104
Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122
EC-042
Les lymphomes orbitaires : à propos de 10 cas H. Bouchama 1,∗ , C. Tilfine 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Bouchama) Objectifs Rappeler les aspects radiologiques des lymphomes orbitaires. Connaître les principaux diagnostics différentiels. Souligner l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et le bilan d’extension des lymphomes orbitaires. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 10 cas de lymphomes orbitaires, colligés dans notre formation sur une période de 3 ans. Tous nos patients ont bénéficiés d’une TDM orbitocérébrale avec et sans injection de Pc. Le diagnostic a été confirmé par biopsie chez tous les patients. Résultats Il s’agit de 4 hommes et 6 femmes. L’âge moyen est de 63 ans. La symptomatologie est dominée par : la baisse de l’acuité visuelle (8 cas), l’exophtalmie unilatérale (5 cas) et l’œdème papillaire (3 cas). L’imagerie met en évidence des masses tissulaires mal limitées s’étendant en coulée. Les localisations retrouvées : orbitaire (5 cas), lacrymale bilatérale (1 cas), musculaire (1 cas) et palpébrale (3 cas). La biopsie a permis de poser le diagnostic de lymphome malin non hodgkinien B dans 8 cas et T dans 2 cas. Le bilan d’extension était négatif dans tous les cas. Conclusion Le lymphome orbitaire est une pathologie peu fréquente. Il représente 10 à 15 % de toutes les tumeurs orbitaires malignes chez l’adulte. Il se présente le plus souvent sous forme d’une masse mal limitée étendue en coulée, et pose le problème de diagnostic différentiel avec les pseudo-tumeurs inflammatoires orbitaires. L’imagerie permet d’évoquer le diagnostic, de décrire la topographie et de réaliser un bilan d’extension local et régional précis. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.074 EC-043
Les hémangiomes caverneux orbitaires : à propos de 5 cas H. Bouchama 1,∗ , O. Taiaa 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Bouchama) Objectifs Rappeler l’aspect en imagerie des angiomes caverneux de l’orbite (HCO). Connaitre les principaux diagnostics différentiels. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 6 cas d’HCO confirmés, explorées dans notre formation par TDM orbitocérébrale (dans tous les cas) et par IRM orbitaire (2 cas). Résultats Il s’agit de 3 hommes et 3 femmes. L’âge moyen est de 36 ans. La symptomatologie est dominée par l’exophtalmie unilatérale retrouvée dans 5 cas. Son installation est progressive et indolore avec baisse de l’acuité visuelle (dans 3 cas). La découverte était fortuite chez 1 patiente. Le scanner a mis en évidence dans tous les cas un processus expansif intraorbitaire, intraconique, spontanément hyperdense, bien limité, rehaussé après injection de produit de contraste. L’IRM objective une masse bien limitée, en hypersignal T2 franc. Quatre patients ont été opérés avec évolution
favorable. Une surveillance régulière à été proposé à 1 patiente qui est toujours stable. Conclusion L’hémangiome caverneux orbitaire est la plus fréquente des tumeurs vasculaires bénignes de l’orbite chez l’adulte. La présentation clinique est celle d’un syndrome de masse intraorbitaire unilatéral, d’évolution lentement progressive à l’origine d’exophtalmie. La TDM permet de retrouver une masse circonscrite le plus souvent de siège intraconique, mais l’IRM reste l’examen de référence pour une meilleure caractérisation lésionnelle. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.075 EC-044
Hémangiome mandibulaire
Oumkaltoum Taiaa ∗ , Ahmed Elhankari , Meryem Fikri , Najwa El Kettani , Amina Elkhamlichi , My Rachid Elhassani , Mohammed Jiddane Service de radiologie, hôpital des spécialités, centre hospitalier universitaire Ibn Sina, faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Taiaa) Introduction Les hémangiomes ou angiomes immatures sont des tumeurs bénignes de l’enfant. Elles sont caractérisées par une hypercellularité et une croissance endothéliale rapide. La localisation intraosseuse est rare et est préférentiellement crânienne et vertébrale. Nous rapportons un cas d’hémangiome mandibulaire chez un nourrisson de 8 mois. Observation Il s’agit d’un nourrisson de sexe féminin, âgée 8 mois, issue d’une grossesse suivi, accouchement à terme, qui a présenté une tuméfaction jugale droite évoluant depuis l’âge de 3 mois, indolore, sans saignement occulte, augmentant progressivement de volume. L’examen retrouve une assymétrie faciale avec une voussure endobuccale sans thrill à la palpation ni souffle à l’auscultation. Les aires ganglionnaires cervicales étaient libres. Un panoramique dentaire a montré une lésion ostéolytique d’allure suspecte. Un complément TDM a montré un volumineux processus ostéolytique soufflant la corticale qui est rompue par endroit, sans réaction périoste, ni envahissement des organes de voisinage, se rehaussant fortement par le PC. Une biopsie chirurgicale a été réalisée et est revenu en faveur d’un hémangiome immature. L’évolution a été marquée par une régression spontanée. Conclusion L’originalité de notre observation résidait premièrement dans la localisation mandibulaire de l’hémangiome et dans l’aspect radiologique d’ostéolyse lacunaire qui est plus rarement retrouvé dans cette entité pathologique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.076 EC-045
Une cause rare des troubles de comportement chez l’adulte
Oumkaltoum Taiaa ∗ , Abdelilah Bouraqui Alaoui , Meryem Fikri , Najwa El Kettani , Amina Elkhamlichi , My Rachid Elhassani , Mohammed Jiddane Service de radiologie, hôpital des spécialités, centre hospitalier universitaire Ibn Sina, faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Taiaa) Introduction L’encéphalite de Rasmussen est une encéphalite focale inflammatoire chronique rare qui est décrite principalement chez l’enfant (85 %) des cas. Elle est le plus souvent révélée par