Bactériologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospitalier

Bactériologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospitalier

M6decine et Maladies Infectieuses, 1975 - 5 - 10 - 485 ~ 489 Bacl( riologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospilalier* M. GALTIER**, ...

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M6decine et Maladies Infectieuses, 1975

- 5 - 10 - 485 ~

489

Bacl( riologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospilalier* M.

GALTIER**,

H.

DABERNAT**,

J.C.

LEFEVRE**,

J.

LEMOZY**,

et J. POUS***

Dans la p~riode comprise entre octobre 1972 et mai 1974, l'examen bact~rioIogique de 3.500 expectorations a $t$ pratiqu$ au Laboratoire Cerstral de Microbiologie II du C.H.R. de Toulouse, dont le recrutement parmi les services hospitaliers comprertd un secteur de pneumologie predominant. II s'agit de malades adultes exclusivement, hospitalis$s pour des a[[ections respiratoires, aigu~s ou chroniques, ou des a[[ections cardio-respiratoires. Nous exposon~ les techniques utilis$es pout" cet examen bact$riologique (Mycobact$ries except~es) et nous analysons les r$sultats obtenus. L'examen mycologique ~n'est pas abord$ dans cet expose.

MATERIEL ET METHODES I - PRODUITS PATHOLOGIQUES Les 3.500 produits pathologiques examin6s proviennen,t exclusivement d'expectorations : elles sont recueillies ]e m a t i n /t jefin dans un r$cipient st6rile. Trois examens successifs sont souvent pratiquSs p o u r le m~me malade. II - TECHNIQUES BACTERIOLOGIQUES

Isolement. Le pr6l~vement est ensemenc6 darts les denx heures qui suivent. Si l'ensernencement doit Stre diff6r~, la conservation se fait au froid h + 4 ° C (mais cette pratique doit rester exceptionnelle). Aprbs prSparation des lames p o u r les examens microscopiques, le produit pathologique est homog6n~is6 h l'aide d ' u n e solution h 0,5 % de N ac~tylcyst6ine (Mucomyst). Ce p r e m i e r t e m p s r~alise une dilution du pr61'~vernent au 1/10. Les milieux usuels p o u r l ' e x a m e n bact6riologique des expectorations sont utilisSs et ensemenc6s par la technique des quatre quadrants : g61ose au sang (lapin) qui p e r m e t la culture de la p l u p a r t des germes a6robies, pathogSnes ou non, et sert h appr$cier l ' i m p o r tance de cette culture. g61ose au sang additionn6e d'acide nalidixi-

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-

* Manuscrit resu le 20 f6vrier 1975. ** Assistants des Hbpitaux. Laboratoire Central de Microbiologi e II (Pr M.B. LARENG). *** Assistant des H6pitaux. Clinique de Pneumophtisiologie (Pr A. DELAUDE). Centre Hospitalier R6gional de Toulouse, H6pitat Purpan. 31052 Toulouse cedex.

que (40 m g / m l ) qui p e r m e t surtout d'isoler les p n e u m o c o q u e s et les streptocoques h6molytiques. A ces deux milieux classiques, nous ajoutons syst6matiquement un milieu d ' i s o l e m e n t pour Haemophilus : g61ose au sang cuit additionn6e d'isovitalex (m61ange d'enriehissement chimiquem e n t d6fini) et de bacitracine (50 U . I . / m l ) . Ce milieu est ensernenc6 avec une dilution .h 1/1.000 en solution de Ringer, h l'aide d'u.ne anse de platine calibr~e : l'inoculurn repr~sente 0,01 ml de la dilution finale. La bacitracine inhibe les Cocci gram-positif et la dilution 61imine la p l u p a r t des bacilles grarn-n6gatif. E n pratique, senles sont retrouv6es sur ce milieu les colonies d'Haemophilus, gris~tres, le plus souvent lisses, parfois rugueuses, h odeur fade, de 1 h 2 m m de diamStre aprbs 24 h 48 heures d'~tuve h 37 ° C. On pent en faire un d S n o m b r e m e n t ais$ grace h la dilution : une colonic correspond th$oriquernent ~ 100.000 g e r m e s / m l de produit pathologique. Cette num6ration n ' e s t pas tr~s pr6cise mais suffisante p o u r appr6cier l'aJ~ondance du germe : les Haemophilus de ]a flore rhinopharyng6e, peu abondants, sont 61imin6s p a r la dilution. Les milieux pour culture des ana6robies ne sont ensemenc6s que dans les cas faisan,t l ' o b j e t d ' u n e d e m a n d e motivSe du clinicien. Les milieux sont rnis ~ incuber 18 h 24 h e u r e s h 37 ° C. Les boites sont r6exarninSes aprbs 48 heures d'6tuve.

