patient DT1 sur 10 présentaient des antécédents CV personnels (p < 0,0001). L’artériopathie était aussi fréquente chez les patients DT1 que chez les DT2 (34, 5 vs 32,5 %), de même que la fréquence des accidents vasculaires cérébraux (13,8 % vs 12,1 %) et de l’angor stable (34,5 % vs 29,1 %). L’angor instable était retrouvé chez 13,8 % des patients DT1 vs 3,9 % que DT2. Le pourcentage de patients DT2 ayant présenté un infarctus du myocarde était de 47,6 % et de 13,8 % chez les DT1 (p < 0,0001). Conclusion : Dans cette population, un nombre important de patients DT2 présentent des antécédents CV personnels. Les valeurs moyennes d’HbA1c observées sont élevées par rapport aux recommandations AFSSAPS/HAS. Ces données comparables à celles d’autres études (ENTRED ou ECODIA) soulignent la nécessité d’une optimisation du traitement, afin d’obtenir un meilleur contrôle glycémique chez ces patients.
Tableau 1. Suivi par un spécialiste au cours des 2 dernières années.
P105 Prévalence du diabète sucré dans une population urbaine
Conclusion : Les patients diabétiques hypertendus non équilibrés ont une prise en charge qui est plus en conformité avec les recommandations que ceux dont l’équilibre glycémique est considéré comme satisfaisant.
en milieu africain à Cotonou – Bénin
G1 (n = 809)
G2 (n = 1 071)
Total (n = 1 880)
P
Diététicien(ne)/ Nutritionniste
155 (19,2 %)
295 (27,5 %)
450 (23,9 %)
< 10-3
Diabétologue/ Endocrinologue
246 (30,4 %)
476 (44,4 %)
722 (38,4 %)
< 10-3
Cardiologue
651 (80,6 %)
929 (86,7 %)
1580 (84,1 %)
0,002
Ophtalmologue
672 (83,1 %)
941 (87,9 %)
1613 (85,8 %)
0,018
41 (5,1 %)
68 (6,3 %)
109 (5,8 %)
0,25
173 (21,4 %)
262 (24,5 %)
435 (23,1 %)
0,15
Néphrologue Podologue/ Pédicure
ALFEDIAM
Diabète – Strasbourg 2009
F Djrolo Unité d’Endocrinologie et Métabolisme, Faculté des Sciences de la Santé, Cotonou, Bénin.
Introduction : Le diabète pose aujourd’hui un problème préoccupant de santé publique mais peu de données épidémiologiques sont disponibles dans nos pays. Pour asseoir une stratégie de lutte efficiente, il est important de déterminer l’ampleur de la maladie. Objectifs : Évaluer la prévalence du diabète et les connaissances. Patients et méthodes : L’étude a concerné la population urbaine de Cotonou des deux sexes âgés de 20 à 60 ans. Il s’agit d’une étude prospective transversale d’observation à visée descriptive et analytique. L’échantillonnage a été réalisé par un sondage aléatoire par grappe. Le diabète est défini par une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/L. Une glycémie supérieure à 1,10 g/L et inférieure à 1,26 g/L détermine l’hyperglycémie modérée à jeun. Résultats : Sur les 240 sujets 8 présentaient une glycémie supérieure ou égale à 1,26 g/L déterminant une prévalence du diabète sucré de 3,3 %. Deux sujets soit 0,8 % présentaient une hyperglycémie modérée à jeun. Sur les 8 sujets diabétiques, 3 ne se connaissaient pas comme tel, soit une prévalence du diabète méconnu de 1,25 %. Concernant les connaissances des sujets enquêtés sur le diabète, la majorité (81,66 %) affirment que le diabète est lié à l’alimentation et 31,25 % indiquent les facteurs héréditaires comme déterminants de la maladie. L’obésité et la sédentarité n’ont par contre été citées comme facteurs de risques du diabète que par respectivement 7,91 % et 1,25 % des sujets. Parmi les symptômes cardinaux du diabète seule la polyurie a été citée par 55,41 % des sujets. Seulement 14,16 % et 9,16 % ont cité respectivement l’asthénie et l’amaigrissement comme symptôme du diabète. Quant aux complications, plus de la moitié des enquêtés (60,41 %) ignore tout des conséquences du diabète. Conclusion : La présente étude confirme comme il est signalé dans la littérature que le diabète est en progression dans les pays en développement et que le milieu urbain constitue un environnement diabétogène. Des actions de sensibilisation doivent donc être intensifiées pour l’adoption de comportements favorables à la prévention du diabète sucré.
