ALFEDIAM
d’Examen de Santé), validé comme score de précarité pourrait permettre de repérer ces patients à risque. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique descriptive réalisée en CHU de novembre 2006 à juillet 2007. Les patients diabétiques ont été répartis en 2 groupes selon leur statut de précarité (score EPICES > 30,17) ou non. L’équilibre du diabète ainsi que les différentes complications ont été ensuite comparées dans les 2 groupes. La qualité de vie de ces 2 groupes de patients a également été étudiée grâce au questionnaire SF-36. Résultats : Cent deux patients ont rempli le questionnaire. 97 patients ont été inclus : 18 porteurs d’un diabète de type 1 et 79 d’un diabète de type 2. Aucun lien statistique n’a pu être mis en évidence entre score EPICES et valeur de l’HbA1c. Concernant les complications, la néphropathie est statistiquement reliée au seuil de précarité (p = 0,0489) tandis que la neuropathie tend à l’être sans être significative (p = 0,0624). Aucun lien n’apparaît avec les autres complications. Les patients diabétiques précaires présentent par contre plus de comorbidités : surpoids (p = 0,001) et hypoHDLémie (p = 0,0424), cette dernière relation disparaissant après ajustement sur l’âge, le délai d’évolution du diabète et le sexe. La qualité de vie des patients diabétiques précaires est bien moindre dans tous les aspects de la vie quotidienne étudiés. Conclusion : Alors que précarité et équilibre glycémique ne sont pas corrélés, les sujets diabétiques précaires dépistés grâce au score EPICES sont exposés à un plus haut risque rénal et cardio-vasculaire. La qualité de vie de ces patients est corrélée à leur score EPICES de précarité.
des antécédents familiaux de diabète de type 2. Cinquante-huit pour cent des femmes s’estimaient à haut risque de devenir diabétique mais 54 % n’avaient pas modifié leur alimentation, 60 % n’avaient pas modifié leur activité physique. La modification des règles hygiéno-diététiques n’était pas significativement influencée par le traitement du DG (insuline versus régime), ni par l’existence d’antécédents familiaux de diabète, ni par l’IMC avant la grossesse, ni par la prise de poids. Il existait une tendance à ce que les patientes traitées par insuline s’estiment plus à risque de devenir diabétiques (p = 0,07). Soixante et un médecins traitants nous ont répondu : sur les 29 qui avaient revu leurs patientes, 73 % réalisaient un suivi du métabolisme glucidique mais seuls 9 d’entre eux réalisaient une hyperglycémie provoquée orale à 75 g. Toutefois, 13 estimaient leurs patientes à haut risque de devenir diabétique de type 2, d’autant plus qu’il existait des antécédents familiaux de diabète de type 2 (pþ= 0,1) ou une obésité avant la grossesse (p = 0,05). Conclusion : Il s’agit d’une population à risque de diabète de type 2 identifiée par les patientes et leurs médecins. L’éducation reçue pendant la grossesse semble donc insuffisante pour permettre des modifications durables du mode de vie. Un programme de prévention spécifique doit être envisagé.
P103 Rapport tour de taille/tour de cuisse : un index d’insulinopénie chez le DT2 obèse JP Courreges, V Cosma, N Vigier-Simorre, JF Thuan, M Begassat Endocrinilogie Diabétologie et Nutrition, Centre Hospitalier, Narbonne.
P101 Évolution de la rétinopathie au cours de la grossesse M Bachaoui-Bousahba1, N Ouslim2, W Zahdour1, K Benharrat3, F Khorchef3, S Benhamou3, M Belhadj3 1 2 3
Médecine Interne, Etablissement Hospitalo-Universitaire, Oran, Algérie ; Ophtalmologie, Centre Hospitalo-Universitaire, Oran, Algérie ; Médecine-Interne-Diabétologie, Etablissement Hospitalo-Universitaire, Oran, Algérie.
Objectif : Évaluer la progression de la rétinopathie diabétique (RD) au cours de la grossesse dans une population de femmes diabétiques. Matériels et méthodes : Quarante-trois femmes diabétiques enceintes ont été suivies régulièrement sur le plan ophtalmologique pendant leurs grossesses (27þDT1, 16 DT2). Le bilan ophtalmologique comportait un examen initial avec mesure de l’acuité visuelle et fond d’œil (FO) en préconceptionnel lorsque la grossesse était planifiée, ou dès la première consultation en l’absence de programmation. En l’absence de RD le contrôle ophtalmologique était trimestriel puis en post partum. En cas de RD, le fond d’œil se pratiquait tous les mois voire plus rapproché s’il y avait aggravation. Une photocoagulation panrétinienne a été pratiquée dans les cas de RD proliférante. L’évaluation de la progression de la RD est basée sur les données de l’examen du FO d’après la classification de l’ETDRS. Résultats : L’âge moyen des patientes était de 32 ans. La durée moyenne du diabète était de 14 ans. A l’examen ophtalmologique initial 24 femmes étaient indemnes de RD (55,8 %) 13 présentaient une RDNP minime ou modérée (30 %), 4 femmes avaient une RDNP sévère (9,3 %) parmi elles 2 avaient reçue un traitement par photocoagulation au laser (1 en préconceptionnel). Une RDP a été retrouvé chez 2 patientes (4,6 %), une photocoagulation panrétinienne a été réalisée dès le début de leur grossesse. Dans le groupe initialement indemne de RD, 8,3 % (n = 2 ; 4 yeux) ont développé une RDNP minime pendant la grossesse. Le taux de progression en cas de DRNP initiale était de 12,8 % (7 femmes ; 11yeux). Dans 1 cas l’évolution s’est faite vers l’apparition de néovaisseaux (4,6 %). La RD avait régressée chez 5 patientes. Le taux de progression est plus élevé quand il y a déséquilibre glycémique (taux moyen d’HbA1C : 7,9 % vs 6,5 %) et / ou HTA associée (46,6 % vs 10,7 % ; p = 0,02). Conclusion : la prise en charge préconceptionnelle globale et en particulier ophtalmologique est essentielle chez les femmes diabétiques afin d’éviter les graves complications de la RD.
