Bactériologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospitalier

Bactériologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospitalier

M6decine et Maladies Infectieuses, 1975 - 5 - 10 - 485 ~ 489 Bacl( riologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospilalier* M. GALTIER**, ...

4MB Sizes 6 Downloads 88 Views

M6decine et Maladies Infectieuses, 1975

- 5 - 10 - 485 ~

489

Bacl( riologie des expectorations. Bilan d'un laboratoire hospilalier* M.

GALTIER**,

H.

DABERNAT**,

J.C.

LEFEVRE**,

J.

LEMOZY**,

et J. POUS***

Dans la p~riode comprise entre octobre 1972 et mai 1974, l'examen bact~rioIogique de 3.500 expectorations a $t$ pratiqu$ au Laboratoire Cerstral de Microbiologie II du C.H.R. de Toulouse, dont le recrutement parmi les services hospitaliers comprertd un secteur de pneumologie predominant. II s'agit de malades adultes exclusivement, hospitalis$s pour des a[[ections respiratoires, aigu~s ou chroniques, ou des a[[ections cardio-respiratoires. Nous exposon~ les techniques utilis$es pout" cet examen bact$riologique (Mycobact$ries except~es) et nous analysons les r$sultats obtenus. L'examen mycologique ~n'est pas abord$ dans cet expose.

MATERIEL ET METHODES I - PRODUITS PATHOLOGIQUES Les 3.500 produits pathologiques examin6s proviennen,t exclusivement d'expectorations : elles sont recueillies ]e m a t i n /t jefin dans un r$cipient st6rile. Trois examens successifs sont souvent pratiquSs p o u r le m~me malade. II - TECHNIQUES BACTERIOLOGIQUES

Isolement. Le pr6l~vement est ensemenc6 darts les denx heures qui suivent. Si l'ensernencement doit Stre diff6r~, la conservation se fait au froid h + 4 ° C (mais cette pratique doit rester exceptionnelle). Aprbs prSparation des lames p o u r les examens microscopiques, le produit pathologique est homog6n~is6 h l'aide d ' u n e solution h 0,5 % de N ac~tylcyst6ine (Mucomyst). Ce p r e m i e r t e m p s r~alise une dilution du pr61'~vernent au 1/10. Les milieux usuels p o u r l ' e x a m e n bact6riologique des expectorations sont utilisSs et ensemenc6s par la technique des quatre quadrants : g61ose au sang (lapin) qui p e r m e t la culture de la p l u p a r t des germes a6robies, pathogSnes ou non, et sert h appr$cier l ' i m p o r tance de cette culture. g61ose au sang additionn6e d'acide nalidixi-

-

-

-

* Manuscrit resu le 20 f6vrier 1975. ** Assistants des Hbpitaux. Laboratoire Central de Microbiologi e II (Pr M.B. LARENG). *** Assistant des H6pitaux. Clinique de Pneumophtisiologie (Pr A. DELAUDE). Centre Hospitalier R6gional de Toulouse, H6pitat Purpan. 31052 Toulouse cedex.

que (40 m g / m l ) qui p e r m e t surtout d'isoler les p n e u m o c o q u e s et les streptocoques h6molytiques. A ces deux milieux classiques, nous ajoutons syst6matiquement un milieu d ' i s o l e m e n t pour Haemophilus : g61ose au sang cuit additionn6e d'isovitalex (m61ange d'enriehissement chimiquem e n t d6fini) et de bacitracine (50 U . I . / m l ) . Ce milieu est ensernenc6 avec une dilution .h 1/1.000 en solution de Ringer, h l'aide d'u.ne anse de platine calibr~e : l'inoculurn repr~sente 0,01 ml de la dilution finale. La bacitracine inhibe les Cocci gram-positif et la dilution 61imine la p l u p a r t des bacilles grarn-n6gatif. E n pratique, senles sont retrouv6es sur ce milieu les colonies d'Haemophilus, gris~tres, le plus souvent lisses, parfois rugueuses, h odeur fade, de 1 h 2 m m de diamStre aprbs 24 h 48 heures d'~tuve h 37 ° C. On pent en faire un d S n o m b r e m e n t ais$ grace h la dilution : une colonic correspond th$oriquernent ~ 100.000 g e r m e s / m l de produit pathologique. Cette num6ration n ' e s t pas tr~s pr6cise mais suffisante p o u r appr6cier l'aJ~ondance du germe : les Haemophilus de ]a flore rhinopharyng6e, peu abondants, sont 61imin6s p a r la dilution. Les milieux pour culture des ana6robies ne sont ensemenc6s que dans les cas faisan,t l ' o b j e t d ' u n e d e m a n d e motivSe du clinicien. Les milieux sont rnis ~ incuber 18 h 24 h e u r e s h 37 ° C. Les boites sont r6exarninSes aprbs 48 heures d'6tuve.

