Reconstruction de l’ongle par transfert partiel d’orteil microchirurgicale : résultat à propos de 25 cas avec un recul minimum de sept ans

Reconstruction de l’ongle par transfert partiel d’orteil microchirurgicale : résultat à propos de 25 cas avec un recul minimum de sept ans

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480 447 L. Ameziane Chirurgie de la main, hopit...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 30 (2011) 419–480

447

L. Ameziane Chirurgie de la main, hopital Cheikh Zaid, Rabat, Maroc

scientifique, développement de la chirurgie fonctionnelle, élargissement de l’enseignement de la microchirurgie.

Adresse e-mail : [email protected]

doi:10.1016/j.main.2011.10.075

Mots clés : Névrome ; Lambeau cellulograisseux ; Neurolyse du nerf médian CP075 Objectif.– Parmi les techniques efficaces dans lacure des névromes douloureux du membre supérieur. Le protocole associant une exoneurolyse et une protection du névrome en continuité par un lambeau cellulograisseux hypothenarien de strickland local enroulé tout autour se révèle constamment antalgique pour ces douleurs névromateuses aussi bien dans l’immédiat qu’au long cours. Patients et méthodes.– Nous présentons une série de 52 patients âgés de dix à 55 ans souffrant quasi exclusivement de douleurs névromateuses nociceptives et handicapantes de la main ont bénéficié d’un traitement consistant en une exoneurolyse et une couverture par lambeaux de Strickland. Ces douleurs, étaient en rapport avec des plaies nerveuses toutes suturées en urgence par des points épipérineuraux. Ces douleurs siégeaient dans tous les cas au poignet et intéressaient le nerf médian chez 36 patients, et le nerf ulnaire chez six patients. Résultats.– L’effet antalgique de ce lambeau est apparu en postopératoire précoce dans tous les cas et avec un recul moyen de dix ans, cet effet ne s’est pas détérioré chez 48 patients suivis. Les douleurs nociceptives des nerfs médian et ulnaire ont quasiment disparu, le lambeau de strickland n’a été responsable d’aucune complication ni d’aucune séquelle fonctionnelle. Conclusion.– L’effet « antalgique » du lambeau de strickland dans le traitement des névromes douloureux en continuité du poignet est réel. doi:10.1016/j.main.2011.10.074 CP074

Techniques de réparation des nerfs périphériques : évolution de la littérature de 1950 à 2010 R. Abbou a , A. Zemirline a , M. Beck b , S. Facca c , P. Liverneaux c,∗ a SOS mains, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Illkirch, France b Chirurgie plastique, hôpital Mulhouse, Mulhouse, France c Service de chirurgie de la main, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Illkirch, France ∗ Auteur

correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots clés : Medline ; Pubmed ; Références bibliographiques Dans l’industrie, on estime à 50 ans les cycles de renouvellement des grandes innovations technologiques, comme la machine à vapeur. En médecine, ces cycles ont été très peu étudiés. Le but de ce travail était de rechercher s’il existait des cycles de renouvellement des techniques de réparation des nerfs périphériques. Nous avons recensé les publications traitant des techniques de réparation des nerfs périphériques depuis leur apparition dans la littérature médicale jusqu’à nos jours. Nous avons ensuite étudié leur évolution dans le temps pour tenter de définir des cycles de renouvellement. Nous avons recherché grâce au moteur de recherche « Pubmed » dans la base de données « Medline » la liste de toutes les publications parues entre 1950 et 2010 portant sur ce thème. Les techniques directes ont fait l’objet de 168 publications depuis les années 1960. Les techniques indirectes ont fait l’objet de 196 publications depuis les années 1950. Parmi les techniques directes, les sutures simples (74 publications) et la colle biologique (54 publications) apparaissent en même temps en 1966. Le laser (40 publications) apparaît pour la première fois en 1979. Parmi les techniques indirectes, les guides de repousse nerveuse (49 publications) apparaissent les premiers en 1956, puis les greffes veineuses (57 publications) en 1965, et enfin les greffes nerveuses (90 publications) en 1977. Dans la décennie 2000–2010, la littérature médicale référencée Pubmed a produit autant de publications portant sur les techniques de réparation des nerf périphériques (181) que dans le demi-siècle 1950–2000 (174). Parallèlement, la littérature médicale globale a produit deux fois moins de publications dans la décennie 2000–2010 (7 000 000) que dans le demi-siècle 1950–2000 (13 000 000). Cet accroissement du nombre de publications spécifique aux techniques de réparations des nerfs périphériques ne peut donc pas s’expliquer uniquement par l’accélération générale de l’activité scientifique mondiale. Plusieurs hypothèses peuvent être invoquées : encouragement à la publication

