Maladie de Lyme : il existe des recommandations

Maladie de Lyme : il existe des recommandations

DROIT D ROIT ROI O T I GE GESTION G GES ESTIO TION ON I F FI FINANCES INANCES I PATRIMOINE P PATR ATRI ATR DROIT IMOI O OINE SOCIAL INE I T TEXTES EXT...

795KB Sizes 1 Downloads 75 Views

DROIT D ROIT ROI O T I GE GESTION G GES ESTIO TION ON I F FI FINANCES INANCES I PATRIMOINE P PATR ATRI ATR DROIT IMOI O OINE SOCIAL INE I T TEXTES EXT EX IX TEXTES TES JURIDIQUES JURI JU JURIDIQUES RID RI DIQUE QUES I IECHOS QUES EC ÉCHOS HOS PARLEMENTAIRES P PARL PARLEMENTAIRES ARLEME EMEN NTAI TAIR RES

Grippe aviaire : la France est prête

afin de définir son importance quantitative, sa localisation et ses facteurs de risque, précise le ministère. Ainsi a-t-on pu définir la géographie de l’aire de transmission. Elle peut être contractée sur tout le territoire (hors haute montagne et littoral méditerranéen, peu favorables à la survie des tiques). Son incidence est beaucoup plus élevée dans certaines zones, telles l’Alsace (200 cas/100 000/ an), la Corrèze ou la Meuse. La symptomatologie, le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme sont bien documentés en cas de morsure récente. © dannywilde

Des parlementaires s’étant inquiétés auprès du ministère de la Santé du risque de transmission interhumaine du nouveau virus grippal A/H7N9, encore confiné à la Chine à fin décembre 2013 [165 cas dont 47 décès], le dit ministère a donné ces précisions. L’épidémie de grippe à virus A/H7N9 est limitée à plusieurs provinces chinoises contiguës. Un cas importé à Taïwan a été contracté dans une de ces provinces. Le nombre de cas déclarés a chuté depuis avril mais une résurgence est possible. Si la sévérité et la létalité des cas sont inquiétantes, le risque de transmission interhumaine est néanmoins très faible à ce jour. L’étude d’un cluster familial est en faveur d’une contamination intrafamiliale, mais les tests réalisés chez les d’autres contacts étaient négatifs. Donc pas de transmission interhumaine soutenue démontrée.

Une conférence de consensus (2006) de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a publié des recommandations1. La formation continue proposée par les Unions régionales de médecins libéraux (URML) est adaptée aux spécificités régionales de la pathologie. En cas de morsure ancienne et de symptômes non spécifiques, les conduites diagnostiques et thérapeutiques et la nosologie méritent d'être reprécisées. Le ministère de la Santé a récemment saisi le Haut conseil de la santé publique (HCSP) pour qu’il actualise les connaissances sur l’épidémiologie, les techniques de diagnostic et le traitement de cette affection ainsi que les axes de recherche.

© leungchopan

La plupart des cas sont sporadiques, sans lien entre eux. Mais les virologues ont relevé des caractéristiques génétiques d’adaptation à l’Homme, donc un potentiel pandémique [théorique]. Menace sérieuse même en l'absence actuelle [à fin décembre] de transmission interhumaine. Le ministère de la Santé est en lien avec les instances sanitaires européennes et mondiales et suit de près l’évolution épidémiologique et les enquêtes locales et internationales visant à identifier les sources et les modes de contamination.

1. http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/ consensus/2006-lyme-long.pdf.

Antibiorésistance : les vétérinaires hors de cause

En France, les Centres de référence de la grippe (Paris, Lyon) sont en mesure d’assurer le diagnostic biologique régional et national. Les mesures de contrôle de la transmission reposent sur l’identification précoce des cas et des mesures d’hygiène et d’isolement. Ce virus est sensible aux antiviraux inhibiteurs de la neuraminidase, d’où possibilité de traitement étiologique. Des indications ont été transmises aux professionnels de santé et aux ARS en vue d’un éventuel cas importé en France. Des conseils sont délivrés aux voyageurs en provenance ou à destination de Chine (hygiène des mains, contact avec des animaux). Aucune restriction de voyage ni mise en place de contrôles aux points d’entrée sur le territoire national ne semblait justifiée au moment de ces précisions, selon l’OMS. Ces mesures seront adaptées en fonction de l’évolution des connaissances et de l’épidémiologie.

Deux événements ont actualisé la particularité du métier de vétérinaire, la possibilité de prescrire des médicaments : la contestation de leur fonction de propharmacien par le ministère de l’Agriculture pour éviter une hypothétique surprescription d’antibiotiques alimentant l’antibiorésistance et la découverte d’un circuit de la viande frauduleux proposant des chevaux de laboratoire réformés comme animaux de boucherie pour la consommation humaine. Les vétérinaires ne seraient plus autorisés à délivrer les antibiotiques figurant sur une liste définie par le ministère. Des parlementaires estiment qu’il s’agit d’une atteinte aux prérogatives des vétérinaires qui n’apporte aucune réponse à l’objectif de maîtrise de l’antibiorésistance. Grâce à l’implication des vétérinaires, la quantité d’antibiotiques vétérinaires a baissé de 30 % en 5 ans sans contrainte législative ou réglementaire. D’où nécessité de réétudier le projet de loi en consultant aussi… les professionnels, disent des parlementaires.

La sénatrice du Bas Rhin Esther Sittler attire l’attention du ministère de la Santé sur la maladie de Lyme [qui est prévalente dans l’Est de la France notamment-NDLR], infection bactérienne transmise essentiellement par des tiques [Ixodes] à l’Homme et en expansion dans notre pays. Elle peut entraîner des symptômes graves. Or, elle est peu connue, non seulement du grand public mais également et surtout des praticiens, et donc sous-diagnostiquée. N’est-il pas temps de mettre en place des mesures de communication et d’information des professionnels et du public. La borréliose de Lyme, maladie infectieuse identifiée en 1975, est suivie depuis plusieurs années chez l’Homme et chez les animaux

© goodluz

Maladie de Lyme : il existe des recommandations

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - MARS 2014 - N°460 //

89