SP-04 - Vers une amélioration du parcours des usagers entre une pass et un centre de prévention des maladies infectieuses et transmissibles.

SP-04 - Vers une amélioration du parcours des usagers entre une pass et un centre de prévention des maladies infectieuses et transmissibles.

101 Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 100-102 était favorable dans 3 cas, marquée par des complications à type de bronchopneumop...

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Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 100-102

était favorable dans 3 cas, marquée par des complications à type de bronchopneumopathie (n : 6), de bactériémie (n : 2), et d’infection urinaire (n : 2). Les germes isolés étaient Enterobacter (n : 3), Klebsiella pneumoniae (n : 2), Pseudomonas aeruginosa (n : 2) et Escherichia coli (n : 1). Les escarres étaient la seule complication du décubitus observés chez 4 patients. Aucun cas de décès n’était signalé au cours de l’hospitalisation. Conclusion Le tétanos demeure l’un des problèmes de santé publique au Maroc, par conséquent il est indispensable de vérifier l’état vaccinal des patients et d’inclure impérativement les rappels vaccinaux dans le programme national de vaccination. Aucun lien d’intérêt

SP-04 Vers une amélioration du parcours des usagers entre une pass et un centre de prévention des maladies infectieuses et transmissibles. C. Jauffret (1), J. Coutherut (1), V. Bernard (1), N. Marty (1), V. BriendGodet (1), A. Scanvion (1), C. Biron (1) (1) CHU de Nantes. Introduction Le Centre Fédératif de Prévention et Dépistage (CFPD) est composé de différentes unités : un Centre de Lutte Anti Tuberculeuse (CLAT), un centre de dépistage des infections sexuellement transmissibles (Centre d’Information, de Dépistage et Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles CIDDIST), un centre de vaccinations (Centre de Vaccinations Polyvalentes CVP). Le CFPD est pour partie dans les mêmes locaux que la PASS depuis 2006. L’objectif de cette étude est d’évaluer les pratiques de ces structures pour quantifier le nombre de patients à hauts risques de maladies infectieuses consultants à la PASS ayant bénéficié des prestations du CFPD entre 2012 et 2014. Matériels et méthodes Analyse rétrospective sur dossiers des patients adressés par la PASS aux différentes unités du CFPD en 2012, 2013, 2014. Résultats En moyenne sur 3 ans, 2,5 % (93/3767) des patients primo consultants à la PASS ont été adressés au CLAT, le plus souvent pour des symptômes. Parmi ces patients adressés, 5,4 % (5/93) ont une tuberculose maladie. La plupart des patients de la PASS devant être dépistées pour la tuberculose (migrants en France depuis moins de 2 ans) sont adressés au CLAT via le centre de vaccination. Ainsi 11,9 % (450/3767) des patients primo consultants à la PASS sont adressés au centre de vaccination, qui les adresse ensuite au CLAT si nécessaire. Le parcours de soins des patients adressés par la PASS au centre de dépistage des infections sexuellement transmissibles est plus difficile à tracer. De façon sûrement sous-estimée, 3,3 % (124/3767) des patients primo consultants à la PASS y sont adressés. Parmi ces patients adressés au centre de dépistage, 8 % (10/124) sont porteurs d’une hépatite B chronique, 2,4 % (3/124) d’une hépatite C et 1,6 % (2/124) du VIH. Conclusion La prévalence de la tuberculose, des hépatites et du VIH dans la population suivie à la PASS est importante. Un parcours de soins et de prévention entre la PASS et le CFPD est pertinent. Des outils sont mis en place depuis février 2016 pour favoriser le parcours du patient entre les structures et ainsi augmenter le dépistage systématique de la tuberculose et des IST dans cette population à haut risque et améliorer leur couverture vaccinale. Une évaluation des pratiques sera de nouveau pratiquée à un an de la mise en place de ces nouveaux outils. Aucun lien d’intérêt

SP-05 Coordination des acteurs de prévention et de santé publique dans un bassin de vie = exemple d’une action collective de dépistage du VIH pour les personnes vulnérables S. DIMI (1), H. AKPE (2), M. Tokolo (3), C. Godin-Collet (4), A. GrederBelan (4) (1) CH André Mignot, Versailles, France, (2) CH Soissons, Soissons, France, (3) Association Marie Madeleine, Versailles, France, (4) CH Versailles, Versailles, France. Introduction En France depuis le 1er janvier 2016 des « nouveaux » centres de santé sexuelle (Centres Gratuits d’Information, de dépistage et de diagnostic du VIH, hépatites et autres IST, Cegidd) devront proposer une prise en charge globale