P106 Recherche de microalbuminurie et recours aux spécialistes des patients hypertendus et diabétiques suivis en médecine générale. Résultats de l’Enquête PREDIRE 1
2
3
4
G Choukroun , D Bernadette , H Moumene , M Ouzid , B Pannier
5
1
Néphrologie, CHU Amiens, Amiens ; Statistques, Monitoring Force Sas, Maisons-Laffitte ; Stratégie, Laboratoires Takeda, Puteaux ; 4 Opérations Cliniques, Laboratoires Takeda, Puteaux ; 5 Médecine Interne, Centre Hospitalier F.H. Manhès, Fleury Mérogis. 2 3
Objectif : Estimer 1) la prévalence de la microalbuminurie et 2) le suivi par spécialiste de patients hypertendus diabétiques de type 2 traités. Patients et méthodes : Observatoire transversal réalisé en 2008, chez des patients traités pour hypertension artérielle et diabète. Chaque médecin généraliste (MG) devait inclure un patient avec diabète équilibré (HbA1c < 6,5 %, G1) et un patient avec diabète non équilibré (G2). Le MG devait signaler le ou les spécialistes ayant suivi le patient au cours des 2 dernières années. Résultats : Neuf cent soixante-huit MG ont inclus 1 880 patients (64 ± 10 ans, hommes : 65 %, G1 : 43 %). Le traitement antihypertenseur n’était pas différent chez les patients G1 et G2, le traitement antidiabétique était moins lourd dans le groupe G1. Une microalbuminurie a été recherchée chez 1 531 (82 %) patients et était présente deux fois plus souvent en cas de mauvais contrôle glycémique (G1 : 13 % vs G2 : 27 %, p < 10-3). Le suivi spécialisé était moins fréquent par un néphrologue, et plus fréquent par un ophtalmologue (Tableau 1). Les patients G1 sont plus souvent suivis par un spécialiste. Les MG se préoccupent plus souvent du suivi ophtalmologique des patients G1 sans toutefois l’avoir fait chez 12 % de ces patients.
P107 L’amputation des membres inférieurs chez des patients diabétiques de type 2 hospitalisés : prévalence et facteurs de risque C Bouzid1, A Dorai2, Z Turki2, L Ben Salem2, C Ben Slama2 1 2
Endocrinologie, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie ; Endocrino-Diabétologie, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : Une amputation est réalisée toutes les 30 secondes chez un patient diabétique. Objectifs : déterminer la prévalence de l’amputation des membres inférieurs chez des diabétiques de type 2 hospitalisés et identifier les facteurs de risque pour l’évolution vers cette complication. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 802 (496F/ 306H) patients diabétiques type 2 hospitalisés dans notre service entre juin 2006 et juin 2008. L’antécédent d’une amputation non traumatique des membres inférieurs quelque soit son siège a été signalé pour chaque patient. Les patients ont été subdivisés en deux groupes : Groupe 1 : en cas d’antécédent d’amputation ; Groupe 2 : en absence d’antécédent d’amputation. Résultats : Trente-huit patients (4,73 %) ont un antécédent d’amputation au niveau du membre inférieur. L’âge moyen du patient du groupe 1 est significativement plus avancé que celui du groupe 2 (p = 0,03). Les amputations sont plus fréquentes chez les hommes (8,9 % versus 1 % ; p = 0,002) et en présence d’un diabète ancien (p = 0,01). Aucune corrélation n’est trouvée ni avec la présence d’une hypertension artérielle ni avec l’intoxication tabagique ni avec les paramètres anthropométriques. Une rétinopathie diabétique traité par laser, une macroproteinurie positive, une neuropathie périphérique ainsi qu’une artérite de membre inférieurs sont significativement plus fréquents chez les patients du groupe 1 (p = 0,02 ; p = 0,004 ; p = 0,000 et p = 0,000 respectivement). Conclusion : Nos résultats montrent une fréquence d’amputation élevée chez les diabétiques de type 2 hospitalisés. Le risque d’amputation augmente significativement avec l’âge, le sexe masculin, l’ancienneté du diabète et en présence de certaines complications dégénératives du diabète.