Identification. Sont identifies : a) les germes anorrnalernent pr6sents dans l'expectoration quelle que soit leur abondance ( p a r ex. : les Streptocoques hSmolytiques). 485

b) les germes qui peuvent 8tre consid6r6s cornme p~rthog~nes lorsqu'ils sont en culture abondante : pour les Haemophilus, le probl~me est r6solu par ]a dilution ; p o u r les Pneumocoques, Ent6robact6ries, Pseudomonas, etc..., ne sont pris en consid6ration que les germes pr6sents h l ' e x a m e n direct et dont la culture couvre au moins le p r e m i e r quadrant de la bolte de g61ose au sang. Dans t o u s l e s cas, l'identifica,tion d ' u n germe 6ventuellement pathog~ne est complSt6e par un a n t i b i o g r a m m e standard.

RE'SULTATS Ce brian porte sur des pr6l&vements effectu6s sur une p6riode de 19 mois c o m p o r t a n t deux saisons automno-hivernales et nne saison d'6t6. Le tableau I m o n t r e l ' i m p o r t a n c e relative des diff6rents germes isol6s. Le germe le plus f r 6 q u e m m e n t isol6 est HaemophiIus qui est pr6sent dans 26 % des expecto. rations et se r6partit en : --Haemophilus para-influenzae : 51,5 %. - - Haemophilus influenzae : 46,2 %. Apr~s les Haemophilus, les germes les plus fr$quents sont des bacilles gram-n6gatif : - - Pseudomonas (14 % des expectorations) dont Pseudomonas aeruginosa est le principal repr6senLtant (95 % ) . --Er~t&'obact~ries (23 % des expectorations), essentiellement Escherichia coli et Klebsiella

pneumartiae. Viennent ensuite les Pneumocoques, retrouv6s dans 5 % des expectorations. Staphylococcus aureus ne repr~sente que 4 % des expectorations. TABLEAU I R6partition des germes isol6s. Germes

Nbre

Haemophilus H. p a r a i n f l u e n z a e H. i n f l u e n z a e H. s p Pseudomonas Ps. aeruginosa ~scherichia Coliformes

col±

% des expectorations

906

26

483

~8

352

lO

457 ~19 30 ~58

et

Klebs/ella

279

8

Proteus Pneumocoque Staphylocoque dor6 Moraxella Neisseria catarrhalis et mucosa Pasteurella Streptocoque B du groupe Bacterofdes fragilis

