Diabète - Bruxelles 2008
P112 Évaluation de la prise en charge et du traitement du diabète de type 2 par les médecins généralistes CE Alikhodja, R Chermat, S Khettabi, S Hannat, FZ Mekideche, MF Rezig, R Malek Médecine Interne, CHU Saadna Abdenour de Setif, Algérie.
Introduction : Il s’agit d’une enquête transversale réalisée au cours du premier trimestre 2007 dont les objectifs sont l’évaluation de la prise en charge du diabète type 2, de l’équilibre glycémique et du choix thérapeutique selon les recommandations existantes. Matériels et méthodes : Ce travail a été réalisé par les médecins généralistes de notre région. Une fiche d’enquête a été mise à la disposition des enquêteurs. Elle comporte l’état civil, antécédents, durée du diabète, le suivi, tabagisme, éducation, BMI, tour de taille, PA, bilan des complications et des FRCV et la prise en charge. Résultats : Huit cent quarante-huit diabétiques on été consultés dont 323 Hommes et 525 Femmes avec une prédominance de la tranche d’âge de 50-65 ans. Leur diabète est ≤ 10 ans dans 70þ% des cas. 38,4þ% ont une surcharge pondérale et 16.8þ% une obésité. Le tour de taille dépasse les normes recommandées chez 61,24þ% et 96,84þ% selon respectivement le NCEP (ATP III) et l’IDF. 54,75þ% des cas sont hypertendus. L’examen des pieds est réalisé dans la moitié des cas. Plus des 2/3 des patients bénéficient du bilan rénal et lipidique et seulement 1/3 ont un fond d’œil. Chez 68þ% des patients qui ont bénéficié de l’HbA1c, 50þ% ont plus de 7þ%. Le traitement est basé sur les biguanides dans 67,89þ% des cas. 41,97þ% des patients bénéficient de l’association biguanides-sulfamides. L’HbA1c est à la base de la décision d’escalade thérapeutique dans 36,61þ%. Enfin plus des 2/3 des patients s’avèrent reconnaître les grandes lignes d’éducation. Conclusion : Ce travail a permis de faire une évaluation préliminaire de la prise en charge du diabète de type 2 auprès des médecins généralistes. Certaines carences méritent un meilleur ciblage avec le renforcement de la formation médicale continue.
P113 Les marqueurs immunologiques chez les adultes Tunisiens présentant un diabète à début cétosique F Harzallah1, O Rejeb1, A Ben Brahim1, L Laadhar2, M Zitouni2, S Makni2, H Slimane1 1 Endocrinologie Diabétologie, Hôpital la Rabta, Tunis, Tunisieþ; 2 Immunologie, Hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie.
Objectif : L’objectif de ce travail était d’étudier les marqueurs immunologiques du diabète chez des patients Tunisiens adultes présentant une cétose inaugurale. Patients et méthodes : Nous avons analysé les données issues d’une étude prospective portant sur 75 patients adultes (âge ≥ 30 ans), admis à l’occasion d’une décompensation cétosique inaugurale (en dehors d’une grossesse, d’une corticothérapie, d’un diabète secondaire ou d’une infection). Les données étudiées étaient cliniques et immunologiques (ICA, anti-GAD, anti-IA2). Résultats : Notre effectif était composé de 50 hommes et 25 femmes, d’âge moyen 46þ±þ13 ans, avec des antécédents familiaux de diabète dans 57þ% des cas. Les ICA étaient détectés dans 32þ% des cas, les anti-GAD dans 28þ% des cas et les anti-IA2 dans 17þ% des cas. Trente-trois patients (44þ%) avaient au moins un marqueur immunologique. La fréquence de ces anticorps est significativement associée à l’IMC (56þ% en présence d’un poids normal versus 8þ% chez les patients obèses, pþ<þ0,02) et diminue significativement avec l’âge. Conclusion : Ces résultats plaident en faveur d’une grande fréquence du diabète de type 1A chez les adultes Tunisiens.
P114 Analyse des facteurs de risque de l’obésité infantile dans un groupe d’enfants des écoles maternelles de la région de Tunis S Dakhli, I Ben Ammar, C Zouaoui, C Hmida, F Ben Mami Ben Miled, A Achour
ALFEDIAM
périmètre abdominal ≥ 102 cm, soit un sujet de sexe féminin ayant un périmètre abdominal ≥ 88 cm. Résultats : Le recueil des données s’est déroulé en mars-avril 2007. 1 511 individus avec un âge ≥ 20 ans ont été inclus. 33,6þ% sont du sexe masculin et 66,4þ% sont du sexe féminin. 25,9þ% de la population est obèse (12,2þ% des hommes et 32,8þ% des femmes). La prévalence de l’obésité chez les femmes était presque trois fois plus élevée que celle des hommes (pþ<þ0,001). La prévalence de l’obésité abdominale était très élevée au niveau de notre population (53,5þ%). 23,2þ% sont des hommes et 68,8þ% sont des femmes. L’obésité abdominale chez les femmes était trois fois plus élevée par rapport aux hommes (pþ<þ0,001). La prévalence de l’obésité abdominale augmentait très significativement avec l’âge (pþ<þ0,01). La dyslipidémie, les anomalies de la glycémie et l’hypertension artérielle sont fréquemment associés à l’obésité dans notre population. Conclusion : La prévalence de l’obésité est très élevée au niveau de notre population. Ces résultats concordent avec les résultats obtenus dans d’autres enquêtes nationales et attire l’attention sur le risque des troubles métaboliques et cardiovasculaires qui accompagnent ce fléau.
