Risque cardiométabolique des patients hypertendus constantinois

Risque cardiométabolique des patients hypertendus constantinois

Pharmacopée et la Médecine Traditionnelles Africaines » et du Réseau PMTA Afrique Centrale du CAMES dont le siège est l’Université Marien Ngouabi de B...

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Pharmacopée et la Médecine Traditionnelles Africaines » et du Réseau PMTA Afrique Centrale du CAMES dont le siège est l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville et placé sous la coordination du Professeur Jean-Maurille OUAMBA.

Caractéristiques des patients diabétiques de type 2 consultant dans un centre de Néphrologie F. Roux Amani 1, V. Esnault 2 1

CHU, Abidjan, Cote D’Ivoire CHU, Nice

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Introduction : Le diabète de type 2 (DT2) est la maladie métabolique chronique du 3° millénaire, dans les 15 ans avenirs environ 6 % de la population en sera atteinte. Plus de 50 % des patients hémodialysés sont DT2. La prise en charge de la glycémie et de l’hypertension artérielle de manière optimale permettrait de retarder ou d’éviter l’insuffisance rénale (IR). Nous avons voulu apprécier la prise en charge glycémique des patients venant à la consultation de Néphrologie dans le cadre d’une IR allant du stade 1 à 4. Patients et méthodes : Notre étude observationnelle, descriptive a inclu tous les DT2 non hémodialysés, du 1° janvier au 31 décembre 2007 (12 mois) vus dans le service de Néphrologie. Nous avons recueilli les informations démographiques, les données rénales, l’HbA1c et les traitements du diabète. Résultats : 193 patients ont été inclus, sex-ratio 1,2 (H 55,4 % ; F 44,6 %), âge moyen 70,9 ± 9,8 ans, HbA1c < 7 % (24,9 %) ; [7-8 % [(21,2%) ; – 8% (53,9 %), stade de l’IR : stade 1 (13 %) ; stade 2 (51,8 %) ; stade 3 (25,9 %) ; stade 4 (9,8 %), traitement antidiabétique : insuline (32,6 %) ; insuline +ADO (37,3 %) ; ADO (30,1 %) dont stade 3 (25,9 %) et stade 4 (3,4 %). Conclusion : Cette étude montre que la plupart des patients ne sont pas dans les objectifs glycémiques recommandés. Un petit nombre de patients a un ADO contre indiqué et plusieurs ne bénéficient pas quand cela est nécessaire des hypoglycémiants non contre indiqués (Glinides, Inhibiteurs alpha glucosidase).

Enfant Diabète Aventure ou l’expérience d’un voyage en ÉGYPTE B. Guérin, F. Micots CH Pau, Pau.

Introduction : Née à Pau de la volonté de quelques personnes, Enfant Diabète Aventures (EDA) a pour objectif de montrer que le diabète de type 1 (DT1) n’est pas un frein à l’exceptionnel. Patients et méthodes : Après une année et demie de recherche de fonds et de préparation, l’association EDA, réunissant 4 familles, une infirmière et un pédiatre diabétologue, a pu réaliser un séjour en ÉGYPTE durant les vacances de Pâques 2011. Les jeunes diabétiques, au nombre de 4 (âgés de 17 à 23 ans) ont pu confronter leurs expériences (1re expérience de voyage en Mauritanie en février 2007) et en vivre d’autres, au contact des conditions climatiques et ethniques originales que leur offrait ce séjour avec une descente du Nil en felouques. Observations : Départ de Pau à 15 H, en voiture pour Toulouse. Une nuit de vol pour atterrir à Louxor, puis à 5 heures du matin une petite nuit de sommeil comme premier contact avec l’Égypte. Durant la semaine se succèdent, visites culturelles, trekking dans le désert de pierre et de sable, liaisons en felouques et repas « équilibrés » à base de produits strictement locaux. Un tel voyage nécessite une certaine logistique, gestion des horaires, des repas (répartition des féculents, hygiène lors de leur réalisation), conservation de l’insuline à l’abri de la chaleur, adaptation des doses en fonction de l’activité, en cas de maladie intercurrente et notamment de gastro-entérite, cohésion du groupe avec le même projet : montrer que la maladie n’est pas un frein à l’« extraordinaire ». Confirmation de l’autonomie pour les plus âgés, découverte de ses limites pour le jeune sous pompe depuis 15 jours, enseignement quotidien par l’intermédiaire de sketches jouaient par les participants sur les thèmes : hypo, hyper, pompe à insuline, alimentation. Discussions avec nos guides locaux. Inutile de préciser que la semaine fut riche en émotions, surprises, et émerveillements. Conclusion : Ce voyage studieux et sportif, les randonnées à pied, le changement de rythme de vie, d’horaire, d’alimentation et de climat, furent plus que formateur pour ces jeunes adultes. Cela a aussi était pour certains un moyen de revenir aux soins quotidiens grâce à l’effet de groupe et d’émulation. Ce témoignage a pour objectif de partager une aventure médicale unique à travers les préparatifs indispensables et le quotidien riche en expérience.

Risque cardiométabolique des patients hypertendus constantinois À. Zaamouche1, Y. Kitouni1, A. Lakhal2, C. Benlatreche3, A. Souheil Aloui3, D. Roula1 1

clinique De Médecine Interne, Constantine, Algerie ; service D’épidémiologie, Constantine, Algerie ; service De Biochimie, Constantine, Algerie.