785

5 5 4

486

~8Z; 137 71

15 C

3 3

1

2 o,~ 0,1 0,1 O, 02

Le tableau I I indique la p r o p o r t i o n d'expeetorations ne contenant qne des germes pharyng6s saprophytes et d'expectorations eontenant un on plusieurs germes 6ventuellement pathog~nes. On constate que : - - 39,25 ~o des expectorations ~tudi6es ne contie~nent que des germes pharyngSs saprophytes. - - 60,75 % des expectorations pr6sentent un ou plusieurs germes 6ventuellement pathog&nes. P a r m i ces expectorations ¢~ positives ), : - 6 8 % c o n t i e n n e m un seul germe pathog~ne : ce germe es,t ]e plus souvent un Haemophilus ou un Pseudomonas. -32 % contiennent plusieurs germes 6ventuellement pathog~nes : ]a tr~s grande majorit6 de ces associations est constitute d'Ent6robact6ries associ6es entre elles ou & des Pseudomo~as. TABLEAU II Flore bact6rienne des expectorations. Germes pharyngds saprophytes (unlquement I seul germe dventuellement pathog~ne Haemophilus 60~ Pseudomonas, 257 Coliformes 106 Klebsiella ~0~ Pneumoooque 77 Proteus 57 Staphyloooque dot6 55 Moraxella 36 Streptocoque groupe C 3 Pasteurella 2 Baot6ro~des fra~ilis Plusieurs germes 4ventuellemen~ pethogbnes Ent6robaot6ries ~ Pseudomonas 6~0 Haemophilus + Pneumoooque 68 Haemoph!lus + Klcbslella ~8 ~aemophilus + Pseudomonas 30 Haemophilus + Staphylocoque do~6 23 Pseudomonas + Pneumoooque 13 Pseudomonas + Staphyloooque dot6 16

,

~373 0 9 , 2 5 %)

t

674 (19,25 %)

A partir de ces donn6es, on peut faire plusieurs remarques : 1 - Les Haemophihts sont les germes le plus f r 6 q u e m m e n t isol6s chez des malades porteurs d'affections des voies respiratoires. Dans la m a j o tit6 des cas, ces Haemophilus ne sont pas associ6s & d ' a u t r e s germes patho~&nes : 66 % des Haemophilus isol6s sont, si l ' o n excepte les germes saprophytes e~a culture (( p u r e ),. Quand ils sont trouv6s en association avec d ' a u tres germes 6ventuellement pathogbnes, les associations les plus fr$quentes sont : - - l ' a s s o c i a t i o n Haemophilus + P n e u m o c o q u e qui repr6sente 7,5 % des Haemophilus, mais 37,5 % des P n e u m o c o q u e s isol$s.

-

-

les associations :

Haemophilus + Klebsiella pneumoniae, Haemophilus + Pseudomonas, Haemophilus + Staphylococcus aureus. 2 - Les Pseudomonas, Ent6robact6ries et Mo. raxella fournissent ensemble et souvent en association u a gros contingent 5 la pathologic infectieuse b r o n c h o p u l m o n a i r e . Les Pseudomonas soat les germes les plus fr$quents apr~s les Haemophilus. Ils sont souvent le seul germe pathog~ne de l ' e x p e c t o r a t i o n (53,5 % des cas off un Pseudomonas est isol6), mais ils sont aussi souvent associ6s ~ des Ent6robact6ries. Les autres associations rencontr6es sont les associations :

Pseudomonas + Haemophilus, Pseudomonas + P n e u m o c o q u e , Pseudomonas + Staphylococcus aureus. 3 - Les Pneumocoques sont pen f r 6 q u e m m e n t rencol~tr6s. 42 % des P n e u m o c o q u e s isolSs ne sont associSs /L aueun autre germe pathogbne. P a r m i les associations rencontr6es, c'est l'assoeiation classique avec un Haemophilus qui pr6domine.

CONCLUSION Nous avons prSsent6 le bilan des r6sultats de l ' e x a m e n bact6riologique de routine de toutes les expectorations parvenues au laboratoire pendartt une p6riode donn6e. I1 ne s'agit done pas d ' u n e s6rie homog6ne de malades s61ectionn6s. De plus, les examens sont souvent r6p6t6s au eours de l'hospitalisation p o u r ehaque malade. Ceci rend done difficile toute i n t e r p r 6 t a t i o n statis.tique des r6sultats et toute eomparaison avee d ' a u t r e s 6tudes, plus s61eetives en gSn6ral. L ' a n a l y s e de nos r$sultats appelle quelques commentaires : 1) Le poureentage ~lev~ d'isolement des Haemophilus p e n t para~tre surprenant p o u r des examens de routine. Le r e c r u t e m e n t des malades et l'utilisation d ' u n milieu s6leetif expliquent nos rSsultats.

