79s
M6decine inteme Rbultats: Vingt-sept patients de 77,5 ans d’ige moyen (ext : 71-91) ont b&&i& d’une ATL : 22 hommes (81 %) et cinq femmes (19 %). Plus d’un patient sur deux a des ant&Cdents cardiovasculaires, un quart pr&ente ou a pr&entC une maladie maligne et un quart a une insuffisance r&ale. Trente-six dilatations ont CtCr&lisCes (75 % au niveau iliaque ou femoral, 25 % au niveau poplitC ou sous-poplitt!) et dix endoproth&ses ont CtC implant&s (90 % au niveau iliaque ou fkmoral, 10 % au niveau poplitt). Un succ&s technique primaire est obtenu pour 94,5 % des prockdures. Une amClioration clinique est not& pour 96 % des patients, alors que le pourcentage de complications est de 5,5 % (un faux an&risme spontankment rCsolutif et un hCmatome du Scarpa CvacuC chirurgicalement). Tous les sujets ont regagnC direc-
Vieillissement
tement leur domicile aprtis une duree moyenne d’hospitalisation de 3,3 jours (2-10). Commentaires : Nous retenons, dans cette population, la bonne faisabilitt de 1’ATL, un gain clinique immCdiat sCduisant par rapport 3 un taux de complications significatives acceptable, et un retour B domicile rapide des patients. Le b&Cfice immtdiat en termes de qualitC de vie et d’autonomie tirk de cette procCdure est important B considCrer chez le claudicant ggk dont l’esp&ance de vie plus limitee place le confort de vie en exigence prioritaire. Nous concluons que chez le sujet SlgCsouffrant d’une artCrite stade II s&&e, le recours 51I’ATL doit &tre discutt. ‘Service de mbdecirte vasculaire, ?sewice de radiologie vasculaire, pita/ Broussais, 96, rue Didot, 75674 Paris cedex 14, France
et dhtbrioration de la fonction r&ale chez I’hypertendu influence de la tolkance glucidique
essentiel
h6-
:
G Du Cailar, J Ribstein, A Mimran Le vieillissement de la population est associC B une augmentation de la p&valence de l’insuffisance r&ale chronique, notamment chez des sujets dont l’hypertension artCrielle est le seul ant&Went identifie ; les dkterminants de cette <
Mnopause
et fonction endothdliale : influence sur la r6ponse vasodilatatrice
multivarike, l’ige et la glycemie g jeun sont les seules variables independantes. Une intolkrance au glucose (d6fmie par une glycemie entre 7.8 et 11,l mmoVL 2 heures apr&s la charge glucidique) est retrouvCe chez 25 % des patients. En dehors des paramktres glucidiques, les sujets avec into& rance au glucose ne different de ceux dont la tolCrance est normale que par la corpulence (indice de masse corporelle 27 + 0,4 et 25 ? 0,3 kg/m* respectivement, p < 0,05). La pente de la droite de rkgression qui lie 1’9ge et le dCbit de filtration glomCrulaire est significativement plus marquee pour le groupe intolCrant que pour le groupe normotolCrant (-1,52 +0,29 vs -0,65 f 0,12 ;p < 0,Ol) : elle ne diff&re pas de celle obtenue dans une population de patients diabetiques non insulinodCpendants. En l’absence de diabkte sucrk av&C, une rkduction de la tolerance aux glucides pourrait &tre un d&terminant important de la dCtCrioration de la fonction r&ale associCe au vieillissement chez le sujet hypertendu. Service de mddecine iflfeme et hypertension ronie, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 05, France
du traitement substitutif r&ale B la L-arginine
arkkielle, h6pital 34295 Montpellier
Lapey cedex
par estrogenes
G Du Cailar, J Ribstein, A Mimran Menopause et hypertension artCrielle sont associCes chez la femme g un vieillissement vasculaire accCltr& dont la prem&e manifestation est une dysfonction endothkliale. Au niveau r&al, la consBquence la mieux connue de cette dysfonction endothtliale est une altCration de la rCponse vasodilatatrice r&ale ?I la L-arginine. La perfusion de L-arginine (le pr&urseur de l’oxyde nitrique par la voie de la NO
Rev M&d
Interne
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; 19
Suppl I
synthase) permet en effet d’tvaluer une vasodilatation endothClium-dEpendante. Le but de la prisence Ctude est d’Cvaluer si le traitement substitutif de la mtnopause par estrogknes a une influence sur la vasodilatation r&ale endothClium-dkpendante. Vingtdeux femmes mCnopausCes (I 1 sous traitement substitutif et 11 contr6les appariees pour l’Bge, la pression artCrielle et le
Communications
SOS
PA moynne
CEstrogtnes+
-4,6* -3,1* NS
* et indiquentp < 0.05
par rapport
(Estroghes
-
Fluxpkmnatique
Filrrarion glom~rulairr
rind
+0,8 +11.8*
+1 -a,2*
A I’ktat basal et le groupe
mm&m
+
respectivement.
