Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212 de la cinétique du CA-125. Une chirurgie première a été réalisée chez 6/63 pts, en raison du faible nombre de lésions (1 à 4) et d’une atteinte localisée (GG abdominal : 3, rate : 1 et péritoine : 2 pts). Quatre des 6 pts ont rec¸u une CT adjuvante. Mots clés 18F-FDG ; Cancer de l’ovaire ; Récidive biologique Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.147 P 075
Rôle de la TEMP/TDM dans le diagnostic des hyperparathyroïdies
S. Bouyoucef ∗ , D. Mouas , I. Kellou , M. Boukhalfa , A. Talbi Médecine nucléaire, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Bouyoucef) Objectif Déterminer la place de la TEMP/TDM dans la stratégie diagnostique d’une suspicion d’hyperparathyroïdie. Patients et méthodes Cent quatre-vingt patients (148 femmes et 32 hommes, moyenne d’âge 49 ans) nous ont été adressés pour suspicion d’une hyperparathyroïdie (HPT) entre octobre 2015 et décembre 2016. Un dosage de la parathormone ainsi qu’une scintigraphie parathyroïdienne au MIBI (protocole wash out) et une tomoscintigraphie monophotonique couplée à une tomodensitométrie (TEMP/TDM ou TEMP) seule à 30 minutes ont été réalisés chez tous les patients, utilisant une gamma-caméra double têtes avec CT (Siemens). La TEMP a consisté en l’acquisition de 64 images de 30 secondes. Résultats La TEMP/TDM a confirmé chez 61 patients (33 %) le diagnostic d’hyperparathyroïdie avec les localisations suivantes : 3 adénomes au niveau du médiastin, 26 P3 à droite, 28 P3 à gauche et 4 P4 à gauche. La scintigraphie planaire a retrouvé 8 cas de tumeurs brunes, alors que l’échographie cervicale était normale dans 51 % des cas. La TEMP/TDM était normale chez 103 patients (dont 18 avec PTH modérément élevée) alors que l’échographie cervicale avait montré des nodules suspects chez 30 des 103 patients. Dix-sept ont eu une TEMP/TDM et une échographie cervicale indéterminée dont 3 cas avec PTH élevée. Discussion La TEMP/TDM a permis un meilleur diagnostic dans la plupart des cas, surtout lorsqu’elle est positive où elle a permis la localisation de l’HPT chez 61 patients. La valeur de la TEMP/TDM a aussi été retrouvée lorsqu’elle est normale car elle fait éviter une chirurgie pour des petits nodules échographiques dont l’origine parathyroïdienne n’est pas certaine. Cependant, la TEMP/TDM peut se révéler indéterminée dans 10 % des cas à cause de la difficulté de distinguer la localisation parathyroïdienne. Conclusion La TEMP/TDM est devenue une procédure d’imagerie nécessaire pour confirmer ou infirmer le diagnostic d’hyperparathyroïdie, y compris lorsque la scintigraphie planaire est positive. La confrontation avec l’échographie cervicale permet de sélectionner les patients devant subir une intervention chirurgicale. Mots clés Hyperparathyroïdie ; 99mTc-MIBI ; TEMP/TDM Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.148 P 076
Reproductibilité de la TEP/TDM à la fluorocholine dans les cancers de la prostate
F. Tixier ∗ , T.P. Leite , R. Mondon , M. Hadzic , F. Legot , R. Perdrisot , C.C. LeRest Médecine nucléaire, CHU de Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (F. Tixier) Objectif La TEP/TDM à la fluorocholine est maintenant utilisée en routine dans le bilan des récidives biologiques des cancers de la prostate. Alors que cet examen pourrait maintenant être envisagé pour apprécier l’efficacité thérapeutique, il n’existe actuellement aucune donnée sur la reproductibilité de la