RESUME

La culture d ' u n Haemophilus est facile puisqu'il est pr6sent dans une expectoration sur quatre, en quantit6 sup6rleure /~ 100.000 g e r m e s / m l de produit pathologique. La signification de leur isolement n'est pas toujours claire. L ' i m e r p r & a t i o n pent se faire en ten a n t compte certes de leur num6ration, mais aussi en fonction de l'6tat cliniqne du malade, de la prSsence de n o m b r e u x polynucl6aires ~ l ' e x a m e n direct et de la fr6quence d'isolement du germe clans plusieurs examens successifs. 2) Les pneumocoques, consid6r6s, a v e c les Haemophilus, c o m m e les principaux agents responsables des pouss6es infectieuses chez les .bronchitiques chroniques, apparaissent pen darts nos r~sultats. Mais le p n e u m o c o q u e disparait tr& rite de l'expectoration, d~s l'instauration du t r a i t e m e n t et se retrouve r a r e m e n t dans les examens ult6rieurs. De plus nos malades penve.m avoir subi avant leur hospitalisation une antibioth6rapie susceptible de les avoir 61iminSs. 3) Les Pseudomonas et Ent6robact6ries sont fr6q u e m m e n t isol6s mais leur signification est plus discutable. I1 p e n t &re int6ressant pbur p r & i s e r leur r61e pathog~ne de r~p6ter et surtout de v~rifier la pr6sence de ces bacilles g r a m n$gatif aprSs dilution de l ' e x p e c t o r a t i o n et de c o m p l & e r 6ventueliement les investigations p a r d ' a u t r e s types d ' e x a m e n : pr$1~vement de gorge et darts certains cas aspiration bronchique ou pr61bvement protSg6 (ponction transtrach6ale ou transthoracique). Le recueil des s6cr&ions bronchiques par expectoration est uu m o d e de pr61~vement simple, et facilement renouvelable. Les r6sultats q u ' a p p o r t e n t leur analyse bact6riologique, nous paraissent sarisfaisants dans la majorit6 des cas p o u r d & e r m i n e r les germes responsables de l'infection. Leur isolemerit p e r m e t de tester leur sensibilit6 aux antibiotiques. L ' a p p r 6 c i a t i o n de la flore du bronchitique nous parait d ' a u t a n t plus souhaitable avant l'ifistauration d ' u n t r a i t e m e n t antibiotique ambulatoire que nous isolons avec une fr6quen~e accrue des germes r6sistants aux antibiotiques fr~quemmerit utilisSs en pathologic p u l m o n a i r e .

L'examen bact6riologique de 3.500 expectorations, pratiqu6 en routine dans un laboratoire hospitalier, chez des malades broncho-pulmonaires essentiellement, montre une grande fr6quence d'isolement des HaemopMlus (26 % des expectorations), des Pseudomonas (14 % des expectorations) et des Ent6robact6ries (23 % des expectorations). La technique de l'examen bact6riologique est expos6e et la valeur des r6sultats obtenus discut6e. Mots-clef :

Expectorations - Bronchite chronique - Haemophilus - Pseudomona~ - Ent6robact~ries - Pneumocoqtle. 487

SUMMARY

T h e bacteriologic test o[ 3 . 5 0 0 sputa, m a d e in h o s p i t a l - l a b o r a t o r y r o u t i n e w o r k , essentially on b r o n c h o - p u l m o n a r y diseases, s h o w s a larye [ r e q u e n c y o[ isolation of H a e m o p h i l u s (26 p e r c e n t of the sputa), P s e u d o m o n a s (14 per c e n t o[ the sputa) and E n t e r o b a c t e r i c e a e (23 p e r c e n t o [ the sputa). The technic o b t a i n e d results

o[ the b a c t e r i o l o g i c under discussion.

test

is e x p o s e d

and

the

value

of

the

Key-words : Spu~ta - C h r o n i c - b r o n c h i t i s teriaceae - P n e u m o c o c c u g .

Haemophilus

-

Pseudomonas

Enterobac-

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DE

LIVRE

LA FILTRATION LENTE SUR SABLE, PAR L. HUISMAN ET W.E. WOOD, GENEVE, ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, 1975

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133

PAGES.

