Communications orales thérapie à base d’étoposide. Sur les 67 patients avec des données de suivi, 49 (73 %) étaient en réponse complète au dernier suivi, 32 % ont rechuté (sans association significative avec une mutation de HAVCR2), 5 sont décédés, un (sans mutation de HAVCR2) de SPTCL. Conclusion Cette étude est la plus grande série de SPTCL. Nos résultats mettent en évidence de rares mutations germinales de HAVCR2 dans le SPTCL sporadique, mais associées à des formes de SAM sévère. Mots clés Lymphome cutané ; Panniculite ; TIM-3 Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.144. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽
Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.144. 44 et GFELC.
https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.144 CO 133
Valeur diagnostique et pronostique de cinq marqueurs sanguins dans des lymphomes T cutanés : une cohorte de validation G. Dobos 1,2,∗ , C. De Cevins 2 , S. Ly Ka So 2 , F. Jean-Louis 2 , M. Steve 1 , C. Ram-Wolff 1 , M. Resche-Rigon 3 , A. Bensussan 2 , M. Bagot 1,2 , L. Michel 1,2 1 Service de Dermatologie, hôpital Saint-Louis, AP—HP, Paris 2 UMR 976, inserm 3 SBIM, hôpital Saint-Louis, AP—HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Le mycosis fongoïde (MF) et son variant leucémique, le syndrome de Sézary (SS), sont les formes les plus fréquentes des lymphomes T cutanés (LTC). Leur diagnostic clinique et histologique peut être difficile. Notre équipe a décrit quatre marqueurs sanguins prometteurs du SS : Twist, T-plastine, NKp46 et KIR3DL2. De plus Tox a été décrit par d’autres équipes comme étant spécifique du MF et du SS. Le but de notre étude est de décrire l’utilité de ces marqueurs dans une nouvelle cohorte de validation pour le diagnostic de SS, MF érythrodermique (MFe) et MF débutant. Matériel et méthodes Nous avons inclus après consentement écrit des patients ayant un SS, un MF ou une dermatose inflammatoire. À partir du sang périphérique, les ARNm ont été extraits des cellules mononucléées périphériques et des cellules CD4+ enrichies. L’expression des ARNm de Twist, T-plastine, NKp46, KIR3DL2 et Tox a été quantifiée par RTqPCR. Les résultats ont été comparés entre les différents stades de LTC et les autres maladies cutanées par le t-test de Welch. La sensibilité et la spécificité ont été étudiées statistiquement avec des courbes ROC. Résultats Nous avons inclus 156 patients atteints de SS, 221 ayant un MF et 70 patients ayant une dermatose inflammatoire. Des différences significatives d’expression de T-plastine, Twist, KIR3DL2 et Tox ont été observées entre les patients SS ou MFe et ceux atteints de dermatoses inflammatoires (pour SS p ≤ 0,001, pour MFe p ≤ 0,05). L’expression combinée de Twist et T-plastine permettait d’obtenir un diagnostic de SS ou MFe avec 95,2 % de spécificité et 84 % de sensibilité. L’ajout de l’expression de KIR3DL2 permettait d’obtenir un diagnostic avec 90 % de spécificité et 94 % de sensibilité. À noter que les patients exprimant KIR3DL2 rechutaient plus rapidement que les patients ne l’exprimant pas. Discussion La combinaison de l’expression de Twist et T-plastine est validée pour distinguer les MFe et SS des autres maladies cutanées dans cette nouvelle cohorte. L’ajout de KIR3DL2 à cette
A125 combinaison permet d’augmenter la sensibilité du diagnostic et l’expression de ce marqueur est associée à une rechute plus rapide. Conclusion Ces données affirment la validité de la combinaison des marqueurs Twist, T-plastine et KIR3DL2 comme nouvel outil rapide et efficace pour le diagnostic des LTC. Elles offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques, notamment en ciblant le marqueur KIR3DL2 à la surface des cellules tumorales. Mots clés Lymphome cutané ; Lymphome cutané épidermotrope ; KIR3DL2 Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.145 CO 134
Identification de mutations clonales identiques dans les xanthélasma palpébraux de maladie d’Erdheim-Chester associés à des leucémies myélomonocytaires chroniques: à propos de 3 cas夽 P. Bonnet 1,∗ , Ph. Moguelet 2 , N. Abisror 3 , R. Itzykson 4 , J.-D. Bouaziz 5 , P. Hirsch 6 , A. Barbaud 1 , J. Haroche 7 , A. Mekinian 3 , Z. Hélias-Rodzewicz 8 , E. Clappier 9 , P. Fenaux 4 , O. Fain 3 , A. Tazi 10 , J.-F. Emile 8 , F. Chasset 1 , et groupes MINHEMON et EMSED 1 Dermatologie et allergologie 2 Pathologie, hôpital Tenon 3 Médecine interne, hôpital Saint-Antoine 4 Hématologie 5 Dermatologie, hôpital Saint-Louis 6 Biologie Cellulaire, hôpital Saint-Antoine 7 Médecine interne 2, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris 8 Pathologie et laboratoire EA4340, hôpital Ambroise-Paré, Boulogne 9 Laboratoire Génome et Cancer, Inserm UMR944 et CNRS UMR7212 10 Pneumologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Les xanthélasmas péri-orbitaux sont les manifestations cutanées les plus fréquentes de la maladie d’Erdheim-Chester (MEC). Des mutations gains de fonction de la voie des MAP kinase (MAPK) ont été identifiées dans la MEC. De rares cas de xanthélasma ont été rapportés associées aux leucémies myéloïdes chroniques (LMMC). Nous avons identifié dans 3 cas les mêmes mutations clonales dans des biopsies cutanées de xanthélasma de MEC et les cellules de LMMC. Matériel et méthodes Pour les LMMC, l’ADN génomique a été extrait des biopsies de moelle osseuse (n = 2) ou du sang périphérique (n = 1). Pour les MEC, l’ADN a été extrait des biopsies cutanées incluses en paraffine. L’ADN a été séquencé par next generation sequencing (NGS) (MiSeq® sequencer, Illumina© ) selon 2 panels de 41 gènes (LMMC) et 76 gènes (biopsies cutanés) fréquemment mutés dans les hémopathies myéloïdes. Observations Trois femmes de 52 à 62 ans présentaient des xanthélasmas péri-orbitaux extensifs (Figure 1). Chacune d’elles avait une LMMC confirmée stade 0 non traitée. Les biopsies cutanées des xanthélasmas trouvaient un infiltrat dermique dense fait de macrophages au cytoplasme spumeux et à petit noyau central et de cellules de Touton. En immunohistochimie, les histiocytes étaient CD163+, CD68+, CD1a− et protéine S100− (Figure 2). Les analyses NGS identifiaient les mêmes mutations dans les biopsies cutanées et les cellules de LMMC: KRASc.35G > A p.(Gly12Asp) (fréquence de variant allélique (VAF) dans les cellules de LMMC et la peau respectivement: 0,46 et 0,19) et ASXL131022441-chr20c.1926—1927insG (VAF: 0,42 et 0,15) (cas 1); NRASc38G > A, p.(Gly13Asp) (VAF: 0,41 et 0,16) (cas 2) et KRAS(exon2: c.G35A: p.G12D) (VAF: 0,33 et 0,24) et DNMT3A (exon 16: c.1867delT: p.Y623fs) (VAF: 0,32 et 0,15)