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TEP/TDM à la fluorocholine. Il est donc actuellement impossible de savoir si une évolution de la fixation de ce radiotraceur au cours d’un traitement est liée à une réponse (ou non-réponse) ou s’il s’agit de variations liées aux limites de reproductibilité de ce radiotraceur. Patients et méthodes Dix-neuf patients adressés pour une TEP à la fluorocholine ont été prospectivement recrutés. Ils ont alors bénéficié des deux examens TEP/TDM à la fluorocholine dans un intervalle de 17 ± 6,3 jours. Chaque exa® men a débuté dès l’injection de 3 MBq/kg de iasocholine par une acquisition dynamique de 10 minutes centrée sur le pelvis, suivie d’une acquisition corps entier. Une deuxième acquisition corps entier a été réalisée 60 minutes après l’injection. Les examens ont été relus par 2 médecins nucléaires et comparés sur le plan qualitatif et semi-quantitatif. Résultats Sur le plan qualitatif, 41 sites de fixation ont été considérés comme pathologiques sur le premier examen. Ils ont tous été retrouvés sur le 2e examen. Parmi l’ensemble des résultats semi-quantitatifs obtenus, la valeur du SUVmax à 10 minutes de ces lésions étaient par exemple comprise entre 1,8 et 20 avec une moyenne de 7,7 ± 4,8 sur les premiers examens et de 7,2 ± 4,4 sur les deuxièmes TEP/TDM. L’écart minimum entre deux examens était de 0,04 avec un maximum de 4,22 et un écart moyen de 1,1 ± 1,0. Le pourcentage de différence relatif à la moyenne des deux examens était par exemple de 5,7 ± 18,5 % sur les images acquises 10 minutes après injection. Conclusion La TEP à la fluorocholine dans les cancers de la prostate semble avoir une reproductibilité légèrement inférieure à celle du FDG ou de la FLT. Par conséquent des variations de fixation inférieures à 20 % dans le cadre d’un suivi ne doivent pas être considérées comme une réponse ou une progression car il s’agit de variations dans les limites de reproductibilité de la mesure. Mots clés 18F-FCH ; Cancer de la prostate Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.149 P 077
Apport de la scintigraphie parathyroïdienne et de l’échographie cervicale dans l’exploration des hyperparathyroïdies primaires : à propos de 30 cas A. Ezzine 1,∗ , M.B. Fredj 1 , A. Azzouz 2 , S. Ayachi 2 , R. Moatemri 2 , L. Harroum 3 , N. Dahmouni 3 , M. Guezguez 3 1 Lr12es02, faculté de médecine, Sousse, Tunisie 2 Chirurgie maxillo-Faciale, CHU Sahloul, Tunisie 3 Médecine nucléaire, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Ezzine) Objectif Évaluer les performances de la scintigraphie parathyroïdienne de soustraction au Sestamibi/Pertechnétate et les confronter aux performances de l’échographie cervicale chez les patients en hyperparathyroïdie primaire, candidats à une parathyroïdectomie. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 30 patients en hyperparathyroïdie primaire, opérés entre janvier 2000 et décembre 2015 au service de chirurgie maxillo-faciale CHU Sahloul. Il s’agit de 23 femmes et 7 hommes, âgés de 19 à 78 ans avec une moyenne de 55 ans. Vingt-trois patients ont bénéficié d’une échographie cervicale et 28 patients d’une scintigraphie parathyroïdienne de soustraction Sestamibi/Pertechnétate dans le cadre du bilan préopératoire. Résultats L’échographie cervicale était positive dans 74 % des cas, mettant en évidence dans 88 % des cas une glande pathologique unique (15/17), 6 % des cas deux glandes pathologiques (1/17) et 6 % trois glandes pathologiques (1/17). La scintigraphie parathyroïdienne était positive dans 100 % des cas mettant en évidence dans 82 % des cas un foyer de fixation unique (23/28) dont 1 adénome ectopique en position médiastinale, 11 % des cas deux foyers de fixation (3/28) et 7 % des cas trois foyers de fixation (2/28). L’association de l’échographie et de la scintigraphie était réalisée chez 22 de nos patients. Le siège des anomalies trouvées était concordant dans 13 cas. La sensibilité globale était de 65,38 % pour l’échographie cervicale, 93,93 % pour la scintigraphie parathyroïdienne et de 82,8 % pour les deux examens combinés. La spécificité des 2 examens était comparable, estimée à 95,45 % pour l’échographie et 96,2 % pour la scintigra-