La f i l t r a t i o n l e n t e sur sable, q u i est la plus a n c i e n n e d e s m ~ t h o d e s de t r a i t e m e n t d e l ' e a u e x i s t a n ~ e s , r e s t e le p r o c 6 d ~ d e c h o i x n o n s e u l e m e n t d a r t s les z o n e s r u r a l e s , m a t s a u s s i d u n s d e n o m b r e u s e s villes d e p a y s i n d u s t r i a l i s 6 s . Elle s ' e s t r6v~l~e s i m p l e , sfire, p e u c o f i t e u s e e t e f f i c a c e d u n s d e s c o n d i t i o n s t r ~ s d i v e r s e s . Elle p r 6 s e n t e , p a r r a p p o r t aux a u t r e s m 6 t h o d e s , l ' a v a n t a g e c o n s i d e r a b l e de tirer un meilleur parti des comp6tences locales et d e s m a t 6 r i a u x d i s p o n i b l e s d a r t s les p a y s e n v0ie d e d6veloppement et d'~llminer la contamination bact 6 r i e n e b e a u c o u p p l u s e f f i c a c e m e n t q u e n e le f a i r la f i l t r a t i o n rapide.

I1 d 6 c r i t l a c o n c e p t i o n , l a c o n s t r u c t i o n e t l ' e x p l o i t a t i o n des filtres ~ sable lents, et expose la t h 6 o r i e d e la f i l t r a t i o n b i o l o g i q u e a i n s i q u e les d i v e r s e s m 6 t h o d e s de n e t t o y a g e d e s f i l t r e s , qui v o n t du nettoyage manuel par des techniques simples au n e t t o y a g e m 6 c a n i q u e ~ l'aide de s y s t ~ me s m 6 c a n i q u e s ou h y d r a u l i q u e s p e r f e c t i o n n 6 s . I1 m o n t r e c o m m e n t le p r o c 6 d 6 d e la f i l t r a t i o n l e n t e s u r s a b l e p e u t e t r e a d a p t 6 a tous les n i v e a u x de d6veloppement technologique et expose en d6tail l'import a n t e a p p l i c a t i o n de ce p r o c ~ d 6 ~t l a r e c h a r g e a r t i ficielle des sources d ' e a u s o u t e r r a i n e s .

De nombreux responsables du traitement de l'eau ont toutefois tendance ~ consid6rer que cette merhode est surann6e et n~gligent de la prendre en c o n s i d e r a t i o n q u a n d ils p r o j e t t e n t de nouvelles i n s t a l l a t i o n s . Le p r 6 s e n t o u v r a g e , r~dig6 p a r le P r o f e s s e u r L. H u i s m a n , e x p e r t d e r ~ p u t a t i o n i n t e r n a tionale e n m a t i ~ r e de t r a i t e m e n t des eaux, e t p a r M. W. E. W o o d , a n c i e n c h e f f~ l'O.M.8, d u s e r v i c e d e s a p p r o v i s i o n n e m e n t s p u b l i c s e n eau, a p o u r o b j e t de r e n v e r s e r cette t e n d a n c e .

E n r a s s e m b l a n t les r ~ s u l t a t s d e l ' e x p 6 r i e n c e p r a tique acquise darts de n o m b r e u x pays, d a n s diverses c o n d i t i o n s , e t e n r 6 s u m a n t les t r a v a u x t h 6 o r i q u e s e f f e c t u 6 s darts de m u l t i p l e s i n s t i t u t i o n s . c o n c e r n a n t d i v e r s a s p e c t s d u p r o c 6 d 6 , les a u t e u r s o n t v o u l u a i d e r les a u t o r i t 6 s r e s p o n s a b l e s d u c h o i x d e s m ~ t h o d e s de t r a i t e m e n t ~ j u g e r de la m e s u r e d u n s laquelle la f i l t r a t i o n l e n t e sur sable p e u t r 6 p o n d r e leurs besoins particuliers.

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