Relation entre facteurs de risque cardiovasculaire, athérosclérose infraclinique et diamètre de l’aorte abdominale : une étude prospective

Relation entre facteurs de risque cardiovasculaire, athérosclérose infraclinique et diamètre de l’aorte abdominale : une étude prospective

316 Conclusion.— Cette étude montre une distribution inhomogène des RAA au cours de l’année et un lien significatif avec la Patm. doi:10.1016/j.jmv.201...

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316 Conclusion.— Cette étude montre une distribution inhomogène des RAA au cours de l’année et un lien significatif avec la Patm. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.066

Relation entre facteurs de risque cardiovasculaire, athérosclérose infraclinique et diamètre de l’aorte abdominale : une étude prospective F. Glause a , L. Mazzolai a , R. Darioli b , M. Depairon a Service d’angiologie, CHU Vaudois, 1011 Lausanne, Suisse b Université de Lausanne, 1011 Lausanne, Suisse

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Mots clés : Aorte ; Athérosclérose Objectifs.— La contribution de l’athérosclérose (ATS) dans le développement de l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) reste controversée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’influence de l’ATS infraclinique et des facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels (FRCV) sur le diamètre de l’aorte abdominale (DAA). Méthode.— Deux mille cinquante-deux patients (P) consécutifs (39 % de femmes), âgés de 20 à 80 ans, ont bénéficié d’un ultrason B mode pour mesurer le DAA et détecter la présence de plaque d’ATS (IMT ≥ 1,2 mm) sur les bifurcations carotidiennes et fémorales. La prévalence de l’ATS est exprimée par l’atherosclerosis burden score allant de 0 à 4 et reflétant le nombre de bifurcations égal ou supérieur à une plaque. Résultats.— L’âge moyen des P est de 52 ans ± 12,9. Le DAA moyen est de 15,2 ± 2,8 cm. Soixante et onze pour cent des P sont porteurs de plaques d’ATS et 30 % sont égal ou supérieur à 3 FRCV. Une analyse de régression multivariée objective une relation significative entre l’augmentation du DAA et l’âge, le sexe masculin, la taille, la pression systolique et diastolique, l’indice de masse corporelle et l’étendue des lésions d’ATS (p < 0,05 pour toutes les variables) ainsi que le nombre de FRCV (p < 0,02 ; r = 0,064) et le score de Framingham (p = 0,001 ; r = 0,35). La prévalence de P présentant un AAA ou une ectasie de l’aorte abdominale est très faible (1 et 0,44 % respectivement). Une analyse de régression multivariée a démontré l’absence de corrélation entre l’augmentation du DAA et les FRCV à l’exception de l’hypertriglycéridémie (p < 0,01). Toutefois, une relation significative est démontrée entre l’augmentation du DAA et le score de Framingham (p < 0,001) ainsi que l’étendue des lésions d’ATS infraclinique (p < 0,001). Conclusion.— Nos résultats démontrent que les FRCV et l’extension des lésions d’ATS jouent un rôle dans l’augmentation du DAA. Toutefois, ils suggèrent également que le développement d’un AAA ne s’explique pas complètement par la présence d’ATS et que d’autres facteurs déterminants sont impliqués. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.067

Dissections des artères digestives dans une série monocentrique rétrospective C. Belizna , C. Lavigne , A. Ghaali , A. Beuchet , F. Thouveny , S. Willoteaux , J. Piquet , B. Enon Service de chirurgie cardiovasculaire, CHU d’Angers, Angers, France

Communications orales — vendredi 24 septembre 2010 Mots clés : Dissection artères digestives ; Étiologie Les dissections des artères digestives représentent une entité qui peut parfois engager le pronostic vital, mais dans la plupart des cas le diagnostic étiologique reste difficile. Ainsi, un diagnostic étiologique aisé permet une prise en charge rapide multidisciplinaire et un suivi évolutif plus performant. Nous rapportons une série monocentrique rétrospective de 34 cas diagnostiqués sur une période de cinq ans (2005—2009) dans les services de médecine interne et chirurgie vasculaire. Méthodes.— Trente-quatre cas ont pu être répertoriés grâce à l’aide du codage PMSI et des dossiers informatisés. Des données relatives au diagnostic étiologique, traitement, évolution ont pu ainsi être recueillies. Résultats.— L’âge moyen des patients était de 41 ans, avec un sexe ratio homme/femme de deux par un. Les atteintes artérielles étaient, soit uniques : l’artère mésentérique supérieure (53 %), le tronc cœliaque (41 %), soit sur plus d’un territoire artériel dans 6 % des cas. Les diagnostics suivants ont pu être relevés : un syndrome de Marfan (trois cas), une maladie d’Ehler-Danlos (trois cas), une péri-artérite noueuse (deux cas), une granulomatose de Wegener (deux cas), un syndrome de Churg-Strauss (deux cas). Une dysplasie idiopathique était diagnostiquée au final chez 22 patients. Les délais de diagnostic étiologique étaient en moyenne de trois mois. Treize patients ont nécessité une intervention chirurgicale en urgence, 21 une surveillance régulière étroite. Parmi ces derniers, une intervention chirurgicale a été décidée dans quatre cas après un suivi moyen de six mois. Le traitement immunosuppresseur permettait une stabilisation dans l’évolution des lésions dans quatre cas sur six de vascularite. Le décès est survenu dans huit cas (23 %) dans un délai variable de 24 heures à six mois. Conclusion.— Le rôle de l’interniste est essentiel dans la démarche de diagnostic étiologique des dissections artérielles digestives, afin de ne pas méconnaître des pathologies de type vascularites ou maladies du tissu conjonctif et retarder ainsi la prise en charge multidisciplinaire de ces patients. doi:10.1016/j.jmv.2010.07.068

Dépistage et suivi des atteintes digestives survenant au cours des aortites : à propos d’une cohorte monocentrique de 34 patients J. Connault a , C. Durant a , C. Agard a , R. Clairand a , M.-A. Pistorius a , B. Dupas b , B. Planchon a , M. Hamidou a a Service de médecine interne, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes, Nantes, France b Service de radiologie centrale, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes, Nantes, France Mots clés : Aortite ; Digestif Objectif.— Dépister, analyser et suivre l’évolution des atteintes artérielles digestives survenant au cours des aortites.