficace pour intensifier le traitement des patients DT2 insuffisamment contrôlés par GLP-1RA. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs ont déclaré le conflit d’intérêt suivant : cet essai clinique a été sponsorisé par le laboratoire Novo Nordisk. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.230 PA-077

Apport des cellules souches mésenchymateuses pour la préservation de la fonctionnalité cellulaire bêta dans la thérapie cellulaire de diabète de type 1 C. Laporte (Mlle) a,∗ , R. Derouiche (M.) a , C. Fotino (Mlle) a , C. Cottet (Mme) a , A.-S. Gauchezp (Mme) b , P.-Y. Benhamou (M.) c , S. Lablanche (Mme) c a Université Grenoble Alpes, LBFA et BEeSy Inserm, U1055, Grenoble, France b Institut de biologie et de pathologie, centre hospitalier universitaire, Grenoble, France c Université Grenoble Alpes, LBFA et BEeSy - Inserm, U1055 - departement d’endocrinologie, pole DigiDune, centre hospitalier universitaire, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Laporte) La transplantation d’îlots de Langerhans est une thérapie cellulaire efficace pour restaurer la glycémie du patient diabétique de type 1 instable. Les résultats métaboliques de la transplantation sont désormais démontrés mais contrebalancés par les effets indésirables des immunosuppresseurs et la perte de fonctionnalité du greffon à long terme. Les cellules souches mésenchymateuses (CSM) de par leurs propriétés immunomodulatrices, cytoprotectrices et proangiogéniques, pourraient limiter le recours aux immunosuppresseurs et préserver la viabilité du greffon. Afin d’évaluer le potentiel cytoprotecteur des CSM, des îlots murins et humains ensemencés ou non en présence de CSM, ont été soumis à un stress cytokinique : 600 UI.mL−1 d’IL-1-␤, 6000 UI.mL−1 de TNF-␣ et d’IFN-␥ pendant 24 h ou 36 h. Des tests de viabilité en cytométrie en flux et des tests de fonctionnalité Glucose Stimulated Insulin Secretion (GSIS) ont été réalisés. La co-culture avec un ratio de 750 CSM par îlots de rat augmente significativement la viabilité des îlots en condition de stress cytokinique par rapport aux îlots seuls (62,17 % ± 6,52 contre 49,41 % ± 7,48 ; p < 0,05). Le stress cytokinique n’altère pas la viabilité des îlots humains mais diminue leur capacité insulinosécrétrice (Indice de stimulation (IS) = 0,39 contre 1,34 pour le contrôle). La présence de 750 CSM par îlots humain, augmente l’insulinosécrétion des îlots soumis au stress (IS = 2,61). Les CSM permettraient l’augmentation de la viabilité et de la fonctionnalité des îlots en condition de stress cytokinique et pourraient jouer un rôle dans la préservation de la viabilité et dans la fonctionnalité du greffon d’îlots. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.231

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PA-078

Insulinothérapie par pompe ou multi-injections chez les DT1 au cours de la grossesse ? M. Prud’Homme (Dr) a , F. Lorenzini-Grandmottet (Dr) b , J. Labreuche (M.) c , L. Cazals (M.) b , O. Parant (Pr) d , P. Deruelle (Pr) e , H. Hanaire (Pr) b , P. Gourdy (Pr) b , A. Vambergue (Pr) f,∗ a Groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lille, France b Service de diabétologie, maladies métaboliques et nutrition, Toulouse, France c Pôle de santé publique, Lille, France d Service d’obstétrique, Toulouse, France e Service d’obstétrique, hôpital Jeanne-de-Flandres, Lille, France f Service de diabétologie, hôpital Claude-Huriez, CHRU de Lille, faculté de médecine, université de Lille 2, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Vambergue) Objectif Évaluer le pronostic materno-fœtal et le contrôle métabolique en cours de grossesse chez des patientes diabétiques de type 1 (DT1) en fonction du mode d’insulinothérapie et pompe ambulatoire versus multi-injections. Matériels et méthodes Cette étude rétrospective a inclus les données de 390 patientes DT1 (252 sous pompe et 138 sous multi-injections) ayant accouché entre 2006 et 2013 dans les maternités des CHU de Lille et Toulouse afin de comparer les issues de grossesse et le niveau de contrôle glycémique. Résultats L’âge et l’IMC pré-gestationnel étaient similaires dans les deux groupes mais les patientes sous pompe présentaient un diabète plus ancien (p < 0,0001), une grossesse plus souvent programmée (39,4 % vs 13 %, p < 0,0001) et une meilleure HbA1c préconceptionnelle (7,1 % vs 7,4 %, p = 0,02) que les patientes sous multi-injections. Elles étaient également plus fréquemment atteintes de rétinopathie (36,2 % vs 15,5 %, p < 0,0001) ou néphropathie (10,5 % vs 3 %, p < 0,01) que les patientes sous multi-injections. L’équilibre métabolique s’est amélioré de fac¸on identique dans les 2 groupes et aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les taux d’HTA gravidique, d’aggravation des complications microangiopathiques, de pré-éclampsie, de prématurité, de macrosomie ou d’hypoglycémie néonatale. L’âge gestationnel à l’accouchement était similaire mais le taux de césarienne plus important dans le groupe pompe que sous multi-injections (47,7 % vs 30,1 %, p < 0,001). Conclusion Cette étude montre qu’en dépit d’un diabète plus ancien et compliqué chez les patientes sous pompe, les issues de grossesses sont identiques à celles observées sous multi-injections, à l’exception d’un taux de césarienne plus élevé. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.232 PA-079

Vitamine B12 chez une population de patients diabétiques traités par metformine R. Zbadi (Dr) a,∗ , S. Derrou (Dr) b , H. Ouleghzal (Pr) b , S. Safi (Pr) b Service d’endocrinologie diabétologie maladies métaboliques et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc b Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Zbadi) a

Introduction La metformine est l’antidiabétique oral de premier choix dans le diabète de type 2. Or de récentes études soulignent le risque augmenté de carence en cobalamine plasmatique chez les patients sous metformine. L’objectif de notre étude est d’évaluer le statut vitaminique B12 chez les patients diabétiques de type 2 sous metformine comparativement à un groupe témoin, d’établir une corrélation entre le statut vitaminique, la dose, la durée de prise de metformine et les différents paramètres clinico-métaboliques. Matériels et méthodes Étude transversale menée chez 180 patients diabétiques de type 2 suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès, dont 130 étaient sous metformine versus 50 sans metformine.