Introduction : Il est difficile chez un DT2 en surpoids, en échec thérapeutique, d’évaluer le degré d’insulinopénie, conduisant à la décision d’insuliner le patient. Patients et méthodes : Le DT2 obèse insulinopénique, présente un surpoids corporel tronc-abdomen, constrastant avec une amyotrophie des racines. Le rapport tour de taille (TT) sur tour de cuisse (TC) - (TC : 15 cm au-dessus du genou) pourrait permettre d’apprécier le degré d’insulinopénie. Ont été étudiés 143 patients consécutifs en surpoids (P) (IMCþ≥ 27 kg/m2) : un GR témoin (T) et 3 GR DT2 âgés de 60.3 ± 11 ans, sex ratio M / F 0.69, répartis selon la prise thérapeutique : 1-2-3 ADO ou DIR. Résultats cf tableau, Stat 1 : entre DT2, Stat 2 T vs DT2. Résultats : Tableau 1. T n = 34 G2 n = 47 G3 n = 25 Dir n = 26 Stat 1 Stat 2 63 ± 7,7 63,5 ± 7,8 ns 10-4 Age / ans 51 ± 13.3 58,8 ± 12,5 10-0
7,7 ± 6
14.7 ± 7,3
19 ± 7,9
34,6 ± 6,7
35,3 ± 6,6
32.4 ± 4,4
34 ± 3,6
ns
ns
TT (cm)
94 ± 29
116 ± 12,5
109 ± 11,1
116 ± 8,6
0,025
10-6
TC (cm)
72 ± 22
56,9 ± 6,2
52,4 ± 6,4
50,6 ± 5,3
0,0001
10-6
TT/TC
1,48 ± 0,65
2,05 ± 0,14
2,11 ± 0,29
2,3 ± 0,22
0,0001
10-6
Poids/TC
1,34 ± 0,38
1,71 ± 0,36
1,72 ± 0,24
1,83 ± 0,2
ns
10-6
Anc D IMC
Discussion : L’ancienneté du diabète et les besoins en d’ADO / insuline, confirment l’insulinopénie croissante des groupes DT2 de 1 à DIR. Parallèlement à IMC équivalent, on constate de manière hautement significative, et parallèle une diminution du TC et une augmentation des rapports TT/TC et poids/TC. Conclusion : Ces résultats confirment la validation de l’index d’insulinopénie TT/TC chez le DT2 en surpoids, un rapport TT/TC > 2,2, évoquant donc une insulinopénie.
P104 Étude Persée : caractéristiques des patients diabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) traités par insuline JP Beressi Diabétologie – Endocrinologie, Centre Hospitalier André Mignot, Le Chesnay.
P102 Perception du risque de devenir diabétique de type 2 chez des femmes ayant eu un diabète gestationnel et chez leurs médecins traitants E Gueydon1, N Roudaut2, JM Malecot1, M Dolz1, V Kerlan1 1 2
Endocrino-Diabétologie, CHU de Brest, Brest ; Endocrinologie, CHU la Cavale Blanche, Brest.
Objectif : Évaluer en post-partum, chez des femmes ayant eu un diabète gestationnel (DG), leur perception du risque de devenir diabétique, les facteurs l’influençant ainsi que le suivi du métabolisme glucidique par leur médecin traitant et les facteurs l’influençant. Matériels et méthodes : Étude rétrospective chez 131 patientes hospitalisées en endocrinologie et/ou gynécologie pour un diabète gestationnel, en 2005 et 2006, à partir d’un questionnaire patient (règles hygiéno-diététiques et perception du risque), d’un questionnaire médecin traitant et des données cliniques. Résultats : L’âge moyen était de 34 ans, l’indice de masse corporelle (IMC) moyen avant la grossesse était à 26,5 kg/m2, la médiane de prise de poids était à 12 kg. Soixante-six pour cent avaient été traitées par régime seul et 35 % avaient
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Objectif : L’étude Persée a permis d’évaluer la perception des prescripteurs et des utilisateurs du stylo Solostar® dans l’apport de l’aide à l’éducation thérapeutique. Nous rapportons ici les caractéristiques des patients inclus. Patients et méthodes : Étude observationnelle, nationale, rétrospective, impliquant des diabétologues libéraux et hospitaliers, exerçant en majorité en milieu urbain et répartis sur le territoire. Les données ont été recueillies pour des patients diabétiques traités par insuline lente et/ou rapide et colligées par l’intermédiaire d’un questionnaire complété par les diabétologues. Résultats : Deux cent trente-trois médecins ont renseigné les données de 990þpatients (proportion d’homme de 57 %). 63 % des patients étaient DT2 et 37 % DT1. L’âge moyen des patients DT1 était de 43 ans et de 64,5 ans pour les DT2. L’ancienneté moyenne de la maladie était de 16 ans. Le taux moyen d’HbA1c était de 8,1 % (8,13 % pour les DT2 et 8,09 % pour les DT1). La fréquence des dyslipidémies était plus importante (73,2 %) chez les patients DT2, que les DT1 (25,5 %) (p < 0,0001). La proportion de patients DT1 fumeurs était plus élevée que celle des DT2 (25 % vs 11,6 %, p < 0,0001). Les antécédents CV familiaux étaient plus importants chez les DT2 (16,5 %) que chez les DT1 (6,3 %) (pþ< 0,0001). Un tiers des patients DT2 et près d’un