Traitement de l’insomnie de l’enfant par télépsychologie

Traitement de l’insomnie de l’enfant par télépsychologie

Posters 7 65 Université Littoral-Côte-d’Opale, URePSSS, Dunkerque, France Faculté de médecine, université Angers, Angers, France 9 Équipe PsyCHIC, C...

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Posters 7

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Université Littoral-Côte-d’Opale, URePSSS, Dunkerque, France Faculté de médecine, université Angers, Angers, France 9 Équipe PsyCHIC, CNRS UMR 9193, SCALab, université Lille, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Hurdiel)

Conclusion La prise de bétabloquants n’a pas d’influence négative sur l’index de sévérité de l’insomnie dans une population de patients adressés au laboratoire du sommeil. L’ISI ne reflète donc pas la réduction de la sécrétion endogène de mélatonine. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Objectif Connues pour survenir lors de privations de sommeil extremes dans le sport, l’objectif de notre étude était de décrire les hallucinations lors de deux ultramarathons, l’un de moyenne ® montagne (ultra-trail du Mont-Blanc ; UTMB) et l’autre au niveau de la mer (ultra marin ; UM). L’hypothèse était que l’altitude augmenterait la prévalence des phénomènes hallucinatoires (PH). Méthodes Par questionnaire, environ tous les 30 km, le sommeil, la fréquence des PH et leur nature ont été enregistrés ® chez 33 finishers de l’UTMB (171 km, altitude moyenne : 1732 m, 10 000 m D+) et chez 17 de l’UM ; 177 km, altitude moyenne : 7 m, 1054 m D+). Résultats Après un départ à 18h00, le temps en course moyen a été de 42h04 pour l’UTMB et 35h30 pour l’UM (P < 0,01). 36 ± 32 min de sommeil on été rapportés lors des courses (UTMB vs UM, P = 0,88). 63 % des finishers de l’UTMB et 52 % de ceux de l’UM (P = 0,21) ont rapporté avoir connu des PH. 92 % des PH étaient visuelles, 9 % auditives et 2 % liées au toucher. Les PH visuelles étaient principalement liées à des visages lors de l’UTMB (36,5 %) et à des scènes visuelles lors de l’UM (35 %). Le pic de survenue des PH s’est situé entre le coucher du soleil et l’heure médiane de la seconde nuit de course (31,6 %). Le nombre de PH, leur nature, et l’heure estimée de survenue étaient indépendants du type de course (Khi2). Conclusion Dans le cadre de l’effet combiné de la privation de sommeil et d’un exercice physique intense, l’altitude de moyenne montagne ne semble pas modifier ni la nature ni la fréquence des hallucinations. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.132

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https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.131 P 122

L’index de sévérité d’insomnie (ISI) chez les patients sous B-bloquants est plus faible comparativement aux patients contrôles S. Djoko , D. Berenice , B. Mwenge ∗ Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Mwenge) Objectif Les bétabloquants (BB) induisent une suppression endogène de la sécrétion de mélatonine qui pourrait favoriser l’insomnie. Cependant, aucune relation n’a jamais été établie avec l’index de mesure de la sévérité de l’insomnie (ISI). Méthodes Analyse rétrospective de patients consécutifs adressés au laboratoire du sommeil. Les patients dont l’IAH était > 15 ont été exclus. Les patients ont été divisés en deux groupes selon la prise ou non de bétabloquants (BB) respectivement BB + et BB -. Les patients BB - ont été appariés au groupe BB + selon l’âge et le BMI. Les scores subjectifs d’Epworth, d’insomnie (ISI) et de fatigue selon Pichot, la prise d’hypnotiques, co morbidités ainsi que les données de sommeil ont également été recueillis. Résultats Au total, 198 (48f) patients ont été analysés dont 48 (22f) pour le groupe BB + vs 47 (14f) dans le groupe BB - après appariement. Aucune différence significative n’a été retrouvée pour le temps total de sommeil (387 min + 86 vs 406 min + 87 p = 0,296), IAH (9 + 8 vs 12 + 14 p = 0,177), ou la prise d’hypnotiques. La proportion de patients insomniaques (ISI > 10) était plus importante dans le groupe BB - (87 % vs 65 p = 0,019). L’index ISI était également plus élevé dans le groupe BB - (15 + 5 vs 12 + 6) p=0,034. Cependant, les patients BB + avaient une proportion de diabète et d’hypertension plus élevée.

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Traitement de l’insomnie de l’enfant par télépsychologie F. Lecuelle ∗ , L. Chaussoy , P. Franco , B. Putois Service épilepsie, sommeil et EFN pédiatriques, HFME, hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : fl[email protected] (F. Lecuelle) Objectif L’insomnie de l’enfant est fréquente et a de nombreuses conséquences (troubles du comportement, risques de maltraitance, d’obésité, problèmes conjugaux, dépression. . .). L’étiologie comportementale représente 80 % des insomnies de l’enfant. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont indiquées dans les recommandations internationales pour le traitement de l’insomnie. La mise en place de notre plateforme de traitement à distance de l’insomnie a deux buts : — permettre un accès national au traitement de l’insomnie de l’enfant ; — pallier les très fortes demandes concernant les deux centres de références du sommeil pédiatrique en France. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité thérapeutique de cette prise en charge à distance. Méthodes Les parents de 24 enfants âgés de 20 mois (SD ± 11 mois) ont participé à une étude prospective d’une TCC à distance réalisée en 3 phases : — un entretien téléphonique ; — deux entretiens de TCC en visioconférence ; — un suivi téléphonique. Le questionnaire des troubles du sommeil de l’enfant (SDSC) était renseigné avant et trois mois après la prise en charge. Résultats Le score total du SDSC (t = 4,9, p < 01) et les sousscores d’insomnie (t = 5,2, p < 01) et de parasomnie (t =2,9, p < 01) ont réduit significativement. La taille de l’effet de l’insomnie est importante (d de Cohen = 1,4), signant une très bonne efficacité du dispositif. Conclusion La prise en charge de l’insomnie de l’enfant par une thérapie cognitive et comportementale montre de très bon résultat même si celle-ci est réalisée à distance par un dispositif de télémédecine. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.msom.2019.01.133 P 124

Évaluation de la récupération du sommeil après une garde de 24 heures chez les médecins juniors et seniors en réanimation chirurgicale V. Chhor 1,∗ , M. Elbaz 2 , F. Roquet 3 , E. Pépin 2 , D. Léger 2 Inserm U1141, fondation hôpital Saint-Joseph, Paris, France 2 Centre du sommeil et de la vigilance, EA7330 VIFASOM, Hôtel-Dieu, université Paris-Descartes, AP—HP-5, Paris, France 3 HEGP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Chhor)

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