P108 Profil épidémiologique et clinique des diabétiques de Demnat (région de Marrakech) N Oulad Sayad, F Ouhdouch, A Diouri Endocrinologie Diabétologie Nutrition, Hôpital Ibn Tofail, Maroc.
CHU-Med
VI, Marrakech,
Introduction : Le diabète est une véritable pandémie et constitue au Maroc un problème majeur de santé publiqueþ; son incidence est en nette croissance liée principalement à la sédentarité et la tendance à l’occidentalisation. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée lors d’une compagne de sensibilisation multidisciplinaire menée par les médecins du CHU à la province de Demnat et qui a concerné 100 patients diabétiques. Résultats : La prévalence du diabète à Demnat est de 10 %, d’origine urbaine et rurale dont 600 sont suivis par l’association des diabétiques de Demnat (100 seulement sont suivis régulièrement). Les femmes représentent 48 % des cas et les hommes 52 % dont l’age moyen est de 52 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète est de 12 ans. La glycémie moyenne est supérieure à 2,50 g/l dans 80 % des cas expliquée essentiellement par la méconnaissance des règles hygiéno-diététiques et la mauvaise observance du traitement. Vingt pour cent des cas étaient sous régime seul, 70 % sous antidiabétiques oraux et 10 % sont insulinotraités. Le diabète est compliqué d’HTA dans 45 %. Notre prise en charge lors de cette compagne à consister en l’éducation concernent les règles essentielles hygiéno-diététiques pour tous les patients grâce à des supports éducatifs, l’ajustement du traitement chez 70 % des cas, 3 patients ont été hospitalisés dans notre service dans l’immédiat pour décompensation cétosique, 20 ont été hospitalisés pour déséquilibre glycémique. Conclusion : La méconnaissance de leur problème de santé et le manque de moyen expliquent l’importance du déséquilibre glycémique dans cette région Diabetes Metab 2009, 35, A29-A89
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ALFEDIAM
d’où l’importance de multiplier ces compagnes de sensibilisation afin de réduire les complications micro et macroangiopatique.
P109 Étude Persée : Apport du stylo Solostar® en termes de satisfaction dans l’aide à l’éducation thérapeutique des patients diabétiques JP Beressi Diabétologie – Endocrinologie, Centre Hospitalier André Mignot, Le Chesnay.
Objectif : L’étude Persée a permis d’évaluer, auprès de prescripteurs et de patients utilisant le stylo Solostar®, leur perception de l’apport de Solostar® dans l’aide à l’éducation thérapeutique. Patients et méthodes : Étude, observationnelle, nationale, rétrospective. Les données de patients traités par insuline lente et/ou rapide et utilisant Solostar® ont été recueillies grâce à un questionnaire complété par des diabétologues, libéraux et hospitaliers, exerçant en majorité en milieu urbain et répartis sur le territoire. Résultats : Les données de 990 patients ont été recueillies par 233 diabétologues. 2/3 des patients étaient de type 2 (DT2) (âge moyen : 64,5 ans) et 1/3 de type 1 (DT1) (âge moyen : 43,5 ans). Plus de 9 patients DT1 sur 10 et 2 patients DT2 sur 3 avaient déjà utilisé un stylo injecteur avant l’instauration de Solostar®. Lors du recueil des données, 8 patients sur 10 utilisaient Solostar® depuis plus d’un mois. 3/4 des médecins ont rapporté que la lecture et le réglage des doses avec Solostar® étaient facilités pour leurs patients. Ceci a été perçu, dans 69,5 % des cas, comme ayant facilité l’adhésion du patient, notamment DT2, à sa propre prise en charge. Disposer d’un système permettant une injection allant jusqu’à 80 unités représentait un intérêt certain pour 81 % des médecins. 83 % des médecins ont estimé avoir gagné du temps en expliquant le fonctionnement et la manipulation de Solostar®, notamment chez le DT2, par rapport aux autres stylos. 98.7 % des médecins ont déclaré être globalement satisfaits à très satisfaits par Solostar® (intervalle de confiance à 95 % : [97.76 ; 99.3] ). Pour les patients, le taux de satisfaction globale recueilli était de 97.87 % (intervalle de confiance à 95 % : [96,77 ; 98,68] ). La satisfaction globale des patients était plus élevée quand l’aide à l’éducation a été réalisée par le médecin ou un service spécialisé par rapport à une infirmière libérale. Le taux de patients très satisfaits était plus élevé en secteur mixte et hospitalier qu’en libéral. Conclusion : Dans cette étude, l’apport du stylo Solostar® satisfait une très grande majorité des médecins et patients, par sa facilité d’emploi, permettant un gain de temps en termes d’explication pour le praticien et une adhésion facilitée du patient.