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phie et la valeur prédictive positive (VPP) à 85 % et 91,17 %, respectivement, pour l’échographie cervicale et la scintigraphie. Conclusion L’échographie cervicale ainsi que la scintigraphie parathyroïdienne permettent un repérage préopératoire fiable avec possibilité de pratiquer une chirurgie mini-invasive, notamment en cas de concordance des 2 méthodes sur le caractère unique et la localisation exacte de l’adénome. La scintigraphie parathyroïdienne, étant plus sensible, reste un examen incontournable dans le bilan préopératoire des hyperparathyroïdies primaires. Mots clés 99mTc-MIBI ; Parathyroïdes ; Imagerie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.150 P 078
Cancer différencié de la thyroïde : durée moyenne de séjour, débit de dose et exposition de l’entourage après une cure de radiothérapie par l’iode-131
A. Prost ∗ , C. Bouron , Q. Bigueur , P.A. Dufour , M. Hachemi , C. Boursot Médecine nucléaire, centre hospitalier Le Mans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Prost) Objectifs Le débit de dose mesuré à un mètre du patient (DDD) après une cure de radiothérapie par l’iode-131 (C) pour un cancer différencié de la thyroïde permet de préciser au patient la durée des précautions à prendre pour limiter l’exposition de son entourage après sa sortie. Nos objectifs étaient de montrer que l’analyse de la distribution des DDD permet au médecin nucléaire, d’une part, de s’assurer du respect des normes franc¸aises de radioprotection et, d’autre part, d’envisager la diminution de la durée moyenne de séjour (DMS). Matériels et méthodes Les patients pris en charge de 2014 à 2016 par l’un des médecins nucléaires du centre hospitalier Le Mans pour une cure d’iode131 (C1 à C4, activité prescrite [AP] de 1110, 3700 ou 5550 MBq) avec un séjour en chambre de radioprotection (CRP) de 2 ou 3 nuits, sauf exception, ont bénéficié d’une mesure de DDD (exposition, Sv/h) et d’un enregistrement des paramètres lors de la scintigraphie corps entier (moyenne géométrique des taux de comptage, kcts/s). En fonction des valeurs de ces mesures, un document a été remis au patient (Radioprotection 97) précisant la durée des précautions à prendre. Sauf exception, la sortie a été autorisée pour un DDD < 40 Sv/h (activité résiduelle d’iode-131 < 740 MBq). Les tests statistiques ont été réalisés avec BiostaTGV (UPMC Jussieu). Résultats Cent huit patients (pts) ont été traités par l’iode-131 en gélule per os soit 34 AP de 1110 MBq (C1), 73 AP de 3700 MBq (C1, C2, C3 ou C4), 1 AP de 5550 MBq (C3). Le séjour en CRP et le DDD avant la sortie ont été de 2 nuits (59 pts) avec des DDD de]0–10 Sv/h] (31 pts),]10–20 Sv/h] (15 pts) ou]20–40 Sv/h] (12 pts) ou de 3 nuits (45 pts) avec des DDD de]0–10 Sv/h] (34 pts),]10–20 Sv/h] (7 pts) ou]20–40 Sv/h] (4 pts) avec 5 exceptions soit 1 nuit (1 pt), 4 nuits (3 pts) et un DDD à 115 Sv/h (après 2 nuits). La différence entre deux groupes de DDD]0–20 Sv/h] et]20–40 Sv/h] n’est pas significative (Chi2 p = 0,10) au regard de la DMS (2 nuits ou 3 nuits). La mesure du DDD est bien corrélée aux paramètres de l’imagerie (corrélation de Pearson ro = 0,77 [IC 95 % : 0,68–0,84]). Conclusions Notre étude a montré le respect des normes de radioprotection (DDD et exposition < 40 Sv/h) à l’issue du séjour en CRP sauf pour une patiente autonome vivant seule à domicile. Une limitation de la DMS à 2 nuits permettrait un fonctionnement de la CRP sur 5 j/sem au lieu de 7 j/sem afin de limiter les dépenses de santé. Mots clés Cancer différencié de la thyroïde ; Dosimétrie ; 131I ; Optimisation ; Radioprotection Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.151
P 079
Place de scintigraphie au 99 mTc-DMSA dans la prise en charge des pyélonéphrites aiguës