Identification. Sont identifies : a) les germes anorrnalernent pr6sents dans l'expectoration quelle que soit leur abondance ( p a r ex. : les Streptocoques hSmolytiques). 485

b) les germes qui peuvent 8tre consid6r6s cornme p~rthog~nes lorsqu'ils sont en culture abondante : pour les Haemophilus, le probl~me est r6solu par ]a dilution ; p o u r les Pneumocoques, Ent6robact6ries, Pseudomonas, etc..., ne sont pris en consid6ration que les germes pr6sents h l ' e x a m e n direct et dont la culture couvre au moins le p r e m i e r quadrant de la bolte de g61ose au sang. Dans t o u s l e s cas, l'identifica,tion d ' u n germe 6ventuellement pathog~ne est complSt6e par un a n t i b i o g r a m m e standard.

RE'SULTATS Ce brian porte sur des pr6l&vements effectu6s sur une p6riode de 19 mois c o m p o r t a n t deux saisons automno-hivernales et nne saison d'6t6. Le tableau I m o n t r e l ' i m p o r t a n c e relative des diff6rents germes isol6s. Le germe le plus f r 6 q u e m m e n t isol6 est HaemophiIus qui est pr6sent dans 26 % des expecto. rations et se r6partit en : --Haemophilus para-influenzae : 51,5 %. - - Haemophilus influenzae : 46,2 %. Apr~s les Haemophilus, les germes les plus fr$quents sont des bacilles gram-n6gatif : - - Pseudomonas (14 % des expectorations) dont Pseudomonas aeruginosa est le principal repr6senLtant (95 % ) . --Er~t&'obact~ries (23 % des expectorations), essentiellement Escherichia coli et Klebsiella

pneumartiae. Viennent ensuite les Pneumocoques, retrouv6s dans 5 % des expectorations. Staphylococcus aureus ne repr~sente que 4 % des expectorations. TABLEAU I R6partition des germes isol6s. Germes

Nbre

Haemophilus H. p a r a i n f l u e n z a e H. i n f l u e n z a e H. s p Pseudomonas Ps. aeruginosa ~scherichia Coliformes

col±

% des expectorations

906

26

483

~8

352

lO

457 ~19 30 ~58

et

Klebs/ella

279

8

Proteus Pneumocoque Staphylocoque dor6 Moraxella Neisseria catarrhalis et mucosa Pasteurella Streptocoque B du groupe Bacterofdes fragilis