Nutrition – Diabétologie, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : L’obésité infantile constitue un problème majeur de santé publique du fait de sa prévalence en constante progression et de ses nombreuses complications. Objectif : Évaluer les fréquences respectives des différents facteurs de risque hygiéno-diététiques de l’obésité infantile dans un groupe d’enfants d’âge préscolaire et fréquentant des écoles maternelles de la région de Tunis. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui a concerné 100 enfants d’âge préscolaire (de 3 à 6 ans) et inscrits dans des écoles maternelles de la région de Tunis. À côté des mesures anthropométriques des enfants et de leurs parents, nous avons recherché les différents facteurs de risque de l’obésité infantile dans le groupe étudié. Résultats : La population étudiée est composée de 50 garçons et de 50 filles. L’âge moyen est de 50,98þ±þ9,48 mois. L’indice de masse corporelle moyen est de 17,01þ±þ1,78 kg/m2. 46þ% des enfants présentent un excès pondéral. Il s’agit de surpoids dans 20þ% des cas et d’obésité dans 26þ% des cas. Les antécédents familiaux de surpoids sont retrouvés chez 41þ% des enfants et ceux d’obésité sont retrouvés chez 34þ% des enfants. La durée moyenne de l’allaitement maternel est 7,67þ±þ8,3 mois. 91þ% des enfants n’ont pas d’activité sportive en dehors de la maternelle. Le nombre moyen d’heures passées devant la télé, l’ordinateur ou les jeux vidéo est de 2,19þ±þ1,21 h/j. 30þ% des enfants ont une durée insuffisante de sommeil. 99þ% des enfants prennent une collation le matin. Un rythme alimentaire normal à savoir 3 repas et une collation l’après-midi n’est retrouvé chez aucun enfant. Conclusion : Dans notre cette étude, la prévalence de certains facteurs de risque est importanteþ; il nous semble primordial d’établir des stratégies de prévention basées sur une intervention énergique sur les différents facteurs de risque de l’obésité infantile pour réduire sa prévalence.
P115 Validation de protocoles de traitements chez les diabétiques de type 2 en Mauritanie par l’HbA1c et la GAJ E Ould Isselmou1, E Ould Brahim Vall2, M Ould Cheikh Abdallahi3, B Ould Noukraa4 1
Diabétologie et Endocrinologie, Cabinet, Nouakchott, Mauritanieþ; Biochimie, Laboratoire d’Analyses Médicales Biomed 24, Nouakchott, Mauritanieþ; Médecine, Polyclinique Snim, Cansado, Nouadhibou, Mauritanieþ; 4 Médecine, Polyclinique Snim, Zouerate, Mauritanie. 2 3
Introduction : La Mauritanie semble être un pays de prévalence exceptionnellement élevée de diabète de type 2, en rapport avec une forte obésité, surtout féminine (qui peut dépasserþ>þ 50þ% des femmes), a cet effet, nous pouvons estimer à plus de 10þ% voir plus de la population mauritanienne diabétique de type 2, et dont la prise en charge pose un problème majeur de santé publique. Le but de ce travail est d’évaluer l’efficacité de deux protocoles de traitements chez les diabétiques de types 2 mal équilibré et parfois non suivi. Le premier est l’association de l’insuline NPH + Metformine et le deuxième est l’Amarel + Metformine. Le suivi de ces patients a été effectué sur une période allant de 3 mois à 1 an 6 mois avec un dosage de l’HbA1C tous les trois mois. Patients et méthodes : 360 patients âgés de 30 à 74 ans, sont repartis selon les protocoles en 2 groupes, 192 patients INSNPH/METF et 168 patients AMAREL/METF. Les patients sont consultés par le même diabétologue avec une HbA1C basale effectuée dans le même laboratoire est de 7,5þ% à 16þ% et la GAJ étant de 1,4 g/l à 4,5 g/l. Résultats : Le groupe Ins NPH/METF, a diminuée de 0,5þ% à 2þ%, dans 65,6þ% des cas soit 126 patients. Nous avons observé une stabilité du taux de l HbA1C chez 18,7þ% des cas soit 36 patients, une normalisation et/ou diminution significative du taux de l'HbA1C (2 à 10þ%) chez une faible proportion de la population étudiée soit 30 patients (15,6þ%). L’autre association AMAREL/METF, HbA1C a diminué de 0,5þ% à 2þ% chez 57,14þ% des cas soit 96 patients et une stabilité dans 25þ% des cas soit 42 patients et 17,8þ% des cas soit 30 patients la diminution est de 2þ% à 6þ%. Dans le deux groupe la fluctuation du taux de la GAJ est 0,8 à 1,6 g/l. Conclusion : L’ancienneté du diabète, le BMI, la tolérance et l’indication de la METF, ainsi que la bonne observance du traitement sont corrélé à la diminution de l’HbA1C.
Diabetes Metab 2008, 34, A40-A100
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