S. Bouyoucef ∗ , S. Rahabi , K. Chentli , E. Atia , A. Khelifa , D. Mouas Médecine nucléaire, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Bouyoucef) L’infection urinaire est l’une des plus fréquentes chez l’enfant. La scintigraphie au DMSA-Tc est nécessaire dans certains cas pour apprécier le degré de l’atteinte rénale. Objectifs Asseoir le rôle de la scintigraphie au 99mTc-DMSA comme outil diagnostique discriminant entre infection haute et basse et définir sa place dans la prise en charge des pyélonéphrites aiguës. Patients et méthodes Cent quatre-vingt-douze enfants âgés de 1 mois à 16 ans ayant fait un ou plusieurs épisodes d’infection urinaire, chez qui le diagnostic de pyélonéphrite aiguë a été suspecté (T◦ ≥ 38 ◦ C, ECBU : > 100 000 colonies/mL) nous furent adressés pour scintigraphie rénale statique au 99mTc-DMSA. Tous les enfants avaient une échographie abdomino-pelvienne et ceux présentant une uropathie obstructive ont été exclus de l’étude. Deux examens ont été réalisés, le premier dans les 10 jours qui ont suivi l’épisode infectieux, le second 6 mois plus tard. Pour une meilleure reproductibilité, les mêmes conditions ont été respectées (préparation, activité injectée, délai d’acquisition. . .). Les résultats de la scintigraphie ont été comparés aux données biologiques, échographiques et de l’UCR. Résultats et discussion Dans notre série, les filles représentaient 57 % et cette disparité augmente avec l’âge (78 % à partir de 2 ans). Les germes en cause sont dominés par E. coli (95 %). La première scintigraphie au 99mTc-DMSA avait montré des remaniements parenchymateux chez 102 patients, soit 53 % des cas. Parmi ces derniers, seuls 45 ont gardé des cicatrices rénales sur la scintigraphie rénale d’évaluation à 6 mois. La CUM a retrouvé un RVU chez 21 enfants avec cicatrice rénale à 6 mois (47 %) contre 11 parmi les enfants avec scintigraphie sans cicatrices à 6 mois (19 %). L’analyse statistique fait ressortir le RVU comme seul facteur prédictif de cicatrices rénales (p = 0,004). Ni l’âge, ni la valeur de la T◦ , ni les paramètres inflammatoires ne semblent prédire la persistance de lésions corticales (p > 0,05). Conclusion La scintigraphie rénale 99mTc-DMSA apporte la preuve de l’atteinte rénale à la phase aiguë d’une infection urinaire et oriente la recherche d’un reflux vésico-urétéral, lequel est un facteur prédictif de cicatrices rénales. Elle a sa place en première ligne des investigations si la cause de l’infection urinaire n’a pas été établie. Mots clés Pédiatrie ; Infection ; Scintigraphie rénale Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.152 P 080
Évaluation et suivi des performances du TEP Biograph Horizon (Siemens Healthineers) : retour d’expérience à 6 mois d’utilisation C. Leleu 1,∗ , E. Jegou 2 , J. Lim 2 , G.P. Fontaine 2 , F. Salmon 2 1 Centre hospitalier de Quimper–Cornouaille, Quimper, France 2 Centre Georges-Charpak, GCS, TEP, Quimper, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Leleu) Objectif Suite à l’installation en octobre 2016 de la première caméra TEP Biograph Horizon (Siemens) en France, nous avons voulu faire partager notre expérience sur cette installation. Matériel et méthodes Nous avons réalisé les tests NEMA 2012 afin d’évaluer la conformité des performances techniques avec les spécificités constructeurs. La résolution spatiale (RS) est évaluée à partir des largeurs à mi-hauteur (LMH) et dixième de hauteur (LDH) dans les directions axiale et transverse. La source ponctuelle est placée à 1 et 10 cm du centre du champ de vue (FOV). La sensibilité est mesurée au moyen d’une ligne source de 70 cm centrée dans le FOV transverse puis décalée de 10 cm. Le taux de comptage et la fraction de diffusée (FD) ont été mesurés avec une ligne source contenant 750 MBq de FDG dans le