Posters Méthodes.— Étude rétrospective des paramètres histologiques, moléculaires, et immuno-histochimiques inclus et non-inclus dans le système de grading de l’OMS de 38 méningiomes récidivants identifiés, reclassés dans le grading OMS 2007, au sein d’une série de 731 méningiomes consécutifs. Résultats.— Nos résultats montrent un délai de récurrence hétérogène, de 140 jours à 18 ans. Tous, sauf l’un d’entre eux récidivant avant huit ans. La plupart des méningiomes présentaient au moins un facteur d’agressivité reconnu dans la classification OMS, une exérèse incomplète ou un envahissement dural, osseux ou des tissus mous. Les caractéristiques histologiques de la récidive montrent que les critères d’agressivité sont majorés, reflétant soit un contingent minoritaire plus agressif laissé en place, soit un accroissement du nombre de mutations acquises. Discussion et conclusion.— Nos résultats en cours d’exploitation montrent l’intérêt des critères inclus dans le grading de l’OMS et non inclus dans ce système et qu’il convient de signaler dans le compte-rendu anatomopathologique. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.068
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La ponction biopsie rénale au cours de la grossesse : à propos de neuf cas N. Bennani Guebessi a , Z. Houmaid b , S. Elkhyat b , M. Zamd b , G. Medkouri b , M. Benghanem b , B. Ramdani b , S. Zamiati a a Service d’anatomie pathologique, CHU Ibn Rochd, 20000 Casablanca, Maroc b Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, 20000 Casablanca, Maroc Introduction.— La sécurité de la ponction biopsie rénale (PBR) durant la grossesse est un sujet à débat. Cependant, elle peut être impérative. Objectif.— Le but de ce travail est d’évaluer la place de la PBR dans le diagnostic des atteintes rénales au cours de la grossesse et de vérifier son innocuité. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur neuf PBR écho guidées réalisées chez neuf femmes enceintes avec atteinte rénale. Les caractéristiques cliniques et biologiques (protéinurie de 24 h, créatininémie, protidémie, albuminémie et hématurie) sont analysées. Les indications de la PBR sont notées ainsi que les traitements employés. Les patientes toxémiques sont exclues. Résultats.— L’âge moyen est de 26,8 ± 8 ans. Quatre patientes sont multipares et cinq nullipares. L’âge gestationnel est de 13 ± 5 semaines d’aménorrhées. Les indications de la PBR étaient un syndrome néphrotique massif dans sept cas, hématurie macroscopique récidivante dans un cas et insuffisance rénale avec hypertension artérielle dans un cas. La tension artérielle moyenne systolique est de 131 ± 20 mmHg et la diastolique de 75 ± 15 mmHg. Le taux moyen de la protéinurie de 24 h est de 4,92 ± 5,4 g/24 h, de la créatininémie est de 13,4 ± 10 mg/L, de la protidémie est de 51 ± 5 g/L et de l’albuminémie est de 21,5 ± 5 g/L. La PBR a montré une glomérulonéphrite à lésions glomérulaires minimes dans deux cas, une glomérulonéphrite extramembraneuse dans trois cas, une néphropathie lupique classe IV dans deux cas, une néphropathie à IgA dans un cas et une hyalinose segmentaire et focale dans un cas. Les suites de la PBR étaient simples chez toutes nos patientes. Une interruption médicale de la grossesse a été indiquée dans les deux cas de NL classe IV avec mise sous corticoïdes + MMF dans un premier cas et corticoïdes + cyclophosphamide dans le deuxième. La patiente avec GEM II est traitée par corticoïde + ciclosporine. Une corticothérapie est prescrite dans les cas de la glomérulonéphrite à LGM, d’HSF et de GEM III. L’abstention thérapeutique avec surveillance clinique et biologique est indiquée chez les patientes qui présentent une GEM I et NIgA. Discussion.— La ponction biopsie rénale n’est pas préconisée chez toute femme enceinte avec atteinte rénale mais elle est indiquée en présence d’une altération brutale de la fonction rénale ou d’un syndrome néphrotique massif.
S169 Conclusion.— La PBR au cours de la grossesse permet de déterminer le type de l’atteinte rénale, d’instaurer un traitement adéquat et de préciser le pronostic materno-fœtal. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.069 CA57
Tumeurs du système nerveux central de l’enfant : à propos d’une série de 156 cas R. Mesbah , K. Lounis , N. Bouzid , A. Abdennebi , K. Kalem Service d’anatomie et cytologie pathologiques, CHU Parnet, 16000 Alger, Algérie Introduction.— Les tumeurs du système nerveux central (SNC) représentent les tumeurs solides pédiatriques les plus fréquentes. Il s’agit d’un ensemble hétérogène de tumeurs bénignes et malignes, dont le diagnostic ne peut être qu’histologique. Objectifs.—— revue et analyse des tumeurs du système nerveux central survenant chez l’enfant de moins de 16 ans ; — évaluer l’incidence et la distribution de ces tumeurs ; — présenter les particularités histologiques de ces tumeurs chez l’enfant. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective sur neuf ans (2003—2011), de 156 cas de tumeurs du SNC, colligés au niveau de notre service. Les paramètres d’étude ont été notamment l’âge, le sexe, les données de l’examen clinique et radiologique ainsi que la conclusion histologique. Les prélèvements rec ¸us ont été colorés à l’hématéine-éosine, Trichrome de Masson, la réticuline, et pour certains cas d’autres colorations spéciales, et la lecture est faite par au moins deux lecteurs. L’étude immuno-histochimique a été faite pour quelques cas seulement. Résultats.— Cent cinquante-six cas ont été inclus. L’âge moyen est de 9,08 ans avec un sex-ratio de 1,3 (88 G contre 68 F). 93,5 % (n = 146) des tumeurs étaient de localisation intracrânienne et 6,5 % (n = 10) intraspinales. L’hypertension intracrânienne (HIC) est le signe clinique le plus commun et souvent révélateur des tumeurs du SNC dans notre étude, représentant 50 % des cas (n = 78), suivi du déficit moteur avec 44,2 % (n = 69). Les astrocytomes étaient les tumeurs les plus fréquentes de notre série avec 25,6 % (n = 40) des cas, suivis des médulloblastomes (19 cas : 12,1 %), les épendymomes (11 cas : 7 %), les craniopharyngiomes (dix cas : 6,4 %), les méningiomes (sept cas : 4,48 %), et les oligo-astrocytomes (six cas : 3,8 %). Conclusion.— Les tumeurs cérébrales représentent la première cause de tumeurs solides et la deuxième cause de cancer après les leucémies chez l’enfant. Elles surviennent à tout âge et constituent un large spectre histologique. Notre étude permet d’évaluer leur incidence et de cerner les différents types histologiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2012.09.070 CA58
Les adénomes hypophysaires : étude anatomoradiologique de 40 cas F. Bougrine a , H. Boujemaa b , I. M’sakni a , B. Laabidi a , N. Ben Abdellah b , A. Bouziani a a Service d’anatomie pathologique, hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie b Service de radiologie, hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie L’adénome hypophysaire est la tumeur bénigne la plus fréquente de la pathologie sellaire. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques. But du travail.— Étude anatomoradiologique de 40 patients porteurs d’adénome hypophysaire. Méthodes.— Étude rétrospective de 40 cas d’adénomes hypophysaires colligés dans le service d’anatomie et de cytologie pathologique de l’hôpital militaire de Tunis entre 1990 et 2004. Tous les patients ont été explorés par une IRM hypophysaire en préopératoire avec étude histologique et immuno-histochimique.