Un enfant à tout prix : quid du don d’ovocytes ?

Un enfant à tout prix : quid du don d’ovocytes ?

générales GÉNÉRALES GÉ ÉNÉ NÉRA ÉRA RALLLE LES S I ACT A ACTEURS CTEU CT EURS EU RS ÉCONOMIQUES ÉCO ÉCO CONO NOMI NO MIQU MI QUES QU ES I PRODUITS PR...

1MB Sizes 0 Downloads 41 Views

générales

GÉNÉRALES GÉ ÉNÉ NÉRA ÉRA RALLLE LES S I ACT A ACTEURS CTEU CT EURS EU RS ÉCONOMIQUES ÉCO ÉCO CONO NOMI NO MIQU MI QUES QU ES I PRODUITS PRO PRO RODU DUIT DU ITS IT S NO NOUV NOUVEAUX UVEA EAUX UX I LIV LLIVRES IVRE IV RES S & AGENDA AGEN AG ENDA DA

Un enfant à tout prix :

BRÈVES Vaccin VHB: intérêt d’un rattrapage tardif

Quant un couple en désir d’enfant n’a pas accès (légalement) au don d’ovocytes (DO) pour cause de liste d’attente, il a toujours le recours d’aller dans un pays où c’est possible. Les gynécologues et obstétriciens connaissent, paraît-il, les bonnes adresses. Oui mais ils risquent 5 ans de prison et 75 000 € d’amende pour avoir donné ce tuyau, c’est la menace proférée par le Dr J.-Y. Grall (Direction générale de la santé/DGS) en décembre.

Source : Hépatites Info Services.

© Nastasia Froloff

Niet européen à l’amaigrisseur Qsiva

Selon l’IGAS (février 2011), cité par le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens français (SYNGOF), la demande médicalement justifiée émane de 1 500 à 6 000 couples. Pour le syndicat, « incapables d’organiser concrètement cette activité médicale en France, les tutelles et la Sécurité sociale ont laissé s’installer et se développer cette fuite vers l’étranger ». Quelque 80 % des couples vont à l’étranger, faute de prise en charge chez nous dans un délai raisonnable : « Le système actuel exclusivement centré sur les établissements publics a fait la preuve de son inefficacité ». Selon le SYNGOF, les professionnels de la FIV avaient suggéré à la Sécurité sociale d’aider financièrement la prise en charge hors France. Or subitement on menace « les praticiens qui essaient simplement d’aider les couples en souffrance à trouver une solution dans un système favorisé et cautionné depuis longtemps par la passivité des tutelles françaises ». Si l’Etat faisait le choix d’une prise en charge à l’étranger par faute de possibilité en France, il doit publier la liste des centres compatibles avec notre législation sans infliger aux couples la double peine, « pas de possibilité en France et menace aveugle de poursuites pénales en cas de prise en charge à l’étranger ». La position du SYNGOF rejoint ici celle du Syndicat des centres privés de FIV (SCPFIV), qui se sentent marginalisés alors qu’ils assurent plus de 60 % de l’activité d’AMP en France. On ne peut plus « centrer le système sur les CECOS qui ont joué un rôle essentiel historique dans la prise en charge de l’infertilité en France, mais n’ont aucune compétence et aucun savoir-faire en matière de FIV et de DO », dit le SYNGOF. QQ J.-M. M

Pour la seconde fois, l’Agence européenne des médicaments (EMA, Londres) a refusé l’agrément à Qsiva® (Laboratoire Vivus), nouveau traitement de l’obésité, association de phentermine et de topiramate à libération prolongée. Vivus avait déjà dû s’y reprendre à deux fois pour avoir l’agrément de la FDA. Au premier refus en octobre, Vivus avait demandé un réexamen de son dossier. L’EMA a justifié son second refus en exprimant des inquiétudes quant aux effets à long terme, mal connus, sur le cœur et les artères, en particulier en ce qui concerne les effets de la phentermine, qui est connue pour augmenter la fréquence cardiaque. Il existe en outre des inquiétudes sur les effets psychiatriques et cognitifs à long terme du topiramate. En outre, l’EMA craint que si Qsiva® est un jour autorisé, il ne soit pas prescrit aux seuls patients éligibles mais aussi comme produit esthétique. Vivus a promis d’y veiller, mais ces mesures semblent difficiles à mettre en pratique, dit l’EMA.

GARDEZ VOTRE INDÉPENDANCE ET GAGNEZ EN PERFORMANCE Geslab apporte depuis vingt ans son expertise dans la constitution de plateaux techniques cohérents, pertinents et efficients.

UNE OFFRE GLOBALE, CLEF EN MAIN COMPLÈTE Couvre plus de 97% des volumes d’actes remboursés par la CNAM. SIMPLE Basée sur le principe du Coût Patient Rendu. VALIDÉE ET EPROUVÉE Commission technique constituée de biologistes indépendants en activité. VOTRE LABORATOIRE TRAITE DE 300 À PLUS DE 4 000 DOSSIERS JOURS ? Plus de 1 000 biologistes travaillant dans plus de 400 laboratoires de biologie médicales font déjà confiance à Geslab pour gérer plus de 30 millions de tests.

Bénéficiez vous aussi de nos solutions Efficientes réservées aux laboratoires indépendants. GESLAB, VOTRE CATALYSEUR D’EFFICIENCE 2 Allée de Roumanie, 38610 GIERES Tél. 04.38.37.43.20

www.geslab.fr

Source : SYNGOF.

REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - AVRIL 2013 - N°451 //

11

© sjhuls

quid du don d’ovocytes ?

On se souvient de la polémique qui a suivi, en France, la campagne de vaccinations contre l’hépatite B entre 1994 et 1998. Elle a contribué au non respect du calendrier vaccinal chez beaucoup de personnes. En dépit de 3 injections nécessaires pour ce vaccin, beaucoup se sont arrêtés à 2. Une étude de l’Institut de veille sanitaire (BEH du 22 janvier) à partir d’une enquête en centre de vaccinations [CHU de Strasbourg] sur des patients non à jour de la 3e dose du vaccin montre l’intérêt d’un rattrapage vaccinal tardif. Alors que le retard moyen chez les patients de l’étude était de 6,5 ans, plus de 90 % des patients mis à jour de leur vaccination contre l’hépatite B et contrôlés sérologiquement ont obtenu un résultat positif en anticorps anti-HBs. Au vu de ces résultats, un délai de retard important entre les deux premières doses et la 3e dose de vaccin contre l’hépatite B ne doit pas être un frein à la mise à jour.