Reconstruction de l’ongle par transfert partiel d’orteil microchirurgicale : résultat à propos de 25 cas avec un recul minimum de sept ans P. Valenti ∗ , F. Fitoussi , F. Paganini Paris, France ∗ Auteur

correspondant. Adresse e-mail : [email protected] L’objectif de ce travail rétrospectif est de vous rapporter les résultats esthétiques et fonctionnels à long terme de techniques microchirurgicales de reconstruction de l’ongle afin de proposer les techniques et les indications les plus adaptées. Trente patients (11 femmes et 14 hommes) furent opérés entre 1993 et 2003 avec une moyenne d’age de 26 ans (2–60) dont dix enfants. Vingt-cinq patients ont été revus avec un recul supérieur à sept ans. Il s’agissait de cinq avulsion de l’ongle, sept dystrophies nguéales, sept séquelles d’amputation distale et six ongle en griffe. Le doigt intéressée était six fois le pouce, sept fois l’index, six fois le majeur et cinq fois l’annulaire. Le prélèvement était réalisé 13 fois sur le gros orteil, 11 fois sur le second et un cas sur le troisième orteil. La reconstruction a été réalisé à l’aide d’un transfert artériel du complexe unguéal (12 fois), associé dans 11 cas à un fragment d’os. Deux fois nous avons réalisé un transfert veineux unguéal artérialisé. Le pédicule vasculaire (une artère et une veine) était Long sept fois et court 16 fois. La reconstruction a été effectuée en urgence dans trois cas et secondairement 22 fois. doi:10.1016/j.main.2011.10.076 CP076

Déformations des doigts secondaires à la succion. Conséquences et traitement S. Guero ∗ , A.-E. Petrascu IFCM, Paris, France ∗ Auteur

correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots clés : Enfant ; Succion ; Déformation

La succion d’un doigt chez le nouveau-né et le jeune nourrisson est une habitude normale, faisant partie du développement neurologique moteur du fœtus. La succion prolongée des doigts après l’age de sept ans entraîne fréquemment des désordres orthodontiques. Plus rares et beaucoup moins connues sont les conséquences de la succion sur le doigt lui-même. Le pouce n’est qu’exceptionnellement affecté. En revanche, lorsque les doigts longs sont sucés, des déformations irréversibles peuvent se constituer séparément ou en association : hyperextension de l’articulation interphalangienne proximale (IPP), clinodactylie, rotation de la phalange proximale ou intermédiaire, selon le type de succion : pulpe vers le palais, la langue ou la joue. Le diagnostic repose sur l’interrogatoire : absence de traumatisme, callosités, infections péri-unguéales, manies de l’enfant. Les radiographies recherchent des atteintes squelettiques et en cas de trouble rotatoire, la tomodensitométrie est l’examen de référence pour identifier le niveau exact de la rotation. L’hyperextension de l’IPP est la conséquence de la distension de la plaque palmaire. La rotation du doigt s’observe sur la phalange proximale et parfois sur la phalange intermédiaire. Elle peut atteindre 45◦ et se majore lors de la flexion du doigt. La préhension et l’écriture peuvent être affectées. La revue de la littérature ne retrouve qu’une quarantaine de cas de déformations des doigts longs – en majorité de l’index – et peu d’enfants (12) ont été opérés. Avec l’analyse de notre série, nous discuterons des conséquences fonctionnelles et des indications thérapeutiques : – le plus difficile est de faire cesser la « manie » ; – les désordres cutanés (hyperkératose) sont spontanément réversibles ; – au-delà de 30◦ , l’hyperextension IPP est traitée par retente de la plaque palmaire, parfois doublée par un lambeau de gaine du fléchisseur ;