785

5 5 4

486

~8Z; 137 71

15 C

3 3

1

2 o,~ 0,1 0,1 O, 02

Le tableau I I indique la p r o p o r t i o n d'expeetorations ne contenant qne des germes pharyng6s saprophytes et d'expectorations eontenant un on plusieurs germes 6ventuellement pathog~nes. On constate que : - - 39,25 ~o des expectorations ~tudi6es ne contie~nent que des germes pharyngSs saprophytes. - - 60,75 % des expectorations pr6sentent un ou plusieurs germes 6ventuellement pathog&nes. P a r m i ces expectorations ¢~ positives ), : - 6 8 % c o n t i e n n e m un seul germe pathog~ne : ce germe es,t ]e plus souvent un Haemophilus ou un Pseudomonas. -32 % contiennent plusieurs germes 6ventuellement pathog~nes : ]a tr~s grande majorit6 de ces associations est constitute d'Ent6robact6ries associ6es entre elles ou & des Pseudomo~as. TABLEAU II Flore bact6rienne des expectorations. Germes pharyngds saprophytes (unlquement I seul germe dventuellement pathog~ne Haemophilus 60~ Pseudomonas, 257 Coliformes 106 Klebsiella ~0~ Pneumoooque 77 Proteus 57 Staphyloooque dot6 55 Moraxella 36 Streptocoque groupe C 3 Pasteurella 2 Baot6ro~des fra~ilis Plusieurs germes 4ventuellemen~ pethogbnes Ent6robaot6ries ~ Pseudomonas 6~0 Haemophilus + Pneumoooque 68 Haemoph!lus + Klcbslella ~8 ~aemophilus + Pseudomonas 30 Haemophilus + Staphylocoque do~6 23 Pseudomonas + Pneumoooque 13 Pseudomonas + Staphyloooque dot6 16

,

~373 0 9 , 2 5 %)

t

674 (19,25 %)

A partir de ces donn6es, on peut faire plusieurs remarques : 1 - Les Haemophihts sont les germes le plus f r 6 q u e m m e n t isol6s chez des malades porteurs d'affections des voies respiratoires. Dans la m a j o tit6 des cas, ces Haemophilus ne sont pas associ6s & d ' a u t r e s germes patho~&nes : 66 % des Haemophilus isol6s sont, si l ' o n excepte les germes saprophytes e~a culture (( p u r e ),. Quand ils sont trouv6s en association avec d ' a u tres germes 6ventuellement pathogbnes, les associations les plus fr$quentes sont : - - l ' a s s o c i a t i o n Haemophilus + P n e u m o c o q u e qui repr6sente 7,5 % des Haemophilus, mais 37,5 % des P n e u m o c o q u e s isol$s.

-

-

les associations :

Haemophilus + Klebsiella pneumoniae, Haemophilus + Pseudomonas, Haemophilus + Staphylococcus aureus. 2 - Les Pseudomonas, Ent6robact6ries et Mo. raxella fournissent ensemble et souvent en association u a gros contingent 5 la pathologic infectieuse b r o n c h o p u l m o n a i r e . Les Pseudomonas soat les germes les plus fr$quents apr~s les Haemophilus. Ils sont souvent le seul germe pathog~ne de l ' e x p e c t o r a t i o n (53,5 % des cas off un Pseudomonas est isol6), mais ils sont aussi souvent associ6s ~ des Ent6robact6ries. Les autres associations rencontr6es sont les associations :

Pseudomonas + Haemophilus, Pseudomonas + P n e u m o c o q u e , Pseudomonas + Staphylococcus aureus. 3 - Les Pneumocoques sont pen f r 6 q u e m m e n t rencol~tr6s. 42 % des P n e u m o c o q u e s isolSs ne sont associSs /L aueun autre germe pathogbne. P a r m i les associations rencontr6es, c'est l'assoeiation classique avec un Haemophilus qui pr6domine.

CONCLUSION Nous avons prSsent6 le bilan des r6sultats de l ' e x a m e n bact6riologique de routine de toutes les expectorations parvenues au laboratoire pendartt une p6riode donn6e. I1 ne s'agit done pas d ' u n e s6rie homog6ne de malades s61ectionn6s. De plus, les examens sont souvent r6p6t6s au eours de l'hospitalisation p o u r ehaque malade. Ceci rend done difficile toute i n t e r p r 6 t a t i o n statis.tique des r6sultats et toute eomparaison avee d ' a u t r e s 6tudes, plus s61eetives en gSn6ral. L ' a n a l y s e de nos r$sultats appelle quelques commentaires : 1) Le poureentage ~lev~ d'isolement des Haemophilus p e n t para~tre surprenant p o u r des examens de routine. Le r e c r u t e m e n t des malades et l'utilisation d ' u n milieu s6leetif expliquent nos rSsultats.