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Objectif : Le risque cardiométabolique global correspond au risque de développer un diabète de type 2 ou une maladie cardiovasculaire.

Le syndrome métabolique, l’obésité abdominale, l’hypertension artérielle, La dyslipidémie, le diabète de type 2 et le tabagisme sont les principaux facteurs exposant à ce risque. Patients et méthodes : Étude prospective, transversale. Entre févriers 2009 et juin 2009, 468 hypertendus 221 hommes et 247 femmes soit 47,2 % et 52,8 % respectivement ont été concerné par cette étude avec une moyenne d’âge de 52,52 ans (52,8 ans pour les hommes et 52,28 ans pour les femmes). 51,1 % des sujets avaient une HTA qui évoluait depuis moins de 5 ans, et 81,6 % étaient sous traitement antihypertenseurs mais seulement 20,5 % étaient équilibrés. Résultats : 44,2 % des hypertendus étaient obèses (28,2 % obèses de classe 1, 11,3þ% obèses de classe 2 et 4,7 % obèses morbides de classe 3). L’obésité abdominale était présente chez 40,27 % des hommes et 76,92 % des femmes selon la définition de l’ATP III. Le diabète de type 2 était présent chez 25,4 % des hypertendus 34,6 % des hypertendus présentaient une hyper triglycéridémie et 64,3 % une hypoHDLémie mais seulement 10,9 % présentaient un taux de LDL élevé. Le syndrome métabolique était présent, selon la définition de l’ATP III chez 4þhypertendus sur 5 (81,8 % des sujets) 5,6 % des sujets étaient des fumeurs actifs et 19 % avaient arrêté de fumer. Conclusion : L’hypertension artérielle (HTA) est la première maladie chronique en Algérie. La fréquence très élevée des autres facteurs de risque cardimétaboliques chez les hypertendus, expose ces derniers à un risque accru de diabète et de morbimortalité cardiovasculaire d’où l’intérêt d’un dépistage précoce de ces facteurs chez cette population à risque et d’une prise en charge efficace.

SFD

Diabète – Nice 2012

Le profil cardio-métabolique du patient hypertendudiabétique type II en consultation de cardiologie et de médecine interne au CHU Blida. A. Taleb, A. Bachir Cherif, M. Tahar Bouafia Medecine Interne Et Cardiologie, Blida, Algerie.

Introduction : Le patient diabétique hypertendu est un sujet à haut risque cardiovasculaire et rénal, à ce titre, il doit bénéficier d’un traitement antihypertenseur précoce et intensif. La prise en charge du sujet diabétique hypertendu, constitue une tache exigeante et difficile. Elle requiert l’étroite collaboration du médecin généraliste et des différents spécialistes dans une relation de confiance avec le patient. Notre travail est rétrospectif, il s’intéresse à 721 patients diabétiques type II suivis en consultation de depuis quatre ans. Résultats : 60 % des malades sont de sexe féminin, avec sex ratio 3 F/2 H. Le pic de fréquence chez les hommes se située entre 55 et 59 ans, Le pic chez les femmes se situe entre 60 et 74 ans. 50 % ont un taux de l’hémoglobine glyquée supérieure à 8 % à l’inclusion, 8 % ont une micro albuminurie, 8 % des patients diabétique ont une clairance de la créatinine < 60 ml /mn. 41,19 % des patients présentent un E C G pathologique, 19 % ont une échographie trans thoracique pathologique (si ECG pathologique.) 11 % ont un IMC sup. à 30 kg /M2, 25 % des patients ont un tour de taille > 102 cm selon NCEP ATPIII, 18 % des femmes ont un tours de taille élevé, 47 % des patients ont un diabète qui évolue depuis au moins 10 ans, 45,07 % sont dyslipidémiques, 46,60 % ont de l’HTA, 12,62 % sont fumeurs. 20,38 % ont un fond d’œil pathologique, À noter que 45þ% des patients ont plus de quatre FDR. Le risque cardiovasculaire calculé selon le score de Framingham a retrouvé que 04 % des patients sont à très haut risque cardiovasculaire (RCV). Conclusion : Le patient diabétique hypertendu est à haut risque cardiovasculaire. Il doit donc être traité de façon très vigoureuse. De plus, le traitement pharmacologique doit être plus puissant. Cependant, Compte tenu que le SRAA joue un rôle important dans le processus pathophysiologie de l’atteinte d’organes cibles, de par l’impact sur la fonction endothéliale et le remodelage vasculaire, l’amorce du traitement pharmacologique par un IEC ou un ARA II est habituellement privilégiée.

Profil clinique des dysthyroidies dans le service de medecine interne dans la region du cap bon tunisien I. Ben ahmed, A. Ben Amor Morjene, F. Ben Dahmen, S. Azzabi, R. Jezi, F. Marzougui Hopital Mohammed Taher El Maaouri, Nabeul, Tunisie.

Introduction : La pathologie thyroïdienne est un motif fréquent d’admission dans un service de médecine interne polyvalent. Son mode de révélation est caractérisé par des tableaux cliniques spécifiques mais prends parfois des formes trompeuses en particulier chez le sujet âgé et les populations défavorisées. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective réalisée entre Janvier 2011 et Septembre 2011 intéressant toute observation codée dysthyroidie (hypothyroidie ou hyperthyroidie périphérique) prise en charge en hospitalisation de médecine. Diabetes Metab 2012, 38, A112-A124

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