de la santé sexuelle. Les moyens n’ayant pas été augmentés, il faut mutualiser les ressources, pour atteindre les personnes vulnérables et/ou les personnes éloignées du soin. En vue de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA le Cegidd de Versailles a décidé d’organiser une action de dépistage hors les murs à destination du grand public avec le soutien du Corevih Ile de France Ouest. Matériels et méthodes Un médecin coordonnateur a été désigné pour assurer avec des associations de patients PVVIH(Marie-Madeleine, AIDES) la coordination et l’organisation de la journée. Les partenaires sociaux de la ville ont été contactés : – la Mairie de Versailles (mise à disposition de deux assistantes sociales). – le Centre des bilans de santé locale (IPC Trappes) – le Centre de planification et d’éducation familiale pour toutes les questions sur la contraception et la sexualité. Mais aussi les responsables des lieux de vie des personnes ciblées afin que l’information soit largement diffusée (foyer de jeunes travailleurs, Accueil de jour pour les femmes, centres d’hébergement et de réinsertion sociale, etc). Résultats 100 personnes ont été accueillies et 79 personnes ont pu être dépistées pour le VIH. 74 questionnaires ont pu être analysés. Il n’y a eu aucun résultat positif. 70 % d’hommes, 30 % de femmes dont 70 % sont nés en France et 22,85 % hors de France. 19 % vivent en foyer ou centre d’hébergement social. 5 % de SDF. Il y avait 22,8 % Migrants et 9,8 % HSH. 11 % avaient une AME ou une CMU. 12,6 % ont pratiqué dans les 12 mois une pénétration anale non protégée (N = 71). 32,14 % ont eu plus de 2-5 partenaires dans les 12 derniers mois (N = 56) et 1,78 % plus de 10 partenaires dans les 12 derniers mois. Conclusion Les nouveaux Cegidd devront mutualiser les ressources et travailler en collaborateur avec des partenaires de ville et associatifs. Cette action inédite au niveau local mériterait d’être rééditée dans différents sites de Versailles. Tous les partenaires ont été satisfaits du succès de la journée, du nombre de personnes accueillies et espèrent être associées à d’autres actions hors les murs en collaboration avec le Cegidd de Versailles. Aucun lien d’intérêt

SP-06 Botulisme : un cas peut en cacher tant d’autres J. Garcia (1), L. Caudrelier (1), T. Faurie (1), J. Boularan (1), M. Homs (1), O. Brunel (1), S. Khatibi (1), L. Prudhomme (1) (1) CH Intercommunal de Castres-Mazamet, Castres, France. Introduction Le botulisme est une pathologie rare, dont le diagnostic reste difficile à évoquer en l’absence de contexte évocateur. Nous rapportons 5 cas diagnostiqués a posteriori, après enquête sanitaire autour de celui d’une patiente de 42 ans consultant aux urgences pour trouble de la déglutition et dont le diagnostic de botulisme a été évoqué puis confirmé. Matériels et méthodes Une patiente de 42 ans, sans antécédant, se présente aux urgences pour troubles de la déglutition et baisse de l’acuité visuelle. L’examen clinique objective une mydriase bilatérale peu réactive associée une paralysie de l’hypo pharynx. Devant l’association de ces signes cliniques, le diagnostic de botulisme est évoqué et un interrogatoire policier retrouvera la consommation de charcuterie artisanale 3 jours avant le début des symptômes, confirmé par la recherche de toxine dans les échantillons de charcuterie suspecte. L’enquête sanitaire révèlera 5 autres cas de botulisme, évoqués à posteriori chez des consommateurs de cette production artisanale. Résultats Clostridium botulinum est une bactérie bacille gram positif, cosmopolite, anaérobie productrice de neurotoxine. En France, le botulisme reste rare, entre 10 et 45 cas par an. La plupart des cas déclarés correspondent à des intoxications alimentaires. Les toxines botuliques bloquent la transmission neuromusculaire. Cliniquement, les patients restent apyrétiques, et les symptômes débutent le plus souvent par les troubles digestifs aspécifiques, puis par des troubles ophtalmologiques avec amydriase bilatérale aréactive, trouble de l’accommodation ou diplopie. On note parfois des troubles de la déglutition et abolition du reflexe nauséeux pouvant favoriser les fausses routes mais aussi de signes anticholinergiques liés à une atteinte de la musculature lisse et du système nerveux autonome. Dans les formes sévères, l’atteinte évolue vers une paralysie descendante des membres et des muscles respiratoires. Le diagnostic est difficile à évoquer devant l’absence de signes cliniques spécifiques, ce qui pourrait expliquer le nombre important de patients non diagnostiqué dans notre cas. Conclusion Le diagnostic de botulisme est rare mais probablement sousestimé, notamment en soins primaires et aux urgences. Il faut savoir l’évoquer devant une atteinte neuromusculaire motrice, des signes anticholinergiques, sans fièvre et un contexte de consommation récente d’aliment suspect. Cela permet par-