SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 355–391
384
Conclusion Le pronostic de la TR est souvent satisfaisant, malgré quelques décès par compression des structures de voisinage. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.597 P447
Xeroderma pigmentosum du groupe XPC associé à un nodule thyroïdien Dr N. Nabli a , Dr N. Fetoui Ghariani a , Dr N. Ghariani a , Dr Y. Hasni b,∗ , Dr T. Ach b , Dr R. Gammoudi a , Dr W. Saidi a , Dr S. Mokni a , Dr A. Aounallah a , Dr C. Belajouza a , Dr M. Denguezli a , Dr R. Nouira a a Service de dermatologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie b Service d’endocrinologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Hasni) Introduction Le xeroderma pigmentosum (XP) est une génodermatose récessive rare caractérisée par une sensibilité accrue aux rayons ultraviolets secondaire à un défaut de réparation de l’ADN. Il s’associe fréquemment à des manifestations endocriniennes, en particulier, les nodules thyroïdiens. Observation Il s’agissait d’un patient âgé de 22 ans, issu d’un mariage consanguin et connu porteur d’un XP associé à une neuropathie périphérique, dont l’étude moléculaire a objectivé une mutation homozygote du gène XPC. Il a été admis dans un tableau de décompensation acidocétosique inaugurale d’un diabète. Devant la positivité des anticorps anti-GAD et anti-IA2, le diagnostic de diabète de type 1 a été posé. À l’examen systématique de la loge thyroïdienne, la thyroïde était augmentée de taille avec présence d’un nodule lobaire droit centimétrique bien limité, sans adénopathies cervicales. Le bilan thyroïdien était normal. L’échographie a retrouvé un nodule de 2 centimètres classé Ti-RADS 4a, dont la ponction a confirmé la bénignité. Discussion Le XP est dû à des mutations de 8 gènes impliqués dans la réparation de l’ADN. Mise à part l’atteinte neurologique classique, les atteintes extracutanées sont fréquentes, mais rarement étudiées. Certains phénotypes s’associent à des endocrinopathies, en particulier, la dysthyroïdie, pouvant revêtir l’aspect d’un nodule bénin, mais qui peut aller jusqu’au cancer folliculaire. De par la fréquente association au XP, il est pertinent de réaliser une échographie cervicale systématique en cas de palpation d’un nodule et de réaliser une cytoponction en cas de stadification suspecte. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.598 P448
Rhabdomyolyse sévère révélant une myopathie hypothyroïdienne d’origine auto-immune Dr A. Hariz a,∗ , Dr W. Skouri a , Dr I. Boukhris a , Dr E. Cherif a , Pr I. Ben Nacef b , Pr N. Khalfallah a a Faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie b Service de médecine interne B, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : anis
[email protected] (A. Hariz) Introduction Les manifestations musculaires sont fréquentes au cours de l’hypothyroïdie, mais la myopathie thyroïdienne est souvent limitée à des myalgies, des crampes et une asthénie. La myolyse est souvent modérée. Nous rapportons le cas d’une myopathie sévère dans le cadre d’une thyroïdite de Hashimoto. Observation Patiente de 37 ans, sans antécédent notables, admise pour des myalgies, faiblesse musculaire et crampes. Pas de notion de traumatisme ni de prise médicamenteuse. À l’examen physique, on constatait un ralentissement psychomoteur et une grosse langue. La palpation thyroïdienne était sans anomalies. À la biologie, il y avait un taux élevée CPK à 5057 UI/L. Le bilan thyroïdien a confirmé l’hypothyroïdie avec un taux élevé de TSH = 266 IU/mL (0,4–4 Ui/mL) et un faible taux de FT4 = 0,43 pmol/l (10,6–21 pmol/l).
L’échographie thyroïdienne a révélé un goitre hétérogène avec une importante vascularisation. Le bilan immunologique a mis en évidence des anticorps antithyroglobuline et des anticorps antiperoxydase. Le diagnostic d’une hypothyroïdie auto-immune a été retenu et la patiente a été traité par du L thyroxine. L’évolution était favorable sur le plan clinique et biologique. Discussion Une myopathie sévère avec une élévation majeure de la CPK doit inciter à chercher une hypothyroïdie bien que ce soit une cause rare, ce qui justifie le contrôle du bilan thyroïdien au cours de toute lyse musculaire. L’hypothyroïdie apparaît donc, comme une authentique cause de rhabdomyolyse. Le traitement hormonal substitutif permet la résolution des signes musculaires et la normalisation des enzymes musculaires. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.599 P449
Pathologie thyroïdienne et grossesse : à propos de 13 cas
Dr A. Korbi ∗ , I. Gadab , H. Bergaoui , Pr R. Faleh Centre de maternité et de néonatologie de Monstir, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Korbi) Introduction L’association pathologie thyroïdienne et grossesse est relativement fréquente. Les hormones thyroïdiennes sont indispensables au développement fœtal, aussi sur l’acquisition de l’intelligence et les capacités d’apprentissage. Cette action s’entend de la période intra-utérine a la vie postnatale. L’équilibre thyroïdien maternel et fœtal est donc indispensable pour le développement fœtal. Objectif Évaluer les risque fœtaux et néonataux lors de dysthymie maternelle associée a la grossesse. Résultats Six patientes avaient une hyperthyroïdie, dont 4 opérées, les 2 autres sont sous faible dose d’ATS (basdène). Sept patientes avaient une hypothyroïdie supplémentée. Toutes les patientes étaient en euthyroïdie clinique et biologique au cour de la grossesse. Le suivie échographique des fœtus a montré un retard de croissance modéré dans deux cas et un cas d’hydramnios. Cependant, aucun cas de goitre fœtal n’a été constaté. Tous les nouveau-nés étaient en euthyroïdie sans goitre clinique et l’allaitement maternel a été autorisé dans tous les cas. Conclusion L’évaluation de la fonction thyroïdienne semble avoir une place importante chez la femme dans la période préconceptionnelle et durant la grossesse. Les publications les plus récentes insistent sur l’intérêt d’un dépistage systématique au cours de la grossesse. Dans tous les cas, la substitution en iode doit être systématiquement en préconception, pendant la grossesse et l’allaitement (200 ug/jour) car la Tunisie reste un pays carencé en iode. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.600 P450
Association dysthyroïdie périphérique et maladies auto-immunes : à propos de dix cas
Dr S. Arfa , Dr H. Nouira , Dr M. Thabet , Dr F. Boubaker , Pr B. Zantour ∗ , Pr O. Berriche , Pr M.H. Sfar Service d’endocrinologie et de médecine interne CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Zantour) Introduction L’hypothyroïdie périphérique est fréquemment associée aux différentes maladies auto-immunes (MAI), la maladie de Basedow à un degré moindre. L’objectif de notre travail était de déterminer la prévalence et le type des pathologies MAI associées à une dysthyroïdie chez des patients hospitalisés dans un service de médecine interne.