RESUME

La culture d ' u n Haemophilus est facile puisqu'il est pr6sent dans une expectoration sur quatre, en quantit6 sup6rleure /~ 100.000 g e r m e s / m l de produit pathologique. La signification de leur isolement n'est pas toujours claire. L ' i m e r p r & a t i o n pent se faire en ten a n t compte certes de leur num6ration, mais aussi en fonction de l'6tat cliniqne du malade, de la prSsence de n o m b r e u x polynucl6aires ~ l ' e x a m e n direct et de la fr6quence d'isolement du germe clans plusieurs examens successifs. 2) Les pneumocoques, consid6r6s, a v e c les Haemophilus, c o m m e les principaux agents responsables des pouss6es infectieuses chez les .bronchitiques chroniques, apparaissent pen darts nos r~sultats. Mais le p n e u m o c o q u e disparait tr& rite de l'expectoration, d~s l'instauration du t r a i t e m e n t et se retrouve r a r e m e n t dans les examens ult6rieurs. De plus nos malades penve.m avoir subi avant leur hospitalisation une antibioth6rapie susceptible de les avoir 61iminSs. 3) Les Pseudomonas et Ent6robact6ries sont fr6q u e m m e n t isol6s mais leur signification est plus discutable. I1 p e n t &re int6ressant pbur p r & i s e r leur r61e pathog~ne de r~p6ter et surtout de v~rifier la pr6sence de ces bacilles g r a m n$gatif aprSs dilution de l ' e x p e c t o r a t i o n et de c o m p l & e r 6ventueliement les investigations p a r d ' a u t r e s types d ' e x a m e n : pr$1~vement de gorge et darts certains cas aspiration bronchique ou pr61bvement protSg6 (ponction transtrach6ale ou transthoracique). Le recueil des s6cr&ions bronchiques par expectoration est uu m o d e de pr61~vement simple, et facilement renouvelable. Les r6sultats q u ' a p p o r t e n t leur analyse bact6riologique, nous paraissent sarisfaisants dans la majorit6 des cas p o u r d & e r m i n e r les germes responsables de l'infection. Leur isolemerit p e r m e t de tester leur sensibilit6 aux antibiotiques. L ' a p p r 6 c i a t i o n de la flore du bronchitique nous parait d ' a u t a n t plus souhaitable avant l'ifistauration d ' u n t r a i t e m e n t antibiotique ambulatoire que nous isolons avec une fr6quen~e accrue des germes r6sistants aux antibiotiques fr~quemmerit utilisSs en pathologic p u l m o n a i r e .

L'examen bact6riologique de 3.500 expectorations, pratiqu6 en routine dans un laboratoire hospitalier, chez des malades broncho-pulmonaires essentiellement, montre une grande fr6quence d'isolement des HaemopMlus (26 % des expectorations), des Pseudomonas (14 % des expectorations) et des Ent6robact6ries (23 % des expectorations). La technique de l'examen bact6riologique est expos6e et la valeur des r6sultats obtenus discut6e. Mots-clef :

Expectorations - Bronchite chronique - Haemophilus - Pseudomona~ - Ent6robact~ries - Pneumocoqtle. 487

SUMMARY

T h e bacteriologic test o[ 3 . 5 0 0 sputa, m a d e in h o s p i t a l - l a b o r a t o r y r o u t i n e w o r k , essentially on b r o n c h o - p u l m o n a r y diseases, s h o w s a larye [ r e q u e n c y o[ isolation of H a e m o p h i l u s (26 p e r c e n t of the sputa), P s e u d o m o n a s (14 per c e n t o[ the sputa) and E n t e r o b a c t e r i c e a e (23 p e r c e n t o [ the sputa). The technic o b t a i n e d results

o[ the b a c t e r i o l o g i c under discussion.

test

is e x p o s e d

and

the

value

of

the

Key-words : Spu~ta - C h r o n i c - b r o n c h i t i s teriaceae - P n e u m o c o c c u g .