P110 Diabète du sujet âgé F Ouhdouch, K Bertal Filali, A Diouri Endocrino-Diabétologie, CHU Med VI, Marrakech, Maroc.
Introduction : Après 65 ans, 10 % de la population serait diabétique et 10 % développent une intolérance au glucose. L’augmentation de l’incidence du diabète chez les sujets âgés est due à l’effet combiné d’une augmentation de la maladie avec l’âge et de l’incidence du diabète. Il se caractérise par la fréquence des complications métaboliques aiguës surtout le coma hyerosmolaire, les lésions du pied et les neuropathies hyperalgiques. Le but du travail est d’illustrer les aspects cliniques et thérapeutiques du diabétique âgé à travers une série de 140 diabétiques âgés (> 65 ans selon OMS) hospitalisés sur une période de 2 ans entre septembre 2006 et septembre 2008. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 68 ans avec une prédominance féminine (70 %). Tous nos patients sont diabétiques type 2, l’ancienneté moyenne est de 12 ans avec une glycémie moyenne de 2,50 g/L. Les complications métaboliques aiguës sont retrouvées chez 40 patients. Les motifs de consultation les plus fréquents sont le déséquilibre glycémique, les infections urinaires et les lésions du pied. Le diabète est compliqué de neuropathie (80þcas), de rétinopathie (70 cas), de néphropathie (60 cas), de cardiopathie ischémique (40 cas), d’AVC ischémique (15þcas) et d’artériopathie des membres inférieurs (25 cas). Conclusion : Le diabète est une maladie qu’il faut aborder différemment selon l’âge du patient. Chez le sujet âgé, il convient certes de chercher les complications habituelles, mais il faut également se préoccuper de l’état général du patient et de son niveau d’autonomie. Les objectifs et les modalités thérapeutiques seront adaptés en fonction de ces données diabétologiques et gérontologiques.
P111 Intérêt de prise en charge des diabétiques en hospitalisation de jour L Radi, A Chadli, H El Ghomari, A Farouqi Endocrinologie, CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc
Introduction : La prise en charge du diabète et de ses complications fait d’elle une maladie très coûteuse en termes financiers et humains. Ce travail vise à comparer la prise en charge des diabétiques au sein de l’hôpital de jour par rapport à celle de l’hospitalisation de nuit. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de 6 mois (janvier-juin 2008).
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© 2009. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Résultats : Quatre-vingts dossiers de l’hôpital de jour (groupe 1) et 30 dossiers du service (groupe 2). On a étudié pour les deux groupes les paramètres suivant : âge, sexe, BMI, caractéristiques de la maladie diabétique, complications et motifs d’hospitalisation. L’hospitalisation de jour consiste à une prise en charge médicale globale avec un bilan de retentissement, éducation diabétologique et nutritionnelle. L’âge moyen est de 50 ans pour groupe 1 et 52 ans pour le deuxième. Prédominance féminine pour les deux groupes. BMI est de 26 pour le groupe 1 et 26 pour le deuxième. Le diabète de type 2 est le plus fréquent dans les deux groupes, la durée du diabète est de 6 ans dans le groupe 1 et de 10 ans pour le deuxième. Le motif d’hospitalisation et l’équilibre glycémique pour les deux groupes. Nous avons constaté que la durée moyenne de séjour en hospitalier est trois fois plus longue qu’à l’hôpital de jour ainsi que le coût moyen de l’hospitalisation est trois fois moins coûteux qu’à l’hôpital de jour. Conclusion : Il ressort de cette étude que l’hôpital de jour offre aux patients au cours d’un séjour réduit au strict minimum, un accueil personnalisé, un service performant et une éducation thérapeutique adéquate.