cholest&ol) et presentant une hypertension artkrielle essentielle jamais traitke ont CtC CtudiCes. La fonction r&ale (c’est-&dire dkbit de filtration glomkulaire et flux plasmatique r&al mesurke par les clairances urinaires du 9YmT~DTPA et 1311-hippuran respectivement) est dCterminCe avant et aprks la perfusion de L-arginine (30 mg en 1 heure). A l’ttat basal (avant arginine), les valeurs de pression arttrielle
Comparaison de I’angioplastie
moyenne, flux plasmatique renal et filtration glomkulaire ne sont pas significativement diffkentes dans les deux groupes. La rkponse 1 I’administration d’arginine est exprimke en pourcentage de variation par rapport i%1’Ctat basal. En conclusion, ces r&.ultats montrent que la vasodilatation r&ale dkpendante de I’endothtlium est aldrke apri% la mCnopause, et qu’elle est restauk par le traitement substitutif oestrogknique. I1 reste & montrer que l’estrogbnothkrapie substitutive et l’amklioration de la fonction endothkliale qui lui est like, peut avoir g plus long terme une influence sur la morbiditk et la mortalit cardiovasculaires. Service
de m&ecine inteme et hypertension avenue du Doyen-Gaston-Giraud, OS, France
ronie, 371,
art&ie//e, hdppital 34295 Montpellier
Lapeycedex
et du traitement medical dans les st6noses ath&oscl&euses unilatirales de I’art&e rinale
PF Plouin’ pour les investigateurs de I’Essai multicentrique mbdicaments versus angioplastie (EMMA)* Nous avons cornpark par un essai PROBE (prospective rartopen blinded endpoint) l’angioplastie percutanCe (AP) et un traitement antihypertenseur standardis chez des hypertendus ayant une stCnose athCrosclCreuse de l’artkre r& nale (SAR). La pression artkielle clinique (PAC) et ambulatoire de 24 heures (PAA), la clairance de la crtatinine (Ccr) et la permCabilitC des artkres r&ales ont CtC documentkes aprhs 15 jours de traitement, puis 6 mois aprbs tirage au sort en deux groupes. Les patients du groupe intervention (n = 23) ont &tt trait& par AP et leur traitement a ttC an%% aprks celle-ci. Les patients du groupe tkmoin (n = 26) ont poursuivi leur traitement. Six patients du groupe intervention et deux du groupe tCmoin ont eu des complications de 1’AP ou de l’artkriographie (26 vs 8 8 ; p = 0,13). En fonction de critkres spkifits au protocole, le traitement a CtCrepris chez 17 patients du groupe intervention et une AP secondaire a CtCfaite chez sept patients du groupe tkmoin. Dans ce dernier cas, la PAC. la PAA et la Ccr Ctaient mesurkes avant I’AP. La PAA finale Ctait semblable dans les groupes intervention domised
IntMt
et tCmoin (140/81 + 1519 et 141/84 f 15/11 mmHg, NS/NS), de m&me que la Ccr (77 + 27 et 74 + 20 mL /min. NS). La baisse de PAC Ctait plus grande dans le groupe intervention que dans le groupe tCmoin (1418 vs 7/l mmHg, NSIp = 0,04), mais pas la baisse de PAA (12/10 vs 8/5 mmHg, NS/NS). Le score final de traitement ttait plus bas dans le groupe intervention que dans le groupe tCmoin (1,3 + 1 vs 2,4 rt 1, p < 0,Ol). Aucun patient n’avait de thrombose artkrielle au contr6le g 6 mois. En conclusion, les travaux rCtrospectifs disponibles ont surestimC le potentiel antihypertenseur de 1’AP dans les SAR. Au prix d’une morbiditk frtquente mais gCn&ralement b&igne, 1’AP permet seulement de rtduire 1’intensitC du traitement. La difference d’kvolution tensionnelle observke avec la PAC ou avec la PM souligne la n&essit& d’un essai PROBE pour Cvaluer un traitement ouvert. ‘Service d’hypertension et mkdecine inteme, hepita/ Broussais, 96, rue Didot, 75674 Paris cedex 14 ; *hbpitaux de Bordeaux, Grenoble, Lille. Louvain, Lyon, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Suresnes, Toulouse, Tours, France et Belgique
et place d’une bitherapie antibiotique sans traitement antis&r&oire associ6 dans le traitement de I’ul&e bulbaire ir Helicobacterpylori (HP+) X Roblin’, F Hioul’, X Coulaud’, F Petinell?, L Pellissier’, JP Esterni’
Si le consensus actuel associe deux antibiotiques avec un antisCcrt%oire majeur dans le traitement de l’ulckre bulbaire HP+, son coQ est trop ClevCdans de nombreuses parties du monde.
mktronidazole (1,5 g/j) et alginates pendant 10 jours. Un contrdle endoscopique systCmatique avec biopsies a Ctt refait 2 1 et 12 mois.
.&de : A Mayotte, une Ctude prospective dCbutCe en 1996 a inclus tous les patients porteurs d’un ulckre bulbaire HP+ aprbs test B l’urease et culture systematique pour antibiogramme. Ces patients ont CtCtrait& par amoxicilline (2 g/j),
R&lruts : Cent quarante-trois patients (sex-ratio H/F : 12 ; sge moyen : 37 ans) ont Ctt trait&. A 1 mois puis B 1 an, les taux de gukrison clinique et endoscopique sont de 91 et 86 %. En revanche, le taux de prCl&vements positifs g HP
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Inteme
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