Haemophilus

-

Pseudomonas

Enterobac-

BIBLIOGRAPHIE 1. B A B E R K.G. - - A s e l e c t i v e i n e d i u m f o r t h e i s o l a t i o n of Haemophilus f r o m s p u t u m . J. reed. lab. Technol., 1969, 26, 391-396. 2. B A R T L E T T J.G., GORBACH S,L., F I N E G O L D S.M. - T h e b a c t e r i o l o g y of a s p i r a t i o n p n e u m o n i a . Amer. J. Med., 1974, 56, 202-207. 3. B E R T R A N D J.G., D E S P A U X E., M I L A N E J. - - T r a i t e m e n t a n t i h i o t i q u c de l ' i n f e c t i o n b r o n c h i q u e a u e o u r s d e s h r o n c h i t e s c h r o n i q u e s . Le poumon et le Coear, 1973, 29, 449-463. 4. B E Z A N ~ O N F., J O N G S.I. (de), - - T r a i t 6 de l ' e x a m e n des e r a c h a t s . 1 vol., Paris, Mass on et Cie "ddit., 1963. 5. B U R N S M.W. - - S i g n i f i c a n c e of PseudomoJias aeruginosa i n s p u t u m . Brit. Med. d., 1973, 3, 382-888. 6. B U R N S M.W., D E W l T T L., B R Y A N T D.H. - - W h y do s p u t u m c u l t u r e s f a i l to y i e l d p a t h o g e n s ? Med. J. Austral., 1973, 2, 768-769. 7. B U T T I A U X R., B E E R E N S H., T A C Q U E T A. - - M a n u e l ,de t e c h n i q u e s b a c t f r i o l o g i q u e s . 1. uol. Paris, Flaremarion 4dit., 1974. 8. CHODOSH S. - - E x a m i n a t i o n o f s p u t u m cells. New Engl. J. Med., 1970, 282, 854-857. 9- C O N T R O N I G-, K H A N W-, P A T R I C J.R., ROSS S. - New technic for the isolation and rapid' identification of Haemophilus influenzae. Regist. Med. Technol. Tech. Bull., 1968, 38, 9 4 - 9 7 . Amer. d. Clin. Pa'th., 1968, ~9, 744-747. 10. C O R R E L L N.O., J O H N S T O N K.C., L A N G S T O N H.T., H U B B L E R.H. - - T h e b a c t e r i a l f l o r a o f t h e h u m a i n t r a c h e o b r o n c h i a l tree. J. thoracic Sm'gery, 1959, 37, 367-370. 11. C R A W F O R D J.J., B A R D E N L., K I R K M A N J.B. J r . - S e l e c t i v e c u l t u r e m e d i m u to s u r v e y t h e i n c i d e n c e o f H a e m o p h i l u s species. Appl. microb., 1969, 18, 646-649. 12. D A B E R N A T H., G A L T I E R M., L E F E V R E J.C., L E MOZY J. - - Haemophilus isol~s en p a t h o l o g i c b r o n c h o p u l m o n a i r c . L c u r s e n s i b i l i t ~ a u x a n t i b i o t i q n e s in vitro. A paraitre. 13. DIXON J.M.S., M I L L E R D.C. - - V a l u e of d i l u t e i n o c u l a in c u l t u r a l e x a m i n a t i o n of s p u t u m . Lancet, 1965, 2, 1046-1048. 14. ELMES P.C., D U T T O N A.A.C., F L E T C H E R C.M. - S p u t m n e x a m i n a t i o n a n d t h e i n v e s t i g a t i o n s of << c h r o nic b r o n c h i t i s >>. Lancet, 1959, 1, 1241-1244~ 15. E N J A L B E R T L. - - A p p o r t d u L a b o r a t o i r e d a n s le d i a g n o s t i c ,des i n f e c t i o n s b r o n c h o - p u l x n o n a i r e s n o n t u b e r c u l e u s e s . IX e symposium Bristol (Toulouse) :

antibiothdrapie des infections non tuberculeuses du poumon et des bronches, 1968, 1 vol. 488