P112 Profil clinique et épidémiologique de la néphropathie diabétique H Sellami, F Chaker-Trifa, C Amrouche, I Ben Ahmed, A Falfoul, S Chabchoub-Blouza Service « A » de Diabétologie, Nutrition et Maladies Métaboliques, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Objectif : Décrire le profil clinique de patients diabétiques au stade de néphropathie et énumérer les différents facteurs de risque de néphrotoxicité. Patients et méthodes : C’est une étude transversale intéressant 70 patients colligés au service A et ayant présenté une néphropathie confirmée par deux microalbuminuries de 24 heures pathologiques. Les patients ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux, d’un examen clinique complet, d’un bilan métabolique et d’un bilan de retentissement. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 50,8 ± 14 ansþ; plus de la moitié sont des femmes. 71 % des patients sont diabétiques de type 2. La durée moyenne de l’évolution du diabète est de 15 ans. L’hémoglobine glycosylée moyenne est de 10,8 ± 2 %. Près de deux tiers des patients ont une protéinurie et 28 % une insuffisance rénale stade 3. Les durées moyennes d’apparition de la microalbuminurie, de la protéinurie et de l’insuffisance rénale stade 3 sont respectivement de 10,43, 15,39 et 18,47 ans. Quarante-trois pour cent des patients sont tabagiques, l’hypertension artérielle et la dyslipidémie sont retrouvées dans 70 % et 61 % des cas. Quatorze pour cent des patients rapportent des épisodes de calculs rénaux, 8,6 % ont des antécédents de pyélonéphrite, 5,7 % rapportent une prise régulière d’anti-inflammatoires et 20 % des patients hypertendus ne sont pas sous traitement néphroprotecteur. Conclusion : La néphropathie diabétique est une complication grave du diabète évolué et mal équilibré. Une prise en charge intensive du diabète et une élimination des facteurs néphrotoxiques sont indispensables pour améliorer le pronostic rénal.
P113 Diabète de type 2 et infection A Mokhtar, O Zoukar, I Khochtali, W Dabbabi, M Kacem, S Mahjoub Médecine Interne et Endocrinologie, CHU Monastir, 5000, Monastir, Tunisie.
Introduction : Le diabète apparaît comme un élément prédisposant pour la survenue des infections surtout bactériennes. Les mécanismes sont plus ou moins élucidés par influence de l’hyperglycémie sur les fonctions des polynucléaires neutrophiles. Le but de cette étude est de déterminer les particularités épidémiologiques des infections chez les diabétiques de type 2. Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective concerne 100 patients diabétiques de type 2, porteurs d’une infection, colligés au CHU Monastir. Des corrélations ont été faites entre le type d’infection, l’âge, l’ancienneté de diabète, le sexe et les différentes complications dégénératives. Résultats : Il s’agit de 54 femmes et 46 hommes, l’âge moyen de nos patients était de 57 ans, le diabète était traité par antidiabétiques oraux dans 76 % des cas, par insulinothérapie dans 20 % des cas, et protocole Bed time dans 4 % des cas. L’infection était à type d’infection urinaire dans 30 % des cas, respiratoire dans 23 % des cas, ORL dans 17 % des cas, stomatologiques dans 15 % des cas, La durée moyenne d’hospitalisation était de 10 jours (2-35 jours). Le diabète était déséquilibré dans 55 % des cas avec une HbA1c moyenne à 10, 3 % à l’admission. Nous n’avons pas noté de corrélations entre l’infection et le sexe des patients : pþ= 0, 73, pas de corrélations entre le type d’infection et le déséquilibre de diabète : l’infection était présente dans 47 patients équilibrés contre 53 non équilibrés (p = NS), par ailleurs une corrélation positive a été retrouvée avec l’HTA : p = 0,04. Paradoxalement nous n’avons pas noté de corrélation entre l’ancienneté de diabète et la présence d’infection : p = 0.58. Conclusion : Le dépistage des infections chez le diabétique en déséquilibre chronique ou diabétiques de novo doit être systématique car généralement ces infections peuvent être asymptomatique.