16. E N J A L B E R T L., L A R E N G M.B., GOZE A. - - La b a c tSriologie d e s s u p p u r a t i o n s p u h n o n a i r e s . Rev. Prat., 1970, 20, 2329-2337. 17. F R E O U R P., CHOMY P., C H I D L E R H. - - Los g e r m e s << g r a m n ~ g a t i f >> en p a t h o l o g i c r e s p i r a t o i r e . Gaz. todd. ft., 1968, 75, 5785-5799. 18. G E R N E Z - R I E U X Ch., VOISIN C., W A T T E L F., MAT H I E U P. - - P r o b l ~ m e s b a c t ~ r i o l o g i q u e s d e la b r o n c h i t e c h r o n i q u e . Poumon et Coeur, 1964, 20, 675-690. 19. GOZE A. - - E t u d e s t a t i s t i q u e des ~-dsultats b a c t S r i o l o g i q u e s des p r 6 l d v e m e n t s e n d o b r o n c h i q u e s . Th~se, Toulouse, 1967. 20. H A N S E N W., BLOGIE M., S C H O U T E N S E., Y O U R A S SOWSKY E. -U n m i l i e u s6lectif p o u r l ' i s o l e m c n t d e s Haemophilus d a n s les p r o d u i t s p a t h o l o g i q u e s d e s v o l e s r e s p i r a t o i r e s . Ann. Biol. Clin., 1973, 31, 47-51. 21. H O I B Y N. - - E p i d e m i o l o g i c a l i n v e s t i g a t i o n s of t h e respiratory tract bacteriology in patients with cystic f i b r o s i s . Acta Path. microbiol. Scand., 1974, 82, 541-550. 22. H O V I G B., A A N D A H L E.H. - - A s e l e c t i v e m e t h o d f o r t h e i s o l a t i o n of Haemophilus in m a t e r i a l f r o m t h e r e s p i r a t o r y tract. Acta Path. microbiol. Scand., 1969, 77, 676-684. 23. J O H N S T O N D.A., BODEY G.P. - - S e m i q u a n t i t a t i v e o r o p h a r y n g e a l cultu:re t e c h n i q u e . Appl. Microb., 1970, 20, 218-223. 24: K I L B O U R N E ,I.P., C A M P B E L L R.A., C R A C H J.L., W I L L I S M.D. - - Q u a n t i t a t i v e b a c t e r i o l o g y o f s p u t u m . Amer. Reo. Resp. Dis., 1968, 98, 810-818. 25. K O N Z E M., V U T U C C. - - Q u a n t i t a t i v e s p u t u m k u l t u r . Arzth. Lab., 1974, 20, 18-21. 26. L A P 1 N S K I E.M., F L A K A S E.D., T A Y L O R B . C . An e v a l u a t i o n of s o m e m e t h o d s f o r c u l t u r i n g s p u t u m f r o m p a t i e n t s w i t h b r o n c h i t i s a n d e m p h y s e m a . Amer. Bey. Resp. Dis., 1964, 89, 760-763. 27. L A R B A O U I D., C H A U L E T P., G R O S S E T J., T I M S I T E. - - L ' i n t ~ r ~ t de l ' 4 t u d e q u a n t i t a t i v e d e s g e r m e s , illus~r6 h p r o p o s d ' u n cas de p n e u m o n i e h s t a p h y l o c o q u e s ,de l ' a d u l t e . IX e S y m p o s i u m Bri.,tt~: (Tou,

louse) : antibiothdrapie des infections non tuberculeuses du poumon et des bronches, 1968, 1 vol. 28. L A U R E N Z I G.A., P O T T E R R.T., KASS E.H. - - B a c t e r i o l o g i c f l o r a of t h e l o w e r r e s p i r a t o r y tract. New England J. Med., 1961, 265, 1273-1278. 29. LEES A.W., N A U G H T M.Mc. --- B a c t e r i o l o g y o f l o w e r respiratory-tract secretions, sputum and upper-respir a t o r y - t r a c t s e c r e t i o n s in ¢ n o r m a l s >> a n d c h r o n i c b r o n c h i t i s . Lancet, 1959, 2, 1112-1115.

30. LE MELLESTIER J. - - Modes de pr(~l~vements des sdcr~tions trach~o-bronchiques p o u r l ' e x a m e n bact~riologique. Gaz. mdd. Fr., 1964, 3257-3270. 31. LE MELLETIER J., BROWAEYS J., DUGUE Ph. - La flore bact~rienne des affections b r o n c h o - p u l m o naires courantes et les difficult~s de son identification. Presse M~d., 1971, 79, 1857-1858. 32. LERNER A.M. - - Gram negative P n e u m o n i a s . Excerpta reed., internation. Congr. Ser., Pays-Bas, 1974, n ° 318, 29-63. 33. MASSARO J., FEDORKS J., KATZ S. - - Bacterial species isolated f r o m the s p u t a m of p a t i e n t s w i t h chronic bronchitis. A c o m p a r i s o n of h o m o g e n i z a t i o n and n o n h o m o g e n i z a t i o n techniques. Amer. Rev. IResp. Dis., 1964, 89, 116-118. 34. MAY J.R. - - The bacteriology of c h r o n i c bronchitis. Lancet, 1953, 2, 534-537. 35. MAY J.R., MAY D.S. - - Bacteriology of s p u t u m in chronic bronchitis. Tubercle, 1963, 44, 162-173. 36. MILLER D.L. -A study of techniques for the exam i n a t i o n of s p u t u m in a field survey of chronic bronchitis. Amer. Rev. Resp. Dis., 1963, 88, 473-483. 37. MILLER D.L., JONES R. - - The bacterial flora of the upper r e s p i r a t o r y tract and s p u t u m of working men. J. Path. bac~t., 1964, 87, 182-185. 38. PECORA D.V., YEGIAN D. - - Bacteriology of the lower respi.ra.tory tract in h e a l t h a n d chronic diseases. New England J. reed., 1958, 258, 71-74.

ANALYSE

39. PECORA D.V. - - A comparison of t~ranstraehal aspir a t i o n w i t h other methods of .determining the bacterial flora of the lower r e s p i r a t o r y tract. N e w England J. reed., 1963, 269, 664-666. 40. PECORA D.V., BROOK R. - - A m e t h o d of securing u n c o n t a m i n a t e d tracheal secretions for bacterial examination. J. thoracic Surgery, 1959, 37, 653-654. 41. POUS J., DABERNAT H., GALTIER M., LEMOZY J., LEOPHONTE P., ALBAREDE J.L., DELAUDE A., LARENG M.B. - - Etude bact6riologique de la flore bronchique : techniques et r~sultats. A paraitre. 42. RAWLINS G.A. - - Liquefaction of s p u t u m for bacteriol0gical examination. Lancet, 1953, 2, 538-539. 43. ROBERT et coll; - - Etude micl'obiologique des s6cr~tions hronchiques. L'Union todd. du Canada, 1966,

95. 44. VERGEZ P., RIOU J.P. - - Etude .de la flore bact~rienne a6robie isol~e des produits de l'expectoration dans les infections chroniques des bronches. Ann. Inst. Pastetlr, 1972, 123, 201-222. 45. WEISS W., FLIPPIN H.F. - - The clinical significance of Staphylococcus aureus in secretions of the lower r e s p i r a t o r y tract. Amer. J. reed. Sci., 1963, 255, 440-448. 46. WILSON M.J.B., MARTIN D.E. - - Qantitative s p u t u m culture as a m e a n s of excluding false positive reports in the routine microbiology laboratory. J. Clin. Path., 1972, 25, 697-700. 47. X. - - Probl~mes actuels en antibioth~rapie. Gaz. todd. Fr., suppl., d~c. 1974.

DE

LIVRE

LA FILTRATION LENTE SUR SABLE, PAR L. HUISMAN ET W.E. WOOD, GENEVE, ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, 1975

;

133

PAGES.

La f i l t r a t i o n l e n t e sur sable, q u i est la plus a n c i e n n e d e s m ~ t h o d e s de t r a i t e m e n t d e l ' e a u e x i s t a n ~ e s , r e s t e le p r o c 6 d ~ d e c h o i x n o n s e u l e m e n t d a r t s les z o n e s r u r a l e s , m a t s a u s s i d u n s d e n o m b r e u s e s villes d e p a y s i n d u s t r i a l i s 6 s . Elle s ' e s t r6v~l~e s i m p l e , sfire, p e u c o f i t e u s e e t e f f i c a c e d u n s d e s c o n d i t i o n s t r ~ s d i v e r s e s . Elle p r 6 s e n t e , p a r r a p p o r t aux a u t r e s m 6 t h o d e s , l ' a v a n t a g e c o n s i d e r a b l e de tirer un meilleur parti des comp6tences locales et d e s m a t 6 r i a u x d i s p o n i b l e s d a r t s les p a y s e n v0ie d e d6veloppement et d'~llminer la contamination bact 6 r i e n e b e a u c o u p p l u s e f f i c a c e m e n t q u e n e le f a i r la f i l t r a t i o n rapide.

I1 d 6 c r i t l a c o n c e p t i o n , l a c o n s t r u c t i o n e t l ' e x p l o i t a t i o n des filtres ~ sable lents, et expose la t h 6 o r i e d e la f i l t r a t i o n b i o l o g i q u e a i n s i q u e les d i v e r s e s m 6 t h o d e s de n e t t o y a g e d e s f i l t r e s , qui v o n t du nettoyage manuel par des techniques simples au n e t t o y a g e m 6 c a n i q u e ~ l'aide de s y s t ~ me s m 6 c a n i q u e s ou h y d r a u l i q u e s p e r f e c t i o n n 6 s . I1 m o n t r e c o m m e n t le p r o c 6 d 6 d e la f i l t r a t i o n l e n t e s u r s a b l e p e u t e t r e a d a p t 6 a tous les n i v e a u x de d6veloppement technologique et expose en d6tail l'import a n t e a p p l i c a t i o n de ce p r o c ~ d 6 ~t l a r e c h a r g e a r t i ficielle des sources d ' e a u s o u t e r r a i n e s .

De nombreux responsables du traitement de l'eau ont toutefois tendance ~ consid6rer que cette merhode est surann6e et n~gligent de la prendre en c o n s i d e r a t i o n q u a n d ils p r o j e t t e n t de nouvelles i n s t a l l a t i o n s . Le p r 6 s e n t o u v r a g e , r~dig6 p a r le P r o f e s s e u r L. H u i s m a n , e x p e r t d e r ~ p u t a t i o n i n t e r n a tionale e n m a t i ~ r e de t r a i t e m e n t des eaux, e t p a r M. W. E. W o o d , a n c i e n c h e f f~ l'O.M.8, d u s e r v i c e d e s a p p r o v i s i o n n e m e n t s p u b l i c s e n eau, a p o u r o b j e t de r e n v e r s e r cette t e n d a n c e .

E n r a s s e m b l a n t les r ~ s u l t a t s d e l ' e x p 6 r i e n c e p r a tique acquise darts de n o m b r e u x pays, d a n s diverses c o n d i t i o n s , e t e n r 6 s u m a n t les t r a v a u x t h 6 o r i q u e s e f f e c t u 6 s darts de m u l t i p l e s i n s t i t u t i o n s . c o n c e r n a n t d i v e r s a s p e c t s d u p r o c 6 d 6 , les a u t e u r s o n t v o u l u a i d e r les a u t o r i t 6 s r e s p o n s a b l e s d u c h o i x d e s m ~ t h o d e s de t r a i t e m e n t ~ j u g e r de la m e s u r e d u n s laquelle la f i l t r a t i o n l e n t e sur sable p e u t r 6 p o n d r e leurs